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  • Revue n° 322 Mai 1973
  • Campagne de 1814

Campagne de 1814

J. De, « Campagne de 1814  » Revue n° 322 Mai 1973 - p. 191-192
Auteur(s) de l'ouvrage : Karl von Clausewitz (traduit de l’allemand par Georges-Léon Duval de Fraville) Éditions Champ Libre, 1972 ; 132 pages

Voilà un texte fort ancien qui n’avait pas été publié depuis longtemps. Faut-il mettre cette édition sur le compte de la vogue que connaissent actuellement les textes militaires du passé, de Sun Tzu à Clausewitz ?

Si les commentaires des campagnes napoléoniennes par Clausewitz présentent peut-être moins d’intérêt que certains chapitres de De la guerre, ils offrent toutefois à leur auteur l’occasion de développer ses conceptions stratégiques à propos des opérations décrites.

L’étude de la campagne de 1814 est, à ce point de vue, très caractéristique. Après avoir donné, en une vingtaine de pages, un aperçu des opérations, Clausewitz se livre à la critique stratégique de la campagne. Il étudie donc ce qu’aurait dû être l’élaboration du plan de campagne de l’attaque (c’est-à-dire les Alliés, dès leur arrivée sur le Rhin) et celui de la défense (c’est-à-dire Napoléon, à partir du Rhin). Puis il compare ces plans théoriques avec les plans réellement exécutés en 1814 et se livre alors, à la lueur de cette comparaison, à une étude critique des différentes phases des opérations de l’attaque et de la défense.

À travers ces développements, sont très nettement mis en valeur certains principes chers à Clausewitz : réunion de toutes les forces, recherche de la principale armée ennemie pour la détruire au cours d’une bataille décisive ; nécessité d’agir rapidement, car le temps et l’espace agissent contre l’offensive : d’où nécessité préalable de bien déterminer, au cours de l’élaboration du plan de campagne, quel est le « point limite » de la victoire. Par cette notion, Clausewitz veut démontrer que, dans l’offensive, la force absolue de l’attaque va forcément en décroissant (occupation de territoire, garde des lignes de communication, pertes) et qu’au-delà d’un certain seuil, la supériorité de l’assaillant se changera en infériorité par rapport au défenseur. Celui-ci, de son côté, aura dû déterminer le « point-limite de recul » qui lui permet sans rien sacrifier d’essentiel d’allonger les lignes d’opérations des assaillants, tout en gagnant le plus de temps possible pour organiser une bataille défensive efficace.

Il ressort de ces réflexions que Clausewitz ne pouvait que reprocher aux Alliés leur marche hésitante et divisée, et à Napoléon sa conception stratégique :

« Son dessein était de réunir le plus rapidement possible le gros de ses forces et de livrer une bataille offensive, tandis que, selon nous, l’idée fondamentale de la défense devait être de retarder à tout prix la bataille, c’est-à-dire de rester le plus longtemps possible sur la défensive ».

La Rothiére était donc un engagement inutile ; quant aux victoires de Champaubert. Montmirail, Vauchamp, Montereau dont Clausewitz admire la conception et la réalisation, ce n’était toutefois que des succès partiels, plus apparents que réels, qui ne résolvaient rien.

C’est une bonne idée d’avoir réédité un texte ancien, mais très lisible et qui reste source de réflexion. ♦

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