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  • Revue n° 348 Octobre 1975
  • La France et l’indépendance américaine

La France et l’indépendance américaine

P. G., « La France et l’indépendance américaine  » Revue n° 348 Octobre 1975 - p. 203-204
Auteur(s) de l'ouvrage : Duc de Castries Librairie Académique Perrin, 1975 ; 380 pages

Le duc de Castries, historien connu, membre de l’ordre héréditaire de Cincinnatus [NDLR 2020 : fondé par George Washington en 1783 et composé de ceux qui s’étaient distingués pendant la guerre d’indépendance des États-Unis], nous conte dans ce livre les débuts difficiles de la démocratie américaine où se mêlent tout à la fois les questions diplomatiques, économiques et militaires.

Le 4 juillet 1776, les treize colonies américaines soulevées contre leur métropole proclament leur indépendance. Depuis le 19 avril 1775, « l’alarme de Lexington » avait transformé la lutte verbale des colons contre l’arbitraire de George III en une lutte armée dont le siège de Boston et la sanglante affaire de Bunker’s Hill avaient marqué d’emblée l’âpreté.

Jusqu’en 1778, mis à part une aide officieuse de la France en armes et en cadres, le Congrès soutient seul la lutte contre l’armée britannique composée essentiellement de mercenaires germaniques. Mais déjà, dans les chancelleries, on s’inquiète des répercussions de cette révolte. En France, ce combat pour la liberté soulève de nombreuses sympathies et le comte de Vergennes, ministre des Affaires étrangères de Louis XVI, est favorable aux « Insurgents ».

En fait, il faudra la victoire américaine de Saratoga le 17 octobre 1777 et l’habileté de Benjamin Franklin à négocier pour que soit signé en février 1778 un traité d’alliance et de commerce entre les États-Unis et la France. L’envoi en 1778 de l’amiral d’Estaing avec une escadre et même de la division Rochambeau en 1780 ne résolvent rien tout d’abord. Les opérations traînent en longueur et les forces franco-américaines subissent de graves échecs dans le Sud. De plus, la population est lasse de la guerre, le papier-monnaie est déprécié. Le Congrès songe même à négocier séparément avec l’Angleterre.

Sous l’influence de son ministre de la Marine, le maréchal de Castries, Louis XVI envoie en mars 1781 une puissante escadre en Amérique sous les ordres de l’amiral de Grasse. À la mi-septembre, après de longues hésitations et au terme d’une opération combinée heureuse, les troupes franco-américaines de Washington, Rochambeau et La Fayette, aidées par de Grasse, investissent la ville de Yorktown où s’est enfermé Lord Cornwallis. Après un siège sans histoire la garnison britannique capitule le 19 octobre 1781.

Désormais, les opérations vont pratiquement cesser en Amérique mais elles se poursuivent sur mer entre Français, Espagnols et Britanniques. En novembre 1782, le Congrès traite séparément avec Londres, affaiblissant ainsi la position diplomatique de la France. Finalement le 3 septembre 1783 est signé à Paris le traité de paix qui met fin à une guerre longue et coûteuse.

Motivé par des raisons familiales, très bien documenté, en particulier par l’apport d’archives personnelles, le livre du duc de Castries contribue à faire mieux connaître cette période de notre histoire où se sont noués entre les États-Unis et la France des liens que n’ont pas détruit deux siècles d’une histoire tourmentée. ♦

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