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  • Revue n° 627 Janvier 2001
  • Plan Colombie : une solution pour la paix ?

Plan Colombie : une solution pour la paix ?

Pascal Drouhaud, « Plan Colombie : une solution pour la paix ?  » Revue n° 627 Janvier 2001 - p. 125-138

Deux ans et demi après avoir remporté l’élection présidentielle en faisant campagne sur le thème du changement et d’un retour à la paix civile, le chef de l’État colombien, Andrès Pastrana Arango a élaboré un programme global en faveur de la paix et du développement socio-économique de la Colombie.

Le plan pour la paix, la prospérité et le renforcement de l’État, plus connu sous le nom de « Plan Colombie », entend s’attaquer aux maux de la société colombienne afin d’édifier les bases solides d’un processus de paix qui tarde à se concrétiser. Sans nul doute, le Plan Colombie constitue-t-il une initiative courageuse du président Pastrana pour tenter de trouver une issue à un conflit interne qui frappe la Colombie depuis quarante ans. Aux 130 000 morts, doivent s’ajouter les milliers de disparus, un million de réfugiés, des milliards en destructions matérielles, autant de pertes grevant la réalisation des promesses de tous les présidents depuis quatre décennies, notamment en faveur de l’éducation et de la santé pour tous les Colombiens.

Dans un pays où le chômage frappe 20 % de la population, où la moitié des Colombiens vivent dans la pauvreté, la faiblesse de l’État, qui est pris en tenaille entre les agressions des narcotrafiquants dont les profits se chiffrent à 500 milliards de dollars par an, les violences contre les civils menées par les groupes paramilitaires, et la lutte armée des groupes de guérillas (1), n’est plus supportable. Certes, la société civile représentée par certains de ses membres au Parlement, marque sa lassitude et parfois sa colère envers un conflit qui s’éternise. Mais elle ne parvient pas à s’organiser en un front commun, apte à arrêter ou à tout le moins, freiner la violence qui paralyse l’économie du pays et ne favorise pas les investissements étrangers.

Devant cette situation, Andrès Pastrana a souhaité engager une offensive politique offrant les moyens de renforcer les structures de l’État, fragilisé par la corruption causée par les énormes profits des narcotrafiquants. Le Plan Colombie a pour motivation première de faire respecter la Constitution qui oblige l’État « à servir la communauté, à promouvoir la prospérité générale, garantir la réalisation des principes, droits et devoirs consacrés par elle, (…) à défendre l’indépendance nationale, maintenir l’intégrité nationale, garantir la coexistence pacifique et l’application d’un ordre juste ». Force est de constater que l’État colombien est incapable d’assumer la totalité de ses fonctions, ne serait-ce qu’en raison de la crise de crédibilité à laquelle il se heurte : la population doute de la probité des élus, et n’a pas confiance en son système judiciaire, sa police, ni son armée. Le Plan Colombie est une réponse globale à un problème général qui porte autant sur la notion de démocratie que sur l’organisation étatique, avec des incidences sur l’économie et la société. Le processus de paix occupe une grande part dans un programme ambitieux, dont le coût est évalué à 7,5 milliards de dollars, l’État colombien s’étant engagé à en fournir 4, la différence étant espérée principalement des États-Unis d’Amérique et de l’Union européenne.

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Plan de l'article

La situation générale de la Colombie

Une réponse politique à la crise : le Plan Colombie

Les 10 axes du plan

Un appel à l’appui international…

des États-Unis…

…et de l’Europe

Conclusion

 
 

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Colombie, Amlat, narcotrafic, drogue, FARC, ELN, Pastrana

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