L’arme blindée à l’ère atomique
La Division Mécanique Rapide (D.M.R.) continue, depuis sa création, à faire l’objet de controverses passionnées. Partisans et adversaires se disputent à l’envi sur les missions qu’elle peut remplir, sa structure et son emploi. Hérétiques, certains de ses amis lui portent plus de tort que ses détracteurs les plus farouches. À l’origine de ces désaccords ou de ces déviations, on trouve l’ignorance, l’oubli ou l’incompréhension des idées qui ont présidé à l’élaboration de cette formule. En outre, fait de nature à aggraver la confusion, certaines de ces idées furent mystérieusement reniées à la minute même où la mise en application fut décidée. Aussi ne semble-t-il pas inutile, pour éclaircir un peu le débat, de reprendre en le précisant l’exposé des motifs, c’est-à-dire en d’autres termes :
— de rappeler la genèse de la D.M.R.,
— d’analyser ensuite en détail les raisons qui ont dicté le choix de ses matériels et leur mode d’articulation.
Chemin faisant, pourront être réfutées les critiques les plus courantes, et mises en lumière les « erreurs » de réalisation.
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