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  • Revue n° 655 Juillet 2003
  • Politique et diplomatie - L'occupation de police

Politique et diplomatie - L'occupation de police

Philippe Moreau Defarges, « Politique et diplomatie - L'occupation de police  » Revue n° 655 Juillet 2003 - p. 154-162

L’occupation militaire fait partie des rapports entre entités politiques depuis l’aube de l’histoire. Traditionnellement l’occupation est un instrument, une expression de puissance. Avec la formation d’un ordre mondial démocratique, se développe l’occupation de police à des fins d’intérêt général : il s’agit de prendre en charge une population traumatisée et de la conduire vers la liberté et la prospérité. Or, quels que soient ses motifs et ses objectifs, une occupation reste une occupation, un « extérieur » s’imposant à un « intérieur ». Les changements majeurs concernant l’occupation intéressent peut-être moins ses buts que ses conditions. Un territoire occupé n’est plus isolé, ni isolable. L’occupant bute contre des contradictions sans bonne solution : faut-il imposer à un peuple ce qui est considéré comme le «bien» (économie de marché, démocratie...) ? Les occupations réussies ne sauraient être que des exceptions. Pourtant, sur une terre de plus en plus petite, de plus en plus interdépendante, les occupations sont appelées à se multiplier, toute zone abandonnée pouvant servir de refuge aux activités les plus dangereuses : trafics, caches d’armes de destruction massive, terrorismes...

Parmi les très nombreuses leçons de l’affaire irakienne figure l’extrême difficulté ou même la quasi-impossibilité d’occuper militairement un pays aujourd’hui. Pourtant la victoire des forces américano-britanniques a été rapide et incontestable. Depuis ce succès, l’occupation de l’Irak est un cauchemar : troupes dépassées par leurs tâches de maintien de l’ordre et de remise en route de la vie quotidienne ; absence de relais irakiens crédibles ; développement d’une délinquance multiforme, facilitée par le commerce de toutes sortes d’armes ; population de plus en plus agressive ; utilisation par des mouvements chiites de ces désordres pour établir leur administration… Derrière cette question bien spécifique de l’Irak, se dessine un enjeu plus global, celui des paradoxes de l’occupation militaire ou plus précisément de l’occupation de police aujourd’hui.

Occupation, entre force et légitimité

Peut-être définie comme occupation militaire « la présence, en pratique, prolongée, de forces militaires d’un État sur tout ou partie du territoire d’un autre État » (1). Une occupation militaire peut résulter, aujourd’hui, aussi bien de motifs nationaux ou impériaux classiques (contrôler une région à la suite d’une victoire ; s’emparer d’une région, la dominer et l’exploiter), que de raisons très nobles (sauver une population en péril, éliminer un régime cruel). Il reste qu’une occupation est toujours un « extérieur » tentant d’imposer sa volonté à un « intérieur », par une implantation pour une période indéterminée.

« L’occupation peut être conventionnelle, donc consentie, ou unilatérale, donc imposée » (2). Dans la première catégorie, se trouvent celles résultant d’armistice, garanties d’exécution d’un traité de paix ; dans la deuxième, les occupations de guerre.

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Plan de l'article

Occupation, entre force et légitimité

L’occupation de police

Le besoin d’occupation

Le refus de la population

Se faire accepter

Y a-t-il des occupations réussies ?

Occupation militaire

Colonisation

L’après-guerre

Proche-Orient

En quoi la problématique de l’occupation change-t-elle ?

Les contractions bizarres de l’espace et du temps

Une présence extérieure multiforme et contradictoire

Un occupé subrepticement mondialisé

Un occupant piégé par ses dilemmes

Un avenir chaotique pour l’occupation de police

 
 

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