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  • Afrique du Sud : sincérité et ambiguïté du combat pour la Palestine (T 1596)

Afrique du Sud : sincérité et ambiguïté du combat pour la Palestine (T 1596)

François Lafargue, « Afrique du Sud : sincérité et ambiguïté du combat pour la Palestine (T 1596)  », RDN, 25 avril 2024 - 6 pages

© sezerozger / Adobe Stock
© sezerozger / Adobe Stock

Le 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud a déposé une requête introductive d’instance auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, contre l’État d’Israël. Ce faisant, le pays s'est posé comme l'un des principaux soutiens au peuple palestinien dans le conflit à Gaza. Cette position tient ses origines de l'histoire sud-africaine et peut être plus ambiguë qu'elle n'y paraît, selon François Lafargue, spécialiste de l'Afrique du Sud.

Le 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud a déposé une requête introductive d’instance auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye, contre l’État d’Israël. Le gouvernement sud-africain exige la suspension immédiate des opérations militaires à Gaza, qualifiées de « pratiques génocidaires », et la mise en place de mesures conservatoires destinées à protéger le peuple palestinien (1), afin qu’Israël respecte les obligations de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, dont il est signataire. Les audiences publiques se sont tenues les 11 et 12 janvier 2024, au cours desquelles l’État d’Israël a demandé aux juges de rejeter la demande d’application de mesures conservatoires proposées par l’Afrique du Sud. Le 26 janvier, la CIJ a rendu son ordonnance et sans se prononcer sur la réalité de « pratiques génocidaires » a exigé qu’Israël prenne toutes les mesures pour prévenir la commission, à l’encontre des Palestiniens de faits (2), entrant dans le champ d’application de l’article II de la Convention de 1948. Une décision saluée comme un succès, par les avocats de l’Afrique du Sud. Cette initiative de l’Afrique du Sud devant la justice internationale s’inscrit dans un contexte de lente et inexorable dégradation des relations avec Israël, depuis l’élection de Nelson Mandela (mai 1994), et s’explique par la place singulière de la minorité juive dans l’histoire de l’Afrique du Sud et de ses relations contradictoires avec Israël.

Les Juifs d’Afrique du Sud : une faible minorité au rôle politique singulier

La minorité juive d’Afrique du Sud (environ 70 000 personnes, soit 1,1 % de la population) est aujourd’hui la plus nombreuse du continent africain depuis l’Aliya (l’immigration en Israël) des Juifs du Maroc et de Tunisie dans les années 1960-1970.

Les Juifs d’Afrique du Sud sont en large majorité (de l’ordre de 70 %) originaires des territoires des actuelles Lituanie et Pologne, puisque leurs ancêtres émigrèrent en Afrique du Sud – alors sous contrôle britannique – à partir de la fin du XIXe siècle, pour fuir la misère, les pogroms et les mesures discriminatoires dans l’Empire tsariste (3). Cette immigration connut un nouvel essor dans les années 1920, lors de la guerre civile russe. La Grande-Bretagne était plus encline à accepter l’installation de ces étrangers en Afrique du Sud, dont le secteur minier était à la recherche de main-d’œuvre, plutôt qu’en Palestine. Le Premier ministre sud-africain Jan Smuts (1919-1924), membre du cabinet de Llyod George pendant la Première Guerre mondiale avait contribué à la rédaction de la Déclaration Balfour (4), et noué des relations amicales avec les principales figures de la communauté juive de Palestine. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, cette minorité religieuse compte près de 100 000 membres, mais la législation portant sur les quotas migratoires adoptée en 1930 par le Parlement du Cap, restreint drastiquement l’installation d’immigrants en provenance d’Europe centrale et orientale.

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