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Éditorial – Une trêve olympique ? (T 1618)

Jérôme Pellistrandi, « Éditorial – Une trêve olympique ? (T 1618)  », RDN, 22 juillet 2024 - 2 pages

Dans son nouvel éditorial de la semaine, le général Pellistrandi s'interroge sur le respect de la trêve olympique des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. En théorie, la trêve doit durer d'une semaine avant le début des Jeux olympiques à une semaine après la fin des Jeux paralympiques. Force est de constater, néanmoins, que l'état du monde actuel, dans lequel les menaces internationales perdurent, prête à penser que s'il y a une trêve, elle ne serait que d'une (trop) courte durée.

Début février 2022 (une éternité au regard de l’accélération du monde) Vladimir Poutine avait préservé les Jeux olympiques d’hiver qui s’étaient déroulés à Pékin du 4 au 20, permettant ainsi à la Chine de Xi Jinping de faire l’étalage de sa puissance et de son modèle. En revanche, quatre jours à peine après l’extinction de la flamme olympique, les blindés russes envahissaient l’Ukraine pour une « opération spéciale militaire » qui devait durer seulement trois semaines, amener l’Ukraine à capituler et à rejoindre l’espace post-soviétique et obliger les Occidentaux à accepter le fait accompli. Deux ans et demi plus tard, Poutine a totalement raté son coup. Certes, ses troupes occupent environ 18 % du territoire ukrainien et grignotent chaque jour quelques arpents de terre dans le Donbass, mais pour le reste, l’échec est flagrant. L’Ukraine résiste courageusement et l’Europe se réarme sur un rythme à peine pensable il y a encore deux ans. La Suède et la Finlande ont rejoint l’Otan, tandis qu’une nouvelle guerre froide 3.0 est désormais en cours, Moscou cherchant, par tous les moyens, à déstabiliser les pays membres de l’Union européenne (UE) en menant une guerre hybride de haute intensité en désinformant, manipulant et attaquant nos systèmes démocratiques mis à rude épreuve lors des campagnes électorales de ce printemps et du début de l’été.

Pour Moscou, l’objectif est clair : provoquer le chaos, punir les Européens, à commencer par la France, cible de très nombreuses actions russes allant du soutien à des partis politiques nationalistes jusqu’à des manipulations antisémites sur les murs de la capitale, à un coût ridiculement faible – quelques centaines d’euros et des individus de Moldavie ou d’autres pays utilisés pour accomplir de tels actes, permettant de brutaliser une société française déjà ultra-clivée et perméable à toute provocation.

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 qui s’ouvrent cette semaine ont donc été la cible de ces agissements téléguidés par Moscou, ceux-ci ne devant s’arrêter durant les épreuves. Tout ce qui peut discréditer la France est bon à prendre. On l’a ainsi vu avec l’intrusion au grand jour de l’Azerbaïdjan dans la crise en Nouvelle-Calédonie, Bakou soutenant ouvertement des organisations militantes. La semaine dernière, le Forum contre le colonialisme français, organisé les 17 et 18 juillet, en a été une démonstration manifeste et doit susciter une inquiétude légitime pour les années à venir.

Au Proche et Moyen-Orient, si l’élection d’un nouveau président dit « modéré » en Iran a pu susciter une amorce de début d’un éventuel dégel politique, les frappes récentes des Houthis sur le territoire d’Israël ne peut qu’accroître les tensions déjà à leur paroxysme dans la région. La menace permanente sur le trafic maritime en mer Rouge grandit et obligera, à la fois, à mieux coordonner la protection des navires commerciaux et à trouver une parade contre les agissements des Houthis ; d’autant plus que l’impact sur l’économie maritime est une réalité et il est probable que le réveil soit douloureux à la fin de l’été, quand les flux sont au maximum de l’Asie vers l’Europe.

Si les Jeux olympiques et paralympiques seront (il faut l’espérer) une grande fête du sport, avec cette dimension exceptionnelle d’un événement centenaire pour Paris, il faut bien admettre que la trêve ne sera que partielle et juste via les images des exploits des sportifs. Jamais le contexte géopolitique n’a été aussi tendu avec les guerres sur le territoire européen et au Proche-Orient. À cela s’ajoute, bien sûr, l’immense incertitude autour des élections américaines de novembre prochain, entre un Donald Trump, héros mythique (et mystique) pour les Républicains après la tentative d’assassinat du 13 juillet à Butler (Pennsylvanie), et un camp démocrate, à la fois soulagé par le retrait de Joe Biden, et en mal de trouver, en quelques jours, un candidat ou une candidate capable de renverser la montagne. Pendant ce temps-là, Vladimir Poutine, à défaut de compter les médailles de ses sportifs, poursuit son grignotage de l’Ukraine pour obliger celle-ci à ouvrir des négociations. Xi Jinping attend les résultats de ses athlètes pour démontrer la supériorité du système chinois afin de renforcer l’unité nationale, tandis que Téhéran joue la montre d’ici novembre. Quant à Paris, une seule échéance, la très complexe cérémonie d’ouverture des JOP 2024 sur la Seine ce vendredi 26 juillet. Pour le « reste », on verra après…

Un monde en attente ! ♦

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