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  • Revue n° 323 Juin 1973
  • L’échiquier de Metz

L’échiquier de Metz

J. De, « L’échiquier de Metz  » Revue n° 323 Juin 1973 - p. 188-188
Auteur(s) de l'ouvrage : Maurice Baumont Éditions Hachette, 1972 ; 350 pages

Derrière ce titre un peu mystérieux, se cache l’évocation de deux mois particulièrement sombres de l’histoire de France : septembre et octobre 1870, entre la capitulation de Sedan et celle de Metz. L’armée du Rhin, commandée par Bazaine, est bloquée autour de Metz, l’empereur Napoléon III est prisonnier en Allemagne, l’impératrice Eugénie réfugiée en Angleterre, les plus fidèles bonapartistes avec elle ou en Belgique ; le gouvernement de Défense nationale essaye de poursuivre la lutte avec Gambetta tandis que Jules Favre sonde les intentions allemandes. Tels sont les pions de l’échiquier que Bismarck manipule au mieux des intérêts du roi de Prusse.

Ayant dépouillé des archives allemandes concernant 1870 et saisies en 1946 par les troupes alliées, ayant, en tant que conservateur du Musée de Chantilly, disposé de la documentation inédite amassée par le duc d’Aumale, président du Conseil de guerre qui condamna Bazaine, l’historien Maurice Baumont a surtout voulu éclairer toutes les négociations officieuses et officielles qui tentèrent de mettre fin à la guerre franco-allemande. Un large panorama des réactions internationales au lendemain de Sedan est brossé à travers de nombreux documents diplomatiques. En dépit d’une ambiance internationale peu favorable à la dynastie napoléonienne, parfois inquiète – mais prudemment – de la nouvelle puissance prussienne, Bismarck dispose des atouts que lui a procurés la victoire des armes. Il veut une paix rapide, mais à un prix que personne n’est disposé à lui payer : Strasbourg et Metz. Il semble beaucoup plus disposé à traiter avec Napoléon III et ses représentants – seul gouvernement légal à ses yeux – qu’avec les Républicains. Mais l’Empereur prisonnier ne s’estime pas habilité à négocier. Seule la Régente peut le faire. Mais que représente l’impératrice Eugénie exilée ? Ne serait-elle pas plus représentative si elle revenait en France et pouvait disposer de l’armée de Bazaine ? D’où l’importance de ces 200 000 hommes et des décisions de leur chef. Pouvait-il forcer l’investissement ou s’en remettait-il aux Prussiens pour conserver à la France un instrument de rétablissement de l’ordre ? En bref, était-il possible de capituler tout en obtenant des Allemands que l’armée vaincue soit immédiatement libérée, après serment de ne plus reprendre les armes contre la Prusse, afin de rétablir l’ordre social si gravement compromis ? « L’armée de Metz devait être le palladium de la société menacée par l’attitude prise à Paris par un parti violent… Si nous pouvions arriver à un armistice, puis à la paix… nous rendrions un grand service au pays. C’est la seule idée qui a été mon seul guide » dira Bazaine. Tel est l’esprit de la mission du général Boyer, l’envoyé de Bazaine auprès de Bismarck, quelques jours avant la capitulation de Metz.

Bazaine, personnage central de ce livre, n’en sort ni réhabilité ni vilipendé. Au cœur des événements, il semble toujours les subir, sans jamais les maîtriser.

Le livre suppose la trame des faits déjà bien connue. Le cours du récit se disperse en de multiples notations et citations parfois très longues, souvent intéressantes pour déchiffrer l’état d’esprit des acteurs et témoins.

Cette étude n’en constitue pas moins une contribution précieuse à l’histoire de cette période fort trouble. ♦

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