Les réseaux « pair-à-pair » (peer-to-peer) permettent à des millions d’internautes d’échanger des fichiers de toutes tailles et de tous genres. Les pouvoirs publics ont donc renforcé les moyens pour progressivement faire respecter les conditions légales de diffusion de certains contenus. Or, les réseaux sociaux à la Facebook, introduisent un nouveau modèle qui permet de protéger l’anonymat des utilisateurs transférant des données et de préserver la confidentialité des échanges, qui peuvent ainsi se faire en toute impunité.
Les réseaux sociaux au secours des réseaux « pair-à-pair »
Social networking comes to the aid of peer-to-peer networks
‘Peer-to-peer’ networks enable millions of Internet users to exchange files of any size and all types. The authorities have increased their efforts to ensure that the legal requirements for the transmission of certain contents are respected. However, another type of social networking, of the Facebook type, works in a different way, enabling the anonymity of users swapping data to be protected, and the confidentiality of exchanges to be preserved, so that they can be carried out with complete impunity.
En 1999, la société Napster lance un nouveau service sur Internet : en utilisant le logiciel mis à leur disposition, les internautes peuvent s’échanger des fichiers musicaux directement entre eux, en utilisant le site Internet de Napster comme intermédiaire. C’est la naissance du « pair-à-pair » (peer-to-peer – P2P), c’est-à-dire l’échange direct de ressources entre internautes.
C’est une révolution dans un monde où le paradigme dominant est celui du client-serveur : ainsi, jusqu’alors, les seules ressources disponibles étaient celles fournies par les serveurs web. Rapidement, des millions d’internautes se mettent à utiliser le service d’échange de Napster. Après une longue série de procès, le site ferme finalement en 2001, après son rachat par une major de disque.
Toutefois, le « pair-à-pair » n’est pas mort. Immédiatement, plusieurs réseaux (Kazaa, Gnutella, DC) voient le jour, avec une caractéristique commune : l’exemple de Napster leur a montré que dépendre d’un site central rendait le réseau fragile ; les nouveaux réseaux sont donc complètement distribués, ils ne dépendent d’aucune infrastructure pour fonctionner et ils s’auto-organisent en fonction des connexions et déconnexions des utilisateurs.
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