Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 787 Février 2016
  • Verdun, ou le tournant de la doctrine française

Verdun, ou le tournant de la doctrine française

Julie Andurain (d'), « Verdun, ou le tournant de la doctrine française  » Revue n° 787 Février 2016 - p. 37-45

La bataille de Verdun a été un moment capital pour l’armée française avec la prise de conscience de devoir élaborer une nouvelle doctrine. Le général Pétain en a été l’artisan car il a véritablement pris en compte les enseignements tirés depuis l’été 1914. Le succès de 1918 a, hélas, sanctuarisé la doctrine qui se paiera en 1940.

Verdun, where the turning of the French doctrine

The battle of Verdun has been a major moment for the French army to be aware that they should elaborate a new doctrine. General Pétain was the craftsman of it since he was truly aware of the education drawn since the summer of 1914. The success in 1918 had, unfortunately, sanctuarized the doctrine that had consequences in 1940.

Pour tout le monde, il est acquis que la bataille de Verdun a constitué l’acmé de la Grande Guerre tant du côté des Français que de celui des ennemis allemands. Par sa durée, par sa violence, par l’ampleur des destructions comme par l’absence de résultats militaires probants, elle a marqué une rupture stratégique. Au bout de plusieurs mois de combats ininterrompus sans résultats décisifs, il est en effet apparu évident que la logique de l’usure de l’ennemi ne pouvait continuer à constituer le cœur de la méthode choisie jusqu’alors à moins de détruire complètement le pays. En remettant en cause en partie la théorie de la « bataille décisive » théorisée par Clausewitz et adoptée par Foch en 1903 – sous des vocables variés hésitants entre attaque décisive, guerre totale, masse de rupture, ordalie – la bataille de Verdun de 1916 a contraint les autorités militaires à formuler une nouvelle doctrine ou plus exactement à mettre au jour une doctrine qui n’était à cette date que balbutiante. Tout le monde étant désormais convaincu que la doctrine est le multiplicateur de force qui manque pour vaincre l’adversaire allemand, il a fallu structurer une nouvelle forme de pensée militaire, synthèse des systèmes préexistants. Dès lors, il convient de s’interroger sur la manière dont la bataille de Verdun a entraîné l’éclosion d’une pensée doctrinale nouvelle capable d’intégrer dans un même ensemble les différentes armes et les niveaux de réflexion militaire, stratégique et tactique, et dans une moindre mesure, opératif ?

La pensée doctrinale avant 1914, un volapuk

Saisir l’évolution de la doctrine au cours de la Grande Guerre nécessite de faire un état de l’art en 1914. Qu’en est-il en effet de la doctrine française juste avant la guerre ? Que signifie alors le mot doctrine au regard Des Principes de la guerre de Clausewitz ou de Foch (1), des Règlements des armées, de la Conduite des opérations des grandes unités, des plans de guerre, etc. ; quelle est la place des notions d’offensive et de défensive dans le cadre de ces raisonnements ?

Pour remonter aux origines du débat, si l’on fait un temps abstraction du poids de la pensée napoléonienne, il n’est pas exagéré de dire que la pensée militaire française est une adaptation de la pensée militaire allemande (2). À la suite de la guerre de 1870 en effet, convaincue de ses erreurs tactiques et traumatisée par sa défaite (3), la France envisage de se réformer en prenant pour modèle… son vainqueur. Ainsi l’Allemagne ne se contente-t-elle pas d’imposer ses règles ; elle impose aussi, plus discrètement, sa Kultur (4). Au cours des années 1875-1895, sur fond de développement de la presse périodique, les militaires français – quoique réduits au silence sur un plan politique – bénéficient d’une extraordinaire liberté intellectuelle qui leur permet d’écrire, de publier articles et livres en grand nombre (5). De façon très désordonnée, sans grande direction d’ensemble, l’École de Guerre et les états-majors des différentes armes deviennent des lieux de « bouillonnement intellectuel ». Là, sous la plume des officiers, une pensée militaire française s’organise, se densifie grâce à une multiplication exponentielle de publications périodiques privilégiant chaque arme (6). On réalise à la fois ses analyses rétrospectives sur les raisons de la défaite et des études prospectives. Dans le même temps, on modifie les lois militaires afin de renforcer l’armée et de préparer la revanche, on cherche enfin dans les progrès de l’armement des solutions nouvelles.

Il reste 88 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

La pensée doctrinale avant 1914, un volapuk

Concurrence des hommes ou des doctrines ?

La doctrine, outil de commandement et multiplicateur des forces

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.