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  • Éditorial – Lanceur Starship : l’Europe spatiale dans les choux (T 1643)

Éditorial – Lanceur Starship : l’Europe spatiale dans les choux (T 1643)

Jérôme Pellistrandi, « Éditorial – Lanceur Starship : l’Europe spatiale dans les choux (T 1643)  », RDN, 14 octobre 2024 - 2 pages

Starship full stack / © Official SpaceX Photos / Flickr
Starship full stack / © Official SpaceX Photos / Flickr

Dans son nouvel éditorial de la semaine, le général Jérôme Pellistrandi revient sur le succès du lanceur Starship de SpaceX, l'entreprise d'Elon Musk, survenu dimanche dernier. Face à ce nouveau succès du NewSpace, renforçant le spatial américain, l'Europe doit, dorénavant, faire preuve d'une plus grande ambition, condition sine qua non pour ne pas laisser le domaine spatial aux seuls Chinois et Américains.

Même si l’on peut détester ou admirer le personnage avec ses prises de position libertariennes, Elon Musk a totalement révolutionné la conquête spatiale et l’exploit de ce dimanche avec la récupération automatique du premier étage de son lanceur géant Starship. Un succès spectaculaire qui vient s’ajouter à une très longue liste de premières réussies basées sur une capacité d’innovation sans précédent. Tant dans le domaine du vol habité, que dans celui des lanceurs ou des constellations en orbite basse, le NewSpace version Elon Musk balaye tout sur son passage et les États-Unis n’ont plus de vrais concurrents, hormis la Chine.

La Russie est définitivement hors-jeu et s’accroche à la Station spatiale internationale (ISS), sachant qu’un retrait de celle-ci pour des raisons politiques signifierait la fin de l’astronautique russe. Certes, Soyouz démontre toujours sa robustesse, mais l’agence russe Roscosmos n’est plus en situation d’instaurer un rapport de force avec la NASA. Moscou cherchera à maintenir sa présence dans l’ISS jusqu’à la fin de vie de celle-ci, à l’horizon 2030, mais après…

La Chine est la seule vraie compétitrice des États-Unis avec une ambition clairement affichée : marcher sur la Lune d’ici 2030, et elle s’en donne les moyens avec sa station spatiale permanente Tiangong 3, permettant de tester tous les équipements en vue d’une mission Selene. Cela oblige les États-Unis à y retourner. Assurément, ils l’ont fait de manière spectaculaire dès juillet 1969 avec les missions Apollo 11 à 17 (1) et les pas de Neil Amstrong resteront gravés pour toujours dans la poussière lunaire. Il n’en demeure pas moins que la NASA veut y retourner pour conserver son leadership sur l’aventure spatiale.

Et là, il faut bien admettre qu’Elon Musk apporte une dimension nouvelle avec une vision ambitieuse et révolutionnaire. Chaque tir apporte une pierre en plus à l’édifice. Du lanceur récupérable et réutilisé rapidement au lanceur lourd, sans oublier les vols habités et la capsule Crew Dragon déjà utilisée à 14 reprises et dont les apparences extérieure et intérieure ont surpris par toutes les innovations. À cet égard, Boeing, l’autre concurrent, semble totalement dépassé et incapable de rebondir. Le premier vol habité de sa capsule Starliner (2) a illustré les difficultés du constructeur américain. Elon Musk va donc poursuivre son aventure spatiale, assumant d’ailleurs la prise de risque avec des échecs possibles mais, qui bien exploités, permettent de progresser.

Et l’Europe ?

Après environ quatre ans de retard dû à de très nombreuses et complexes raisons, Arianespace a réussi, le 9 juillet, le premier tir de son nouveau lanceur Ariane 6. Celui-ci devrait être moins cher qu’Ariane 5 et donc être compétitif sur le marché des lanceurs. Dans le meilleur des cas, le rythme de lancement serait cependant de 10 à 12 tirs par an, quand SpaceX est capable de tirer presque toutes les semaines. On attend également début décembre le tir du lanceur Véga-C qui permettra de couvrir l’orbite basse. Ce sont, néanmoins, des lanceurs consommables qui sont, de ce fait, moins compétitifs que les produits de SpaceX. Certes, il y a des projets novateurs en Europe autour des micro-lanceurs mais jusqu’à présent, ils ressemblent davantage à des présentations PowerPoint. Il faudra attendre au plus tôt 2025, voire 2026, pour que les premiers tirs de ces fusées aient lieu. Le Centre spatial guyanais sera d’ailleurs un acteur important avec le réaménagement de plusieurs sites de lancement inutilisés pour permettre la concrétisation de ces projets.

L’Europe manque toutefois vraiment d’ambition, reportant ainsi de conférences spatiales de l’European Space Agency (ESA) en conférences spatiales les décisions concernant, par exemple, le vol habité. Les Européens se contentent d’un strapontin sur les vaisseaux américains. Concernant les lanceurs réutilisables, des programmes de développement sont en cours autour du moteur Promotheus et de la fusée Maia. À cet égard, Vernon dans l’Eure, qui a été au cœur du développement des lanceurs français comme Diamant et ultérieurement Ariane, a commencé les essais autour de Promotheus et de Maia.

Il n’en demeure pas moins que le succès spectaculaire de Starship ce dimanche doit réveiller les Européens pour qu’ils rehaussent leur niveau d’ambition. Après avoir bien vécu sur les programmes Ariane 4 et 5, le réveil est brutal et le risque de déclassement une réalité, hélas, quasi irréversible. ♦


(1) Apollo 13 a été marqué par un incident empêchant l’alunissage.
(2) Rencontrant des problèmes autour des propulseurs pouvant mettre en danger l’équipage lors du vol retour, la NASA a décidé après plusieurs semaines d’études et de simulation de faire rentrer le vaisseau sans son équipage, celui-ci devant rester huit mois dans l’ISS au lieu des huit jours prévus initialement et rentrer sur un vaisseau Starship, le concurrent de Boeing.

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