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  • Revue n° 737 Février 2011
  • Méditerranée et Moyen-Orient 2011 : crises de pouvoirs

Méditerranée et Moyen-Orient 2011 : crises de pouvoirs

Fadi Assaf, « Méditerranée et Moyen-Orient 2011 : crises de pouvoirs  » Revue n° 737 Février 2011 - p. 113-118

De ce tour d’horizon détaillé des postures stratégiques des pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, il ressort nettement que l’incertitude et l’instabilité politique qui les caractérise procèdent directement de crises de leadership ou de fragilités institutionnelles qui obèrent de nombreuses relèves de génération au pouvoir.

Mediterranean and Middle East 2011: regime crises

This highly detailed overview of the strategic postures adopted by Middle Eastern and North African countries reveals clearly that the uncertainty and political instability that characterise them arise directly from the leadership crises or institutional instabilities that burden the many generations who follow each other in government.

  Article available in english version 

Les pays arabes, l’Iran et la Turquie, vivent unanimement des crises de pouvoir ou des crises institutionnelles, d’une manière plus ou moins ouverte et plus ou moins latente. Certes tous ces pays ne connaissent pas le même degré d’instabilité politique actuellement ; certains sont annoncés comme « en voie de disparition » comme le Soudan susceptible d’être divisé, d’autres sont « en chantier » pour réformer leur constitution comme la Turquie, le Yémen, ou le Liban ou encore la Libye qui espère se doter enfin d’une Constitution ; certains de ces pays vivent une crise de régime, et leurs institutions sont bloquées par des départs annoncés à la tête de l’État. Bref, la plupart de ces pays sont en crise, chacun à sa façon et à des degrés différents. Il est utile de faire le point sur les évolutions en cours, ou attendues au courant de l’année qui commence, au niveau de l’ensemble de ces régimes, afin de mieux cerner les risques d’instabilité dans la région.

Après neuf mois de blocage, l’Irak a finalement un nouveau gouvernement, présidé par Nouri al-Maliki mais qui porte en son sein une série de handicaps qui annoncent autant de difficultés à venir lors du partage des droits et des devoirs entre les diverses communautés et tendances politiques. L’échéance du retrait américain doit pousser à des arrangements régionaux, impliquant la Turquie, l’Iran, la Syrie, l’Arabie saoudite et l’Égypte, afin d’espérer stabiliser l’Irak. Cela impliquera forcément une contribution américaine directe, alors qu’Al-Qaïda continue de sévir dans ce pays qui connaît une radicalisation évidente d’une partie de la communauté chiite également. La priorité du gouvernement de Nouri al-Maliki sera la sécurité (concorde nationale, renforcement des capacités des forces armées et de sécurité, préparation du retrait des forces américaines), le pétrole, les services publics (y compris l’électricité, les transports, la lutte contre la pauvreté), ce qui sous-entend nécessairement une meilleure redistribution des richesses entre Irakiens et un rééquilibrage indispensable des relations régionales de l’Irak. Les grands axes de l’action gouvernementale comprendront aussi la réforme de la Constitution, l’adoption d’une loi électorale équitable et d’une loi pour les partis politiques, la réforme de la justice, et la relance économique y compris la relance des exportations pétrolières, etc.

En Iran, c’est la préparation des élections législatives en juin 2012 puis la prochaine présidentielle en 2013, qui risque de marquer la vie politique au cours de l’année à venir. Le ministre des Affaires étrangères Muttaqi, évincé sans préavis, aurait payé prématurément le prix de cette course à la présidence, alors que le président Mahmoud Ahmadinejad pourrait être de plus en plus tenté de s’accrocher au pouvoir. Ahmadinejad, qui peut prétendre à une certaine légitimité politique par les urnes, même si elle peut lui être contestée, fait preuve aussi d’un pragmatisme certain dans sa politique extérieure y compris dans son volet nucléaire. Mais il risque, en s’éloignant de la référence absolue que constitue l’autorité religieuse et politique du Guide de la Révolution, Ali Khamenei, d’irriter encore plus le clergé, d’autant qu’il multiplie ses références au Mahdi dont il attend le retour avec tout ce que cela signifie au niveau de l’organisation des pouvoirs politique et religieux et des rapports entre les deux pouvoirs. Ahmadinejad a déjà son dauphin pour la présidence, son chef de cabinet et conseiller Mashaei, qui entretient avec l’ayatollah Khamenei de mauvais rapports. Mais on ne peut pas exclure un amendement forcé de la Constitution par Ahmadinejad pour maintenir ses propres chances de se succéder à lui-même.

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