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  • Revue n° 039 Août 1947
  • La stratégie soviétique et les percées profondes

La stratégie soviétique et les percées profondes

Henri-Albert Niessel, « La stratégie soviétique et les percées profondes  » Revue n° 039 Août 1947 - p. 182-197

Quand en juin 1941, le Reich attaqua par surprise l’U. R. S. S., les Allemands, espérant réaliser une fois de plus la guerre-éclair, opérèrent comme ils l’avaient fait en Pologne et en France. Ils étaient inférieurs en nombre à leurs adversaires, mais leurs troupes étaient de première qualité et parfaitement équipées. Ils infligèrent aux Soviétiques, beaucoup moins bien pourvus de moyens techniques, des pertes considérables, mais les immenses ressources en hommes de ceux-ci leur permettaient de combler facilement les vides avec des éléments de même valeur, tandis que peu à peu la qualité des troupes allemandes se rapprocha de la leur. D’autre part, la stratégie soviétique avait eu dès le début, pour fondement, un échelonnement profond alors que la stratégie de la guerre-éclair consistait surtout à employer, grâce au concours de l’aviation et des chars, un puissant élément de pénétration utilisant la majeure partie des forces. Cela permit, en 1941, aux Allemands de balayer tout devant eux, mais leurs profondes avances dans des directions divergentes amenèrent une énorme extension de leur front. Tout en menant une défensive active, à laquelle les chars prirent une grande part, pour ralentir les progrès allemands, les armées soviétiques battaient en retraite sur de nouveaux échelons stratégiques constitués au moyen de réserves amenées de l’arrière dans des zones choisies d’avance.

La résistance allait donc s’accroissant tandis que diminuaient les possibilités offensives des Allemands, gênés dans le fonctionnement de tous leurs services d’arrière par l’allongement de leurs lignes de communications et par le commencement des opérations de partisans. Les armées allemandes, bien que puissamment aidées par l’aviation et les chars, avaient progressé moins vite que Napoléon en 1812. Elles n’avaient pas réussi à désorganiser le front, et avaient toujours trouvé devant elles des réserves prêtes à la lutte et non des éléments épuisés. Leurs avances conjuguées de chars en vue d’obtenir des encerclements n’étaient pas parvenues à détruire leurs adversaires fortement échelonnés en profondeur qui attaquaient les chars allemands séparés de leurs soutiens tandis que les éléments menacés d’encerclement s’échappaient à marches forcées. Elles n’avaient pas pu réaliser la guerre-éclair.

Leurs ennemis guettèrent le moment propice pour passer à l’offensive stratégique. Celle-ci se produisit pour la première fois en avant de Moscou. Les Allemands avaient engagé dans la bataille, pour cette ville, trois armées blindées et deux armées normales : 51 divisions dont 13 de chars, 5 motorisées et 33 d’infanterie, avec l’appui d’une puissante aviation. Tandis que la défense à l’ouest de Moscou se raidissait de plus en plus et qu’après avoir enlevé une position, ils en rencontraient toute une série d’autres, ils étaient cependant parvenus à progresser par leurs ailes. Leur gauche atteignit Dmitrovo au nord de Moscou, tandis qu’au sud les Panzer du général Guderian contournaient Toula. Les Allemands voulaient agir concentriquement de trois directions contre la capitale mais ils se trouvèrent impuissants à réaliser ce plan. Ces attaques leur avaient déjà coûté très cher quand, le 6 décembre, le groupe d’armées du général Joukov, ayant reçu de très importants renforts, passa à l’offensive à son tour, appuyé par une puissante aviation et une artillerie supérieure en nombre. Le principal groupement allemand pris en flanc fut obligé de reculer ; des fractions importantes ayant leur retraite coupée furent anéanties. Le recul allemand dépassa, dans certaines directions 200 kilomètres. Dans ces opérations, des corps de cavalerie soviétiques avaient suivi et appuyé l’action des chars et talonné avec eux les Allemands en retraite.

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