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  • Revue n° 799 Avril 2017
  • Les naufragés de La Méduse

Les naufragés de La Méduse

Claude Le Borgne, « Les naufragés de La Méduse  » Revue n° 799 Avril 2017 - p. 126-127
Auteur(s) de l'ouvrage : Jacques-Olivier Boudon Belin, 2016 ; 335 pages

Les naufragés de La Méduse

Le 2 juillet 1816, à 15 heures 15, la marée étant haute, Monsieur de Chaumareys, qui a mis sa marque sur la frégate La Méduse et commande une flottille de quatre navires faisant route vers le Sénégal pour y réaffirmer la souveraineté française reconnue par les Anglais, se met au plein sur le banc d’Arguin. Le malheureux, trompé par un nuage côtier, avait cru reconnaître le Cap Blanc et fait, en conséquence, fausse route. Filant cinq nœuds au moment de l’échouage, la frégate s’encastra dans sa souille. Le temps se gâta, les ancres que l’on avait mouillées au vent pour se déhaler dessus furent sans effet. La Méduse était perdue. Elle avait à son bord 400 passagers et membres d’équipage, et ses chaloupes ne pouvaient embarquer que 250 d’entre eux.

Un groupe de philanthropes était à bord, lesquels se proposaient de coloniser les îles du Cap Vert. L’un d’entre eux est M. Corréard, rescapé du drame qui, avec le médecin Savigny, en fit le récit. La côte occidentale du Sahara avait mauvaise réputation. Elle était mal connue, mais le banc d’Arguin était, lui, dûment répertorié. Il est probable que Monsieur de Chaumareys prit du banc un tour insuffisant et, « stupéfait », donna dessus à bonne allure. Commence alors la tragédie que nous raconte Jacques-Olivier Boudon, normalien, professeur à La Sorbonne et président de l’Institut Napoléon.

On ne sait trop si la construction du radeau fameux avait, à l’origine, été décidée pour alléger le bâtiment et le remettre à flot, ou bien s’il était destiné au sauvetage des sinistrés. Quoi qu’il en soit, l’arrière du navire se démembrant, un radeau de vingt mètres sur sept fut construit pour les passagers que les cinq embarcations du bord ne pouvaient accueillir, soit près de 150 hommes. Le radeau fut placé en remorque, puis, pour une raison qui n’est pas formellement établie, abandonné à son sort. Seul un dixième d’entre ses occupants survivra, recueilli par L’Argus qui, parvenu sans encombre à Saint-Louis, en était reparti à la recherche des naufragés. De leur calvaire, l’aspirant Coudein et le chirurgien Savigny, capables d’écriture, établirent la relation. Ils y avouent, avec l’horreur rétrospective que le fait leur inspire, l’anthropophagie à laquelle les malheureux furent contraints dès le troisième jour de leur errance, et mettent cette abomination au compte de la « calenture », fièvre cérébrale qui les y aurait poussés.

Ceux d’entre les passagers qui firent côte – environ 170 personnes – rejoignent Saint-Louis en trois jours, guidés par des Maures qui en espèrent rançon. Le 8 juillet, Schmaltz prend possession de la colonie restituée. Le 20 août, L’Argus, au commandement du lieutenant Reynaud, retrouve l’épave de La Méduse. Des dix-sept passagers ayant choisi de rester à bord, seuls trois y sont encore et se méfiant les uns des autres. On fit procès à M. de Chaumareys ; son erreur de jugement sur le Cap Blanc fut reconnue et condamnation prononcée. La relation que Savigny et Corréard publièrent eut un immense succès. L’anthropophagie n’y est pas pour rien. Le tableau de Géricault amplifia le succès. Il est pourtant fort peu réaliste : en dépit des modèles qu’il alla chercher dans les morgues parisiennes, ses naufragés paraissent en pleine forme. ♦

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