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  • Le poids de l’histoire coloniale et des essais nucléaires en Océanie : obstacles au consentement à l’Indo-Pacifique (T 1589)

Le poids de l’histoire coloniale et des essais nucléaires en Océanie : obstacles au consentement à l’Indo-Pacifique (T 1589)

Jean-Marc Regnault, « Le poids de l’histoire coloniale et des essais nucléaires en Océanie : obstacles au consentement à l’Indo-Pacifique (T 1589)  », RDN, 03 avril 2024 - 7 pages

© Peter Fitzgerald, amendments and translation by Joelf, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
© Peter Fitzgerald, amendments and translation by Joelf, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons

Le professeur Jean-Marc Regnault analyse l'adhésion – ou non – à la notion d'Indo-Pacifique dans les territoires français et francophones d'Océanie, entre poids de l'histoire, attitude de la Chine et considérations culturelles.

Les promoteurs du concept d’Indo-Pacifique auraient-ils « privilégié une approche très ciblée, en réservant leurs discours aux communautés stratégiques et aux leaders d’opinion, sans chercher à diffuser cette nouvelle catégorie spatiale auprès du grand public » (1) ? Au cours de ses déplacements dans le Pacifique Sud, le président Macron a présenté l’Indo-Pacifique comme une garantie contre les avancées chinoises qui finiraient par réduire « nos libertés et nos opportunités » (2). A-t-il touché largement les populations françaises de la région ? Rien n’est moins sûr. En réservant le concept Indo-Pacifique à des segments de l’opinion publique, le risque est grand qu’il apparaisse comme un néocolonialisme. Si le narratif qui s’adresse aux couches plus larges des populations se limite à tenter de les persuader que leur intérêt serait de compter sur la France pour « être protégées » dans la conjoncture internationale, selon l’expression du président de la République (Papeete, 27 août 2021), ce narratif ne suffit pas à créer les conditions d’un consentement à l’Indo-Pacifique. Même en appuyant le discours sur la protection que la France pourrait apporter aux problèmes liés au changement climatique, à la protection de l’environnement, aux pandémies et au développement économique, les conditions ne seraient pas réunies pour que l’opinion publique acceptât spontanément de se ranger derrière la puissance administrante, pour reprendre l’expression onusienne.

Anxiété ou appétence face à la Chine ?

Isabelle Saint-Mézard explique que le concept d’Indo-Pacifique est né en partie, parmi les grands pays fondateurs, de « l’anxiété géopolitique face à la Chine », nous ajouterons qu’elle soit réelle ou fantasmée. Or, cette anxiété existe-t-elle dans les collectivités françaises d’Océanie ? La réponse serait positive, si on se limitait à écouter les militaires comme l’amiral Jean-Mathieu Rey dans un entretien accordé à Tahiti-Infos, le 7 juillet 2022 : « il y a un risque de dérapage dans la zone » (3). Il révéla que, selon les services américains, les Chinois envisageraient un conflit avec les États-Unis autour de 2025. Les responsables politiques de Nouvelle-Calédonie ou de Polynésie française qui se revendiquaient pro-Macron n’apportèrent qu’une attention modérée au concept d’Indo-Pacifique quand le président de la République en fit un élément de sa politique étrangère (4) et pendant les campagnes électorales de 2022 (5). De plus, des faits vont à l’encontre d’une adhésion, comme les résultats électoraux semblent le confirmer (6) et comme les discours envers la Chine apparaissent plutôt complaisants. Ainsi, le 29 juillet 2023, Daniel Goa, président de l’Union calédonienne compara la France et la Chine : « La France a un problème avec les Chinois. Pas nous, nous vivons depuis 4 000 ans avec eux. Et jusqu’à preuve du contraire la Chine ne nous a jamais colonisés, ni annexés comme l’a fait la France. Au contraire, elle demeure le premier client de la Nouvelle-Calédonie avec plus de 150 milliards d’échanges commerciaux. […] Notre vrai problème à nous, ce n’est (sic) pas les Chinois, c’est la puissance occupante qu’est la France, qui nous colonise, nous inféode, nous occupe et qui veut perpétuer son système de pillage (7). »

Dans la même veine, Victor Tutugoro, président de l’Union progressiste mélanésienne (au sein du Front de libération nationale kanak et socialiste – FLNKS) remarqua : « Les puissances occidentales ont leurs besoins et leurs nécessités. L’Indo-Pacifique, ce sont leurs intérêts [aux puissances occidentales], ce n’est pas celui des pays de la Mélanésie, qui ont leurs propres intérêts… Ils ne sont pas tributaires des intérêts des pays occidentaux, et notamment celui de la France (8). »

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