Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 391 Août/Sept 1979
  • La règle et le consentement. Gouverner une société

La règle et le consentement. Gouverner une société

Armand Boussarie, « La règle et le consentement. Gouverner une société  » Revue n° 391 Août/Sept 1979 - p. 190-191
Auteur(s) de l'ouvrage : René Rémond Éditions Fayard, 1979 ; 476 pages

Enrichissante à beaucoup d’égards nous apparaît cette « physiologie » d’une université française d’aujourd’hui, dans le cadre de la loi d’orientation de 1969 – la Loi Edgar Faure – telle que nous la présente dans un important ouvrage au sous-titre révélateur : « Gouverner une société », celui qui fût de 1970 à 1976 le président élu et indiscuté de « Nanterre » : René Rémond.

Son action personnelle a été déterminante dans l’accouchement et les premières années de vie menacée et fragile de cette volumineuse université, née de deux facultés, juxtaposées dans un ancien domaine militaire, au cœur d’une pauvre banlieue. Cela justifie qu’il utilise cette expérience vécue pour illustrer chacune des structures, chacune des activités, chacun des équilibres qu’aborde son analyse ; ou qu’il s’en inspire pour formuler, d’une manière jamais péremptoire, ses conclusions, optimistes en dépit de menaces qu’il sent planer sur l’avenir.

Pour mener à bien son vaste et ambitieux propos, l’auteur dispose d’un remarquable outil : une plume élégante, précise, alerte, qui sait définir les contours les plus fins de sa pensée, sans jamais alourdir celle-ci d’un trait trop appuyé ou d’un vocabulaire ésotérique. On devine d’ailleurs, à travers ce qui est écrit, qu’il a de même, dans l’exercice de ses hautes responsabilités, bénéficié d’un talent singulier et redoutable de dialecticien, propre à transformer un affrontement menaçant en un dialogue constructif, acceptable pour toutes les parties.

Il ne cache rien des épreuves traversées et des leçons apprises : lui, l’historien des sociétés, le politologue averti, il reconnaît avoir sur place pris vraiment conscience de l’importance du « phénomène d’opinion » ; lui, l’homme de délibération, il doit constater, d’une manière générale et même chez ses collègues, une réticence à délibérer : qu’il veuille gouverner par la voie d’un consensus, il se trouve pris à partie, très violemment parfois, sur l’essentiel comme sur le secondaire…

Mais sa conviction est faite : la loi d’orientation est, dans ses principes, une loi heureusement novatrice – l’autonomie, une chance à exploiter ; l’élection du président, une garantie d’efficacité ; le pluralisme, une nécessité de notre temps. Trop de conservateurs, à son gré – et parmi eux il place aussi bien les syndicats d’enseignants que l’administration – freinent et parfois dénaturent la mise en œuvre de cette loi, et il s’en inquiète. Un remarquable chapitre, trop bref à notre avis, clôt ce livre en esquissant, sur les bases offertes par le présent, les exigences, les possibilités, les missions de l’université française de demain.

Ce qui fait un devoir, à ceux que la défense et les armées intéressent, de se pencher avec attention sur ce livre aussi profond que brillant, c’est le rapprochement qu’il impose entre la société universitaire et la société militaire dont ils peuvent avoir la charge.

Que de points communs, en effet, et capitaux, entre ces deux collectivités ! Analogie des structures de base, avec des permanents chargés de transmettre un savoir, et des transitoires contraints à l’assimiler. Même spécificité de non-productivité et de non-profit des missions assumées. Responsabilités semblables de garantir à la nation la disposition, en tous temps, d’un potentiel intellectuel et d’un potentiel de défense à la hauteur de ces besoins. Prépondérance de la qualité et de l’autorité du chef pour ordonner et conduire la vie quotidiennement… Il serait aisé d’allonger cette liste.

Mais, à côté de ces ressemblances, que de différences profondes :

– l’étudiant, volontaire et déjà sélectionné, peut changer de voie en cours de route ; le soldat, recruté d’autorité dans la masse, doit assumer son service jusqu’au bout ;

– l’université ne veille que quelques heures par jour sur ses ressortissants ; l’armée est responsable des siens la nuit comme le jour ;

– la première choisit ses chefs ; chez l’autre ils sont nommés par le pouvoir ;

– l’armée a des exigences de discipline, de santé, d’intendance, de justice plus complexes et plus lourdes que l’université ;

– enfin, et la divergence ici s’aggrave, l’armée n’est-elle pas la seule à enseigner la primauté de la mission sur le risque de la mort en vue de l’heure du combat ?

Autant de motifs, nous semble-t-il, pour que nos chefs militaires s’engagent dans l’étude et la réflexion sur La règle et le consentement. ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.