Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 608 Avril 1999
  • L'OSCE et la démocratisation de la Biélorussie

L'OSCE et la démocratisation de la Biélorussie

Victor-Yves Ghebali, « L'OSCE et la démocratisation de la Biélorussie  » Revue n° 608 Avril 1999 - p. 114-126

L'auteur nous présente le bilan, nuancé, des efforts de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe au profit de la démocratisation en Biélorussie (Belarus).

Depuis 1994, année de l’organisation de sa première élection présidentielle en tant qu’état indépendant, la Biélorussie  — aujourd’hui Bélarus — n’a cessé de défrayer la chronique en Europe (1). En effet, les élections en question portèrent au pouvoir, avec plus de 80 % des voix, un ex-commissaire politique et directeur de kolkhoze : le populiste Alexandre Loukachenko. À peine intronisé, celui-ci se manifesta comme un authentique homo sovieticus : il décida de faire rétablir le drapeau soviétique (toutefois allégé de la faucille et du marteau), d’attribuer au russe le statut de langue officielle au même titre que celle de sa république, de pousser celle-ci dans la voie de l’intégration avec la Fédération de Russie et de dénoncer le projet d’élargissement de l’Otan. En 1996, aux fins d’inverser en toute discrétion le cours du timide processus de démocratisation et de transition vers l’économie de marché amorcé jusque-là dans le pays, il s’arrogea les pleins pouvoirs. En 1998, le nouveau régime manifesta sa désinvolture à l’égard des règles et usages internationaux en procédant à l’expulsion (opérée en violation de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques) d’une vingtaine d’ambassadeurs occidentaux du complexe résidentiel de Drozdy qu’ils occupaient légalement, mais que le président de la République avait décidé de rattacher au domaine de la présidence.

La dérive politique du Bélarus ne pouvait laisser indifférentes les diverses organisations intergouvernementales concernées par le respect des droits de l’homme et des principes de l’état de droit sur le continent. Dès l’automne 1996, l’OSCE exprima ses préoccupations au sujet de la détérioration de la démocratie dans le pays et proposa au gouvernement de Minsk ses services en vue de l’aider à remédier à la situation. Pour sa part, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe prit, en janvier 1997, la décision de suspendre le statut d’« invité spécial » qu’elle avait accordé au Bélarus dans la perspective d’une future admission.

Au même moment et plus concrètement, l’Union européenne envoya sur place (avec l’accord des autorités officielles) une mission d’enquête dirigée par Arie Kosto, ex-ministre néerlandais de la Justice ; au vu des conclusions alarmantes de la mission, la présidence de l’Union désigna M. Kosto lui-même comme son représentant spécial permanent auprès du Bélarus (avril 1997). En fait, l’Union européenne escomptait bien assurer elle-même la résolution du problème avec l’appoint du Conseil de l’Europe et de l’OSCE. Un tel scénario se révéla vite irréalisable : la non-appartenance du Bélarus à l’Union européenne et au Conseil de l’Europe limitait par définition les capacités de pression et, partant, la portée des initiatives émanant de ces deux organisations. En revanche, l’appartenance du Bélarus à l’OSCE (depuis janvier 1992) offrait de meilleures perspectives de dialogue et d’intervention. Ainsi, à la suite de ses démarches discrètes mais fermes, l’OSCE obtint, à la fin de 1997, l’autorisation d’établir à Minsk un organisme permanent spécialement chargé d’épauler et de surveiller le processus de démocratisation. On se propose ici de décrire les difficultés qui entourèrent la création du Groupe consultatif d’observation de l’OSCE au Bélarus, d’analyser le rôle exercé jusque-là par celui-ci et, enfin, de s’interroger sur l’avenir du pays dans la perspective du projet d’union Bélarus-Russie.

Il reste 88 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

La création du groupe consultatif d’observation au Bélarus

Le rôle du groupe consultatif d’observation au Bélarus

L’avenir du Bélarus

Conclusion

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

OSCE, Biélorussie/Belarus, Alexandre Loukachenko, groupe consultatif d’observation

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Novembre 2025
n° 884

La Charte de Paris (1990), une ambition déçue - Adapter nos armées pour faire la guerre

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

18-11-2025

Nomination de Patrick Pailloux à la tête de la DGA

13-11-2025

Tir d’évaluation des forces (TEF) du missile stratégique ASMPA-R par la Force aéronavale nucléaire

04-11-2025

Forces armées en Guyane : décès d’un militaire engagé dans l’opération Harpie

28-10-2025

Renforcement des capacités de surveillance de l’espace : la DGA commande à Thales le radar Aurore

28-10-2025

Mise en service opérationnel du missile M51.3

20-10-2025

L’Auguste Techer, 3e Patrouilleur outre-mer (POM) de la Marine nationale, admis au service

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.