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  • Revue n° 823 Octobre 2019
  • Histoire militaire – La notion de protectorat

Histoire militaire – La notion de protectorat

Claude Franc, « Histoire militaire – La notion de protectorat  » Revue n° 823 Octobre 2019 - p. 115-120

Military History—The Notion of the Protectorate

L’œuvre de Lyautey et de ses successeurs au Maroc est indissociable du contexte juridique au sein duquel elle se situe : le protectorat. Cette notion, découverte par la France à la fin du XIXe siècle lors de l’installation de celle-ci en Tunisie, mais déjà mise en pratique depuis longtemps par l’Angleterre dans le cadre de l’indirect rule est fondamentale pour comprendre la finalité de l’action de Lyautey au Maroc ainsi que ses ressorts : il ne s’agit pas pour la Nation protectrice de conquérir un pays, encore moins de l’assimiler ou de l’annexer ; mais, en s’appuyant sur ses structures propres et les élites locales, et en exerçant en son nom les pouvoirs régaliens, il s’agit pour la « puissance protectrice » de contrôler son administration tout en renforçant l’assise du pouvoir central en place : c’est ce qui est dénommé l’administration indirecte qui conserve à tous les échelons l’appareil administratif et judiciaire local, mais lui superpose ses représentants qui dépendent des services de la Résidence. Dans l’absolu, ceux-ci doivent borner leur action au contrôle de l’action de l’État « protégé » tout en prenant à leur charge la diplomatie et la défense ; le plus souvent, leurs conseils – impératifs – orientent également l’évolution intérieure, au point que la distinction entre administration directe et indirecte n’est pas toujours très claire (comme au Tonkin, par exemple). Dans les faits, en replaçant l’établissement de ces protectorats dans le contexte du concert des nations européennes de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, il faut bien admettre que la raison première de leur établissement consiste la plupart du temps à s’implanter dans un pays tiers, plus ou moins en déshérence institutionnelle et administrative, tout en lui conservant quelques aspects de souveraineté, ce qui permet d’en exclure les autres concurrents européens. Dans le cas particulier du Maroc, la « concurrence » franco-allemande est tout à fait révélatrice à cet égard.

Comment Lyautey découvre la notion de protectorat

Lors de son séjour en Algérie au sein du 2e Hussards de 1880 à 1882 (1), Lyautey se convainc très rapidement de l’inanité de la forme de colonisation qu’il y constate. Pointant du doigt les dérives de la colonisation directe, il relève les lacunes, les défauts et les méfaits. L’Algérie représente pour lui, dès cette époque, l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire (2) : « Elle est, à ses yeux, le type achevé du rapprochement manqué, de la collaboration sans bon voisinage et de la confusion des principes. »

Conceptualisée et conduite par Cambon, lors de l’occupation en 1881 par la France de la Tunisie d’où il fallait exclure l’Italie, cette notion de protectorat s’articule autour des principes suivants : pas d’annexion, maintien du gouvernement du bey sous le couvert et au nom duquel tout se fera ; subordination de l’autorité militaire à l’autorité du résident, seul habilité à prendre l’initiative des propositions à faire au bey. À ce titre, le résident général relève à Paris du ministre des Affaires étrangères.

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Comment Lyautey découvre la notion de protectorat

Lyautey et le protectorat

 
 

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