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  • Revue n° 125 Mai 1955
  • Défense aéro-nucléaire

Défense aéro-nucléaire

Pierre-Marie Gallois, « Défense aéro-nucléaire  » Revue n° 125 Mai 1955 - p. 603-613

Puissance de destruction et moyen de véhiculer le feu ont longtemps formé une combinaison dont les deux termes évoluaient presque parallèlement en fonction de progrès techniques relativement lents et affectant tantôt le véhicule et tantôt l’explosif. L’aviation accentua considérablement la part du véhicule et, jusqu’à Hiroshima, la deuxième guerre mondiale aboutit à une relation nouvelle entre les deux termes de la combinaison. Sous ses formes initiales, la bombe atomique vient de bouleverser de fond en comble ces données en accroissant quasi démesurément la part de l’explosif. Avec ses récents développements, obus 280mm, tête explosive d’engin, ou bombe miniature, elle va jusqu’à banaliser le véhicule qui la transporte.

Le bombardier Halifax en service à la fin des dernières hostilités pouvait aller déverser 4 tonnes de projectiles — 3 tonnes d’explosif au T. N. T. — à quelque 1.200 kilomètres de sa base. Dans son devis de poids, le constructeur de l’appareil avait consacré 6.500 kilos au carburant et 4.000 kilos à l’explosif. Les dimensions de l’appareil dépendaient de certains facteurs au nombre desquels figurait le volume d’une soute capable de contenir des bombes à explosif « chimique ». À partir du moment où un projectile possédant une puissance plusieurs milliers de fois plus grande n’a plus qu’un poids et qu’un volume négligeables, l’importance quantitative et les caractéristiques du véhicule peuvent être complètement modifiées.

Il suffit d’un seul appareil porteur d’un projectile atomique pour exercer des ravages très supérieurs à ceux qu’infligeait jadis une formation de plusieurs centaines de bombardiers attaquant à la bombe « conventionnelle ». Pour la destruction d’un objectif déterminé, quelles qu’en soient les dimensions, l’addition de nombreux véhicules porteurs n’est plus nécessaire. Quant au véhicule aérien lui-même, quant à l’avion, ou bien le carburant est substitué à l’explosif et le rayon d’action est augmenté d’autant, ou bien la miniaturisation du nouveau projectile concourt à la contraction des dimensions du nouveau bombardier. Hier, à la conception d’un avion de bombardement, il fallait tenir compte, en poids et en dimensions, de deux constantes : les équipements de navigation et de visée et les projectiles, et d’une variable : le carburant. En vue d’obtenir un effet de destruction déterminé, l’on pouvait aussi faire varier, de manière correspondante, projectiles et carburant, perdre sur le tonnage des premiers et gagner sur l’autonomie en augmentant toutefois le nombre des unités assaillantes. Maintenant, une fois satisfaits, les impératifs de la navigation et du tir sans visibilité, le tonnage ne croît qu’avec le carburant, c’est-à-dire avec le rayon d’action recherché. Si l’on accepte la servitude du mauvais temps, le monoplace de chasse devient un bombardier tenant sous menace la portion de territoire couverte par son rayon d’action. Dans le cadre d’un théâtre d’opérations relativement limité en dimensions comme celui de l’Europe occidentale, les chasseurs-bombardiers F. 84, F. 86.H et même les « intercepteurs » F. 86, Hunter ou Mystère IV peuvent être les véhicules de projectiles atomiques. En admettant les restrictions d’autonomie et de conditions atmosphériques, le nouveau « bombardier » a même acquis une performance essentielle : la vitesse. Sur courte et moyenne distance il n’en est que plus redoutable.

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