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  • Revue n° 731 Juin 2010
  • Marine - La féminisation de la force sous-marine suédoise

Marine - La féminisation de la force sous-marine suédoise

Lars Wedin, « Marine - La féminisation de la force sous-marine suédoise  » Revue n° 731 Juin 2010 - p. 169-170

Dans un article intitulé « La place des femmes dans les armées » (1), Michel Klen explique que seuls le Canada et la Norvège « ont tenté une expérience militaire au féminin sous la surface de l’eau ». Pourtant, la Marine suédoise a affecté des femmes à bord de ses sous-marins dès 1990. Aujourd’hui, il y a même une femme qui en commande un. Il s’agit du capitaine de corvette Paula Wallenburg qui commande actuellement le HMS Södermanland.

La force sous-marine suédoise

Le premier sous-marin suédois était le Hajen en 1904. À compter de cette date, les sous-marins ont joué un rôle clef dans la défense suédoise. Pendant la guerre froide, leurs missions principales étaient le renseignement près de la côte de l’ennemi potentiel (URSS), l’attaque des transports amphibies et la pose de mines ; et à partir des années 80, la guerre anti-sous-marine est devenue une mission importante.

Aujourd’hui, les sous-marins suédois sont parmi les meilleurs pour la guerre côtière, dans les petits-fonds. Entre 2005 et 2007, la Marine américaine a d’ailleurs affrété le HMS Gotland et son équipage comme entraîneur de ses forces navales dans le Pacifique. Le résultat a été très probant soit dans des situations de duel avec les unités de lutte anti-sous-marine américaine, soit dans des opérations de coopération. La petite taille du bateau, son agilité, sa furtivité et son comportement tactique peu prévisible en ont fait un adversaire redoutable. Le commandant Wallenburg y servait d’ailleurs pendant cette période comme chef opérations.

La force sous-marine suédoise comprend quatre sous-marins. Le gouvernement vient de décider la prolongation de vie de deux d’entre eux ainsi que la commande de deux nouvelles unités. Ils seront construits, comme presque tous leurs prédécesseurs, à Kockums en Suède. Leurs missions, traditionnelles, sont surtout le renseignement, la surveillance de zones et des opérations dites spéciales. Une mission typique dure jusqu’à 25 jours. Un équipage se compose de cinq officiers et vingt officiers mariniers et matelots. Ils sont logés selon le principe dit de « bannette chaude » ; c’est-à-dire que l’un est au travail quand l’autre se repose !

La féminisation

La féminisation des forces armées suédoises a commencé dans le milieu des années 80. Aujourd’hui, 5 % des officiers environ sont des femmes, y compris dans la Marine. Au début, les métiers de pilote, de sous-marinier et de plongeur ne leur étaient pas ouverts. La raison en était une inquiétude des dangers physiologiques potentiels pour une femme enceinte. Ces restrictions ont été levées et les premières femmes ont commencé à servir sur les sous-marins en 1990. Les premiers officiers ont été affectés en 1994 et chaque année deux matelots et entre deux et cinq officiers féminins embarquent sur les sous-marins.

Évidemment, l’arrivée des femmes dans le monde très masculin des sous-mariniers ne s’est pas faite sans problème. Cependant, il s’agissait plutôt de réticences culturelles car la Marine n’a jamais considéré les questions d’hygiène comme un problème. D’ailleurs, les Suédois ne sont pas très prudes ; sur un sous-marin, chacun porte en permanence la même combinaison de sécurité. De plus, les femmes suédoises n’acceptent en général aucune forme de discrimination. La solution des problèmes rencontrés a été recherchée dans un commandement sûr et clair ainsi que dans la promotion de valeurs humaines et d’attitudes professionnelles de dédramatisation des tensions. Un problème plus réel est la résistance physique. Le travail à bord est pénible et chaque membre d’équipage doit pouvoir manipuler de lourds équipements de sécurité et venir au secours de ses camarades. Les femmes, comme les hommes, s’y entraînent régulièrement. La femme, souvent plus petite que l’homme, a une vie un peu plus facile dans des milieux aussi confinés !

En fait, la Marine suédoise constate que la féminisation a eu des effets plutôt positifs. En premier lieu, grâce à la perspective tactique élargie que procure la combinaison des aptitudes masculines et féminines. En second lieu, la présence des femmes a contribué à créer une ambiance plus détendue, avec comme résultat observé des équipages mixtes vus comme plus efficaces. La féminisation participe de l’excellence de l’arme sous-marine suédoise. Le commandant Wallenburg a dix ans d’expérience sous-marine. Elle ne voit pas son rôle différemment de celui d’« un pacha » masculin : former un équipage entraîné, mener à bien ses missions par un style de commandement efficace. ♦


(1) Revue défense nationale, janvier 2010, p. 50.

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