Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 880 Mai 2025
  • La robotisation navale face aux défis du milieu

La robotisation navale face aux défis du milieu

Nicolas Mazzucchi, « La robotisation navale face aux défis du milieu  » Revue n° 880 Mai 2025 - p. 57-62

La robotisation navale est désormais une réalité avec des systèmes en évolution permanente. Le milieu océanique apporte des contraintes fortes sur les engins, notamment dans le contrôle par un opérateur. Pour les sous-marins drones, la difficulté augmente avec une nécessité d’une autonomie accrue. La question de l’armement de ces engins oblige à une réflexion sur leur emploi.

Naval Robotisation and the Challenge of the Maritime Environment

Naval robotisation is well underway and the systems employed are in constant evolution. The maritime environment imposes considerable constraints on the vehicles, particularly in terms of operator control. The difficulties are even greater for submarine drones, with their need for greater endurance. Arming the vehicles requires greater consideration of their use.

L’apparition des systèmes inhabités dans les opérations navales n’est pas, contrairement à une idée reçue, très récente. Même si les robots de surface (USV) ou sous-marins (UUV) sont relativement nouveaux, les systèmes aériens télé-pilotés (UAV) (1), ont fait leur apparition au siècle dernier, en particulier avec l’utilisation par l’US Navy de drones RQ-2 Pioneer pour le guidage des frappes contre terre durant la guerre du Golfe. Les drones sont ainsi déployés depuis longtemps au service des opérations navales, sans que pour autant il n’ait été possible jusqu’ici de parler de robotisation massive de celles-ci. Les barrières technologiques ont en effet été nombreuses à surmonter que ce soit dans la conception de systèmes pouvant résister à l’abrasion du milieu, dans la mise au point de capacités de Command & Control (C2) pertinentes pour l’intégration de mobiles inhabités ou même de développements technologiques liés à l’endurance (propulsion, génération électrique à bord, etc.). Alors que celles-ci sont progressivement levées, l’hypothèse d’une robotisation plus ou moins massive des forces navales se fait jour.

Deux logiques s’opposent en ce domaine. D’une part, celle qui voit dans la robotisation des activités navales le remplacement – partiel la plupart du temps – des unités habitées, au profit de systèmes télé-pilotés ou autonomes. Cette approche considère que les caractéristiques du combat naval contemporain plaident pour une deshumanisation des fonctions dites 3D (Dull, Dirty, Dangerous). D’autre part, une logique opposée considère que la robotisation est en réalité une orthèse navale qui vient s’ajouter aux unités habitées afin d’en démultiplier les effets, à l’image du loyal wingman dans le domaine aérien. Ces deux logiques opposées qui se retrouvent dans tous les milieux dès qu’il s’agit d’évoquer le processus de robotisation, procèdent néanmoins d’un même constat : le système inhabité est plus efficace que l’habité a minima dans une partie des fonctions de celui-ci. Or, au-delà de la performance technique pure, il faut également remettre en question la pertinence de l’ensemble du système robotisé, y compris au niveau des gains en ressources humaines (RH) supposés de celui-ci.

L’automatisation des activités navales

La robotisation d’un certain nombre de tâches peut ainsi conduire à une modification substantielle du fonctionnement des opérations navales, sans pour autant relever d’une « révolution » de celles-ci. En effet, en confiant des tâches à des systèmes inhabités, voire autonomes, il est possible d’augmenter de manière importante l’endurance opérationnelle, notamment par des « relais » entre des opérateurs, sans avoir besoin de rompre l’engagement du mobile. Au-delà de l’enjeu de l’endurance, celui de la miniaturisation est également à souligner, puisque sans équipage embarqué, les robots sont plus compacts à charge utile égale. Plus endurants et plus petits, les systèmes robotisés permettent en théorie une capacité de couverture plus importante, par une durée de déploiement sur objectif plus importante ou un meilleur ratio charge utile/masse. En considérant en plus la capacité d’automatisation de toute ou partie des fonctions, en introduisant un certain degré d’autonomie dans les systèmes, le gain de surface couverte ou de temps de mission s’en trouve également augmenté. Cette logique se retrouve en particulier dans le Système de lutte anti-mines du futur (SLAMF) qui articule un drone de surface porteur avec un écosystème de drones sous-marins autonomes (AUV) de surveillance et de robots télé-pilotés (ROV) d’intervention. Le système multi-objets ainsi décrit maximise les capacités des différents mobiles, avec un AUV dont le principal atout est sa longue endurance en mission avec une certaine autonomie de traitement des informations et un ROV opéré par un humain pouvant descendre en grande profondeur. Toutefois, cette robotisation partielle de la fonction – les plongeurs-démineurs ne seront pas remplacés par le SLAMF, ils travailleront de concert avec lui – n’opère pas une révolution dans la manière de traiter les mines ; elle induit une meilleure performance et maximise l’emploi de capacités par nature limitées et hautement spécialisées.

Il reste 75 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

L’automatisation des activités navales

L’illusion de la masse et du gain RH

La question du droit des conflits armés

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Drones, C2, SLAMF, ROV, OODA

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.