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  • Les guerres de la marmotte - American Groundhog Wars (T 1021)

Les guerres de la marmotte - American Groundhog Wars (T 1021)

Jean-Philippe Immarigeon, « Les guerres de la marmotte - American Groundhog Wars (T 1021)  », RDN, 06 juillet 2018 - 7 pages

Au-delà de l'étalage de leur puissance militaire, auquel participe leur cinéma dit de sécurité nationale, les Américains semblent hantés par l'idée de la défaite depuis la guerre du Vietnam. Mais celle-ci n'a sans doute été que la répétition d'un trauma qui remonte aux origines du pays, à cette Guerre d'Indépendance qui ne fut, jusqu'à l'arrivée des Français, qu'une succession d'échecs ou de demi-victoires.

The American Groundhog Wars

Beyond the display of their military power, in which their so-called national security cinema participates, the Americans seem haunted by the idea of defeat since the Vietnam War. But this was probably only the repetition of a trauma that goes back to the country's origins, to the American Revoultionary War, which was, until the arrival of the French, a succession of failures or half-wins.

Pour un Européen, la guerre américaine reste une énigme : comment peut-on aimer se battre à ce point ? D’abord, est-ce de la guerre ? On a tout dit sur une Nation qui s’est construite dans et par la violence, une violence de chaque instant, individuelle et collective, qui dresse les communautés les unes contre les autres tout au long du XIXe et une partie du XXe siècles. Cette violence, qui s’épanche sans retenue sur les écrans américains, semble scander l’histoire des relations des États-Unis avec The Rest of the World, pour peu qu’il y ait une politique étrangère américaine et qu’il ne s’agisse pas d’une seule et même pulsion de meurtre, d’un seul et même élan conquérant depuis les premiers massacres d’Amérindiens de Pennsylvanie en 1764.

Mais une fois dit cela, on n’a rien dit du tout. D’abord il n’y a pas homothétie entre violence et guerre, et lorsque les Américains jurent qu’ils n’aiment pas la guerre, il y a une part de vrai dans cette protestation. D’autant que si la violence américaine est débridée, irrépressible et culturelle, la guerre américaine, tout en conservant ces caractéristiques, est structurée, conceptualisée, managée. Prenons alors la question sous un autre angle : si l’Amérique est cet Empire du milieu dont les mythes ne sont toutefois que des imitations d’une civilisation européenne d’avec laquelle elle prétend rompre, pourquoi les Américains ne tirent-ils aucune leçon ni de nos guerres passées ni de leurs échecs présents ? D’où leur vient cette obstination pathologique ?

Au-delà du French Bashing

L’identifiant majeur, et les militaires américains eux-mêmes ne s’en cachent pas, est leur admiration pour la guerre à la française. De l’étude de Mahan des guerres navales des Lumières, aux rapports de la RAND sur Serval, en passant par la réhabilitation de la bataille conduite de Pétain/Gamelin (managed battle) par May ou Doughty, ou la redécouverte « récente » de Galula, l’influence française dans l’élaboration de la pensée de guerre américaine suit deux grands axes.

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