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  • Revue n° 648 Décembre 2002
  • Tonkin, 1946-1954 - Artilleurs parmi les fantassins et les blindés

Tonkin, 1946-1954 - Artilleurs parmi les fantassins et les blindés

Michel Klen, « Tonkin, 1946-1954 - Artilleurs parmi les fantassins et les blindés  » Revue n° 648 Décembre 2002 - p. 195-196
Auteur(s) de l'ouvrage : Henri de Brancion Presses de la Cité ; 408 pages

Henri de Brancion est devenu l’un des grands spécialistes de la guerre d’Indochine, un conflit qu’il a décrit sous ses différents aspects dans de nombreux ouvrages publiés aux Presses de la cité : Commando Bergerol ; Indochine 1946-1953 (prix Raymond Poincaré en 1989) ; Diên Biên Phu, artilleurs dans la fournaise (prix Henri d’Orléans en 1993) ; Retour en Indochine du Sud, artilleurs des rizières, 1946-1951 (1999). Dans le nouveau document historique sur les opérations menées au Tonkin, il souligne le rôle particulier de l’artillerie dans la coopération interarmes qui s’est développée tout au long de ce conflit du Sud-Est asiatique.

À peine sortie des affres de la Seconde Guerre mondiale, l’armée française est engagée en Indochine, à douze mille kilomètres de ses bases. Un conflit qui comporta trois phases politico-militaires : la guerre larvée, la guerre coloniale et la guerre contre le communisme. Au cours de ces trois étapes qui saignèrent les forces françaises dans une quasi-indifférence de la métropole, le pouvoir politique ne parvint jamais à maîtriser cette nouvelle forme de guerre ; mais la France voulait-elle vraiment gagner cette guerre ? Le commandement en chef releva de neuf généraux, nommés par onze gouvernements successifs, alors qu’en face la direction politique fut assurée sans interruption par Hô Chi Minh et le commandement de l’Armée populaire vietnamienne par le général Giap. Cette donnée joua un rôle déterminant dans l’issue douloureuse et fatale de ce conflit atypique.

Non préparé à ce genre d’engagement, le contingent français subit d’abord des échecs tragiques et des lourdes pertes, en particulier le long de la RC4 et à Cao Bang. Un espoir de redressement apparut avec l’arrivée du général de Lattre à la fin de l’année 1950. Le haut-commissaire et commandant en chef des troupes donna notamment une impulsion au renseignement opérationnel en développant les missions de commandos spécifiques dont le personnel était en grande majorité autochtone. L’efficacité de ces « commandos noirs », qui n’opéraient pas en uniforme réglementaire, mais dans des vêtements inspirés de l’habillement traditionnel des nhaqués, fut renforcée grâce à des appuis fournis par des unités d’artillerie. Ces unités de feu détachaient auprès des groupes de choc et de recherche du renseignement des DLO (Détachement de liaison et d’observation) qui localisaient des objectifs justiciables de tirs d’artillerie. Cet épisode constitua l’une des nombreuses actions entreprises par l’artillerie dans le cadre de la coopération interarmes avec l’infanterie.

Tout au long de son récit, Henri de Brancion met en relief le rôle capital des canons dans les différentes batailles du Tonkin. Sur ce registre, les témoignages sont particulièrement démonstratifs. Parmi ceux-ci, il convient de mentionner l’article parut en novembre 1952 dans Indochine-Sud-Est : « Sans l’artillerie, le Delta serait aujourd’hui intenable car, bien souvent, à cause du plafond trop bas, l’aviation est dans l’impossibilité d’intervenir. Sans l’artillerie, des dizaines de tours tomberaient, des centaines de ponts et ponceaux sauteraient, des patrouilles ne rentreraient pas, des routes ne seraient plus praticables car seule l’artillerie est maintenant en mesure, contrôlant tous les points à l’intérieur du Delta avec au moins deux canons, de déclencher instantanément les tirs d’appui, de barrage, de protection, de harcèlement qui dix fois, vingt fois, cinquante fois par jour, sauvent la situation ».

Le général Giap comprit rapidement que son corps de bataille ne pouvait pas l’emporter de vive force dans le Delta en raison de la puissance des feux fournis par l’artillerie française. Le chef militaire vietnamien conçut alors une stratégie indirecte en attirant les forces mobiles françaises en Haute Région, loin de leurs bases, sur un terrain qui leur était défavorable. Les soldats français étaient ainsi vulnérables dans les montagnes, leurs forces étaient dispersées, le soutien de l’artillerie était limité en raison de la voûte végétale. Le Viet-Minh adopta le principe d’une guerre mobile dans des terrains difficiles et impraticables à l’artillerie pour miner la résistance de ses adversaires. Lorsque les unités vietnamiennes revinrent au principe de la guerre statique, ce fut dans la cuvette de Diên Biên Phu où les forces françaises furent neutralisées par les tirs incessants des canons adverses. Giap avait doté ses unités d’une artillerie performante. Au vu de ces événements, beaucoup de commentateurs estiment que c’est l’artillerie française au Tonkin qui a permis de redresser des situations critiques et que c’est l’artillerie vietnamienne qui a gagné la bataille de Diên Biên Phu, donc la guerre d’Indochine. Une arme des appuis feu particulièrement vénérée par le Viet-Minh, qui a réussi en fait à mettre hors du jeu l’artillerie française en pays thaï. Une artillerie française qualifiée par Giap comme « le moyen de défense le plus efficace ». ♦

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