Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Articles
  • La guerre, le Président et la Constitution (T 995)

La guerre, le Président et la Constitution (T 995)

Jean-Philippe Immarigeon, « La guerre, le Président et la Constitution (T 995)  », RDN, 24 avril 2018 - 6 pages

La récente intervention en Syrie est l’occasion de revenir sur le rôle et la responsabilité de l’exécutif dans la conduite des opérations. Le débat entre légitimité et légalité est ouvert.

War, the President and the Contiution

The recent intervention in Syria is an opportunity to revisit the role and responsibility of the executive in the conduct of operations. The debate between legitimacy and legality is open.

La France a donc bombardé la Syrie, événement qui ne relève que de l’anecdote et que tout le monde aura vite oublié, y compris le régime dictatorial visé. Ce qui est plus conséquent en revanche est la béance qui est apparue en filigrane des discours justifiant l’opération. Ce ne sont pas simplement des installations chimiques, des centres de recherche ou des postes de commandement qui ont été touchés, mais les fondements de valeurs qui ont fait la suprématie de l’Occident et qu’il est lui-même en train de méthodiquement saper.

Guerre du droit, guerre au droit

On ne reviendra pas sur une diplomatie de bac à sable qui permit à Kadhafi de planter sa tente sur les Champs-Élysées pour l’éliminer ensuite, et accueillit Assad sur la même avenue un jour de 14 juillet pour lui retirer aujourd’hui sa Légion d’Honneur. On n’insistera pas sur le scandale que constitue l’utilisation de gaz par l’armée syrienne, mais pas des bombes au phosphore au Yémen par l’armée saoudienne. Enfin, on passera rapidement sur les scrupules louables à faire respecter les résolutions de l’ONU sauf celles concernant la question palestinienne qui constitue pourtant l’œil du cyclone depuis cinquante ans.

Tout a été également dit de l’illégalité au regard du droit international des frappes de la nuit du 13 au 14 avril 2018 : la France n’avait aucun mandat de l’ONU pour agir et n’était pas en état de légitime défense. Les défenseurs de cette action n’ont d’ailleurs pas porté le fer sur ce terrain, se retranchant derrière le fameux « droit » d’ingérence. Leurs arguments sont légitimes et recevables : personne ne prend la défense d’Assad, personne ne conteste qu’il soit nécessaire de mettre fin au massacre de son peuple. Simplement, ils n’ont aucune valeur au regard du droit. On peut retourner la question dans tous les sens, prétendre casuistiquement que bombarder un État souverain n’est pas lui déclarer la guerre, il n’en demeure pas moins que la France a violé la Charte des Nations unies. L’aurait-elle fait au nom de l’efficacité, qu’on a toujours d’excellentes raisons d’écarter la règle de droit, cet emmerdement qui s’efface de plus en plus devant la « supériorité démontrable de l’existence d’un fait », comme s’en désolait déjà le philosophe George Steiner, il y a presque un demi-siècle.

Il reste 85 % de l'article à lire

La tribune a bien été ajoutée au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder aux tribunes

Juin 2025
n° 881

L’avenir des alliances militaires

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

18-06-2025

Lettre d’intention entre la France et l’Espagne pour assurer la production d’A400M Atlas jusqu’à fin 2028

10-06-2025

Salon du Bourget 2025 : l’Onera développe ses projets d’innovation phares

04-06-2025

Une 4e FDI pour la Grèce

19-05-2025

Exposition « Jean Gaumy et la mer » au Musée national de la Marine

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.