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  • Revue n° 068 Mars 1950
  • Correspondance - La défense de l'Europe occidentale

Correspondance - La défense de l'Europe occidentale

Egarteler, « Correspondance - La défense de l'Europe occidentale  » Revue n° 068 Mars 1950 - p. 338-339

À propos de l’article du général Gérardot dans la Revue de Défense nationale d’octobre 1949 (p. 291).

Avant d’étudier le « fond » de cet article, il est nécessaire de remarquer qu’il n’est pas convaincant.

Au début, le lecteur pense à un travail relatif aux premiers jours ou aux premières semaines d’un conflit. Et c’est bien le problème qu’il voudrait savoir résolu. Or, les exemples qui suivent sur le débarquement en Normandie, sur l’offensive des Ardennes et les citations accumulées entre les pages 15 et 22, ne démontrent que l’importance moderne de l’Armée de l’air, ce que personne ne conteste.

1° Pour nous le problème posé est celui qui est exprimé à la page 4.

« Mais au début, comment résister au premier assaut, comment arrêter les colonnes ennemies ? »

Tous les procédés de « freinage » de ces colonnes sont admissibles, ce sont les procédés de la « guerre en surface ». Cependant ne pas trop compter sur l’allongement des lignes de communications entre l’Elbe et Brest dans un pays tempéré.

2° On conçoit parfaitement la nécessité d’acquérir un « degré raisonnable » (p. 6) de supériorité aérienne par la destruction de l’aviation ennemie au sol et dans les airs. Mais pourquoi paralyser l’Armée de terre pendant cette action ? (p. 4 et 6). Peut-être au nom du principe de la concentration des efforts, qui exige l’intervention combinée des moyens aériens et terrestres ; il serait bon alors de rappeler ce principe pour la clarté de l’exposé.

Et ce que l’on voit mal c’est la raison pour laquelle l’Armée de terre resterait immobile ou défensive pendant que l’Armée de l’air aurait acquis une supériorité locale, en deçà du front aérien (p. 9). Certes, il est prévu (p. 11) une intervention aérienne au profit des éléments terrestres mais en cas de crise seulement et au détriment sans doute de l’action aérienne entreprise.

Il reste bien entendu que les objectifs aériens seront soigneusement choisis au nom du rendement immédiat (infrastructure aérienne, communications) et que les objectifs du type ville, voire usines seront écartés du programme au début d’un conflit.

Dans ces conditions, il sera sans doute possible d’accorder quelques « secours » à l’Armée de terre.

3° Il paraît prudent de n’être pas trop absolu de peur de dépasser le but poursuivi. Quand l’auteur affirme (p. 2) que la guerre de demain ne sera pas une guerre à base d’opérations terrestres, il veut sans doute dire qu’il n’y aura pas d’opérations terrestres possibles sans appui d’actions aériennes. Et sous cette forme, personne ne le contredira. Mais son expression aurait condamné Mao-Tsé-Tung à l’immobilité… Cas particulier dira-t-on ? Peut-être, mais la guerre n’est faite que de cas particuliers…, généralement imprévus dès le temps de paix.

4° Enfin, si nous appliquons les idées de l’auteur au cas de la France, puissance occidentale terrestre essentielle, est-il prudent de consacrer la majorité du budget à l’aviation que son industrie ne paraît pas capable d’équiper, en quantité, avant de longues années ? Cette tendance est d’autant plus ambitieuse que nous lisons (p. 14) « …donner à notre pays une Armée de l’air comparable en qualité à celle de notre adversaire éventuel ? » Donc une Armée de l’air comparable à la portion de l’armée de l’air russe non distraite par les actions américaines au Caucase et dans les complexes sibériens. N’est-ce pas déjà trop ambitieux ?

À mon avis, la discussion sur le plan des idées doit être « assise » sur le plan des possibilités, précaution sans laquelle il n’est aucune réalisation viable. ♦

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