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  • Le rôle de l’Ayatollah dans la lutte antiterroriste. Un « djihad » contre le djihadisme (T 1316)

Le rôle de l’Ayatollah dans la lutte antiterroriste. Un « djihad » contre le djihadisme (T 1316)

Ali Bounjoua, « Le rôle de l’Ayatollah dans la lutte antiterroriste. Un « djihad » contre le djihadisme (T 1316)  », RDN, 28 septembre 2021 - 6 pages

Moyen-Orient - carte et drapeaux (© Wikicommons)
Moyen-Orient - carte et drapeaux (© Wikicommons)

Le 6 mars 2021, le pape François rencontrait l’Ayatollah Ali al-Husseini al-Sistani, la plus haute autorité religieuse de l’islam chiite dans le monde, au sein de la ville sainte de Najaf en Irak. Cette rencontre fut une première dans l’histoire et a permis de symboliquement acter les violences subies par les chrétiens et les musulmans chiites dans la région irako-syrienne pendant la « période califale » de l’État islamique et la nécessité de lutter contre le terrorisme sur le plan idéologique.

The Role of the Ayatollah in Counterterrorism: A 'Jihad' Against Jihadism (T 1316)

On March 6, 2021, Pope Francis met Ayatollah Ali al-Husseini al-Sistani, the highest religious authority in Shia Islam in the world, in the holy city of Najaf in Iraq. This meeting was a first in history and made it possible to symbolically record the violence suffered by Christians and Shia Muslims in the Iraqi-Syrian region during the "caliphal period" of the Islamic State and the need to fight against terrorism. ideologically.

« Le djihadisme est une menace mondiale qui touche le monde arabe,mais aussi, au-delà, l’Afrique subsaharienne et l’Asie.
L’Europe est aujourd’hui mieux placée que les États-Unis pour devenir le fer de lance de la lutte
contre cette menace qui nécessite de s’attaquer aux causes profondes du djihadisme ».
A. El Difraoui

Le 6 mars 2021, le pape François rencontrait l’Ayatollah Ali al-Husseini al-Sistani, la plus haute autorité religieuse de l’islam chiite dans le monde, au sein de la ville sainte de Najaf en Irak. L’ordre du jour fut dédié à la « paix et à la sécurité » dans une région qui fut le théâtre d’opérations militaires dans la lutte contre le « terrorisme islamiste » de l’« État islamique » (EI). Cette rencontre fut une première dans l’histoire et a permis de symboliquement acter les violences subies par les chrétiens et les musulmans chiites dans la région irako-syrienne pendant la « période califale » de l’EI et la nécessité de lutter contre le terrorisme sur le plan idéologique. Face au risque que représente le phénomène des combattants « djihadistes étrangers » tant pour la sécurité de l’Europe que pour celle de la Syrie et de l’Irak, il est important d’avoir conscience du rôle prépondérant des différents acteurs religieux. Car, comme nous essaierons de le démontrer dans cette présente contribution, les principes idéologiques ont contribué à la viabilité de l’EI et, paradoxalement, ont permis de lutter contre cette même organisation dans la région. L’un de ces principes clés est celui du « djihad » qui a servi aux muftis de l’EI à justifier l’ensemble des actes de violence commis à l’égard de certaines populations syriennes et irakiennes d’une part, et de contribuer à la défaite militaire de ce même groupe par les milices chiites de la région, d’autre part. Ainsi, suivant l’interprétation donnée par les représentants de la branche islamique considérée du « djihad », ce principe théologique peut soit devenir un vecteur du terrorisme islamiste, soit contribuer à la lutte antiterroriste pour les pays dont la religion d’État est l’islam. En effet, c’est notamment grâce à la fatwa (1) de l’Ayatollah Sistani prônant une certaine conception du « djihad armé » que les armées étatiques irakiennes ont pu défaire les combattants de l’EI, qui eux-mêmes se référaient au « petit djihad » pour réinstaurer un Califat au Levant et au « grand djihad » pour commettre des attaques en Europe qualifiées de « terroristes » par le droit pénal européen.

Le « djihad armé » comme vecteur du terrorisme islamiste

L’origine étymologique du mot arabe « djihad » signifie « l’effort ». Au sein de l’islam sunnite, le djihad fait initialement référence à l’action concrète de recherche de solutions aux problèmes posés à la communauté musulmane qui peut passer par l’action militaire. Quant à l’islam chiite, il subdivise le djihad en deux catégories : le « djihad majeur », qui se rapporte à l’effort sur soi-même en vue du perfectionnement spirituel et le « djihad mineur », qui se rapporte à l’action militaire. Dans l’islam sunnite, le djihad sous forme d’action militaire tendrait vers deux vocations : l’action armée visant l’expansion de l’islam (« djihad al-talab ») et celle de la défense de l’islam (« djihad al-daf’ »). De là naît la notion de « djihadisme » qui serait une construction idéologique élaborée à des fins politiques et/ou militaires dont les adeptes sont appelés « moudjahidin » (2). Véritable idéologie de combat, le djihadisme serait aujourd’hui surreprésenté au sein des mouvances « salafistes » de la branche sunnite de l’islam, le « salafisme djihadiste » (3).

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