Version élargie d’un exposé effectué en russe au Kyrgyzstan, le 21 octobre 2008, à l’ouverture du forum de la Fondation franco-suisse pour le progrès de l’homme (FPH), consacré à l’avenir de l’Asie centrale et à l’éthique de ses forces armées.
L'avenir de l'Asie centrale : du prévisible au souhaitable
The future of Central Asia: from the predictable to the desirable
This is an enlarged version of a presentation given in Russian in Kyrgyzstan on 21 October 2008 at the opening of the forum of the Franco-Swiss Foundation for Human Progress (FPH) dedicated to ‘the future of Central Asia and the code of ethics for its armed forces’.
Même si les perspectives de l’Asie centrale, riche en hydrocarbures, en uranium comme en or, sont prometteuses, son avenir demeure préoccupant. Cette situation est due aussi bien aux menaces environnantes qu’à l’étroitesse de vue de certains de ses dirigeants repliés sur leurs réalités nationales. En fait, la seule voie de salut pour le Turkestan au moins occidental (1) — et pour le maintien de son indépendance — passe par l’apparition d’une solidarité entre ses États, voire d’une confédération centre-asiatique. On est encore loin du compte. Certains signes récents n’en dénotent pas moins la prise de conscience d’une communauté de destin traduite en volonté de rapprochement.
Chances actuelles de l’Asie centrale
Depuis le Xe siècle et ce sommet de l’histoire centre-asiatique que fut l’empire des Samanides (2), jamais les chances de l’Asie centrale n’ont été meilleures.
Les ressources en gaz et pétrole de la Caspienne mais aussi d’autres zones, dont la prospection commence à peine, assurent aux Kazakhs et Turkmènes des revenus élevés pour au moins cinquante ans.
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