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  • Revue n° 683 Février 2006
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Revue des revues

Jean Rives-Niessel, « Revue des revues  » Revue n° 683 Février 2006 - p. 167-169

• Europaïsche Sicherheit, n° 11/2005 : « Un ministre s’en va ».

R. Clement approuve que la récente réunion du commandement ait salué P. Struck d’une « ovation debout » sans précédent, mais bien méritée.

Acceptant à contrecœur, par devoir, le poste de la Défense, il a magnifiquement rempli sa fonction. Il avait compris qu’une suite de réformes mal coordonnées n’était plus à la hauteur de l’enjeu. Son concept de Transformation globale revêtait une quintuple dimension : politique, pour répondre aux menaces nouvelles et y adapter l’outil ; sociétale, car elle prend en compte l’évolution de la société et de l’économie et en fait profiter les forces armées ; technologique, en exploitant au fur et à mesure les percées techniques ; innovante, par l’emploi de procédés modernes d’acquisition et de gestion ; psychologique, car c’est la mentalité des militaires qu’il fallait transformer.

Se donner totalement à sa tâche et y faire adhérer le personnel a exigé de lui des efforts constants. Si le but n’est pas encore totalement atteint, le terrain a été sérieusement déblayé : forces réorganisées en trois catégories (intervention, combat de haute intensité ; stabilisation ; soutiens) ; création d’une base des forces armées assurant de façon inter-armées l’organisation territoriale et l’essentiel de la logistique ; refonte du stationnement (l’entraînement en est amélioré, moins de mutations individuelles futures).

P. Struck a même pris une « position quasi idéologique » (sic) en publiant ses « Lignes directrices de politique de défense ». Elles auraient dû servir de canevas à un texte gouvernemental incluant la part des autres ministères ; la dissolution brusquée du Bundestag ne l’a pas permis. De même, la parution du Livre blanc prévu pour le cinquantenaire de la Bundeswehr a été suspendue, faute de la nécessaire approbation parlementaire.

P. Struck a montré qu’il savait s’informer, écouter, avant de décider : initialement prévenu contre le service obligatoire, on lui a démontré son importance et il en est devenu le plus chaud partisan. Son succès est d’avoir bien assimilé « l’âme de la Bundeswehr » ; il n’en a pas été le « lobbyiste », pas plus que celui du SPD dans celle-ci ; il a été totalement loyal à ses subordonnés comme à la coalition dont il faisait partie : il a clairement indiqué ce dont les armées avaient besoin pour fonctionner. Lorsque M. Eichel lui a imposé des coupes douloureuses dans son budget, il n’a pas fait d’esclandre, mais a ensuite obtenu de lui que ce budget augmente lentement à l’avenir, gage que la planification sera tenue et l’efficacité des forces progressivement améliorée ; un accord que M. Steinbrück aux Finances et M. Jung à la Défense devraient respecter.

Avant P. Struck, certains ministres ont été chéris par la Bundeswehr, M. Wörner à sa naissance, G. Leber un peu plus tard. On disait d’eux « ce sont des ministres du soldat ! » ; P. Struck en sera sûrement. Sans se prendre pour un théoricien de la sécurité ni pour un homme politique-stratège, « il était toujours là pour ses soldats », très au fait de leurs intérêts et de leurs sentiments. Bref, « c’était quelqu’un avec qui le soldat boirait bien une bière ». À son départ, on peut dire que, tout bien pesé, avec Peter Struck, « la Bundeswehr était en de bonnes mains ». Son nouveau poste de chef du groupe SPD au Bundestag aura une importance particulière dans la conjoncture actuelle.

• « Perspectives politiques et stratégiques de la Russie ».

Journaliste indépendant, le colonel (er) W. Schelling critique l’irréalisme de deux courants de base chez les analystes allemands. L’un reproche à la Russie de refuser les recettes que lui prodiguent les démocraties occidentales ; l’autre affirme qu’après avoir perdu son glacis occidental, Moscou n’a qu’une alternative : s’adapter aux changements géopolitiques en Europe ou s’enfermer dans un isolement nationaliste sans issue. C’est méconnaître l’essence même du pouvoir dans la Fédération russe.

En décembre 1999, V. Poutine déclarait que « la Russie a été une puissance mondiale ; elle doit en redevenir une ». Depuis, il s’attache à lui en donner les moyens avec pragmatisme et détermination : consolider son pouvoir à l’intérieur, entamer la lutte pour regagner une position-clé dans la communauté internationale.

Après la gabegie eltsinienne et le naufrage de l’économie russe, V. Poutine recourt sans faiblesse, ni scrupules, aux méthodes éprouvées d’un autoritarisme centralisateur. Le nationalisme russe et l’appui de l’influente Église orthodoxe facilitent sa tâche. Les « organes de force » ont retrouvé leur puissance. V. Poutine dispose à la Douma d’État d’une majorité des deux tiers. La plupart des médias ne laissent la parole qu’aux amis du président. Celui-ci a réglé le problème de la propriété de la terre et du sous-sol. Les oligarques susceptibles de lui faire de l’ombre ont des ennuis judiciaires. Les industries pétrolière et gazière (1) se réorganisent dans un sens favorable au Centre et, simultanément une amnistie s’efforce de faire rapatrier les 200 milliards de dollars partis subrepticement. En revanche, on a évité soigneusement de décourager les investissements étrangers, toujours aussi nécessaires, tandis que les gouverneurs de région voient leurs prérogatives rognées au profit du gouvernement central. L’économie est convalescente : le PIB augmente de 7 % par an depuis trois ans. Le retour à la « voie russe » d’organisation de l’économie, de la société et de l’État se montre efficace.

V. Poutine est tout aussi résolu à briser les tendances séparatistes relevées dans des ethnies non-russes, souvent en rapport avec le développement de l’islamisme militant, voire des actions d’Al-Qaïda. On attendra sans doute encore longtemps avant que la Tchétchénie puisse obtenir quelque autonomie en échange de l’acceptation de rester dans la Fédération de Russie.

Faire de celle-ci « une force dirigeante dans un monde futur qui sera multipolaire » est un objectif encore lointain : V. Poutine n’est pas parvenu à empêcher Baltes, Polonais, etc. de rejoindre l’Otan et l’UE ; il a dû tolérer l’intrusion militaire américaine au cœur de l’Asie centrale ; l’arrivée dans son « étranger proche » de « révolutions-fleurs » l’a considérablement irrité et il n’épargnera aucun effort pour que cette situation ne se reproduise pas ailleurs, en Azerbaïdjan, Moldavie… Il pèsera sur tous les leviers possibles.

Les dirigeants russes ne sont pas prêts à tolérer des critiques étrangères officielles sur leur politique intérieure. Tout montre, au contraire, qu’ils ne reculeraient pas devant des risques de conflits s’ils estiment ceux-ci nécessaires pour remettre en ordre leur État, ou utiles pour améliorer leur position internationale.

« C’est sur cet arrière-plan de divergences politiques et d’avantages offerts par un partenariat que le gouvernement allemand doit poursuivre une politique réaliste, guidée par son froid intérêt ». Si les bonnes relations germano-russes méritent d’être approfondies, il serait peu judicieux d’écouter les politologues et les groupes qui demandent à la Russie de se conformer aux normes démocratiques européennes, ou d’appuyer les diatribes antirusses de médias à propos de la Tchétchénie. Les sociologues et politiciens russes qui condamnent sans ambages les méthodes de V. Poutine ne représentent qu’une petite minorité. La spécificité politique russe mérite d’être respectée et la stabilité du régime confortée.

« Le marché russe s’avère attractif pour nombre d’entreprises allemandes productrices d’équipement, ou de services industriels. Davantage d’engagement de leur part contribuerait à consolider et à accélérer la mutation en cours de l’économie russe. L’augmentation des salaires fera surgir là-bas des besoins nouveaux qu’elle est apte à satisfaire. Vu les perspectives politiques et stratégiques actuellement favorables en Russie, promouvoir ce genre d’évolution est une tâche importante de la politique allemande ». ♦


(1) À ce propos, la décision américaine de construire l’oléoduc Bakou/Ceyhan qui contourne la Russie la prive de rentrées importantes, mais le gazoduc sous la Baltique décidé avec Schröder ôte à l’Ukraine des possibilités de chantage en cas de difficultés entre Kiev et Moscou.

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