Directeur de la Chaire Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains (GESC) ; Procureur général près la Cour des comptes depuis septembre 2022. Il a précédemment exercé les fonctions de conseiller pour la défense du Premier ministre de 1997 à 2002 et de Secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) de 2014 à 2018.
La Chaire des Grands enjeux stratégiques contemporains (GESC) a consacré sa 12e édition à l’avenir des alliances militaires, et en particulier à l’Otan, mise à mal depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Sa dimension pluridisciplinaire et internationale apporte un panorama d’interventions complet permettant le débat. Lire les premières lignes
Après l’attaque de l’Ukraine par la Russie et la remise en cause du lien transatlantique par Washington, l’Europe doit trouver les voies d’affirmation de sa défense. La France, avec l’atout de sa dissuasion nucléaire, a des responsabilités particulières. Une réflexion sur sa doctrine est nécessaire avec une dimension européenne indispensable. Lire les premières lignes
Le nouveau cycle annuel de la Chaire « Grands enjeux stratégiques contemporains » marque le franchissement symbolique du cap décennal de nos conférences. Depuis dix ans le débat stratégique sur les questions de défense en France a connu un essor important. Elles y ont sans conteste utilement contribué. Lire la suite
La guerre d’Ukraine – surtout si, comme certains, on l’envisage comme le prologue à une confrontation mettant aux prises les États-Unis et leurs alliés d’une part, la Chine partenaire stratégique de la Russie et leurs soutiens d’autre part –, polarise toutes les analyses stratégiques aujourd’hui. Celles-ci sont désormais dominées par la prévision d’affrontements militaires futurs ainsi que par le constat d’une course accélérée aux armements qui les favorisent. Les discours ambiants sont frappés du sceau du fatalisme avec lequel on semble accueillir comme inéluctable, pour la suite du XXIe siècle, la récurrence des conflits, leur intensification certaine, voire leur transformation en une confrontation systémique touchant à la fois l’Europe et l’Asie. Partout on réarme, de l’Allemagne au Japon en passant par l’Iran et les pays du Golfe. Lire la suite
Le monde n’est ni en guerre, ni en paix avec des conflictualités déstabilisatrices comme la guerre en Ukraine. Celle-ci est un conflit conventionnel bâtard car sous ambiance nucléaire et dans une impasse pour Moscou. Cependant, pour l’Europe et les États-Unis, il y a obligation à réfléchir sur le besoin de paix pour demain. Lire les premières lignes
Pour son 9e cycle de conférences, la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de la Sorbonne (Université Paris 1) avait retenu comme thème et pour titre : « Guerres technologiques et rivalités politiques ». Derrière cet intitulé, un questionnement : comment antagonismes de puissance et compétition technologique se nourrissent-ils l’un l’autre, contribuant ainsi au renouvellement des formes de conflictualités ? Pour traiter du sujet, étaient successivement conviés à s’exprimer Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale ; Xavier Pasco, directeur de la FRS ; Michel Duclos, ancien ambassadeur ; Bruno Sainjon, président-directeur général de l’ONERA ; Éric Béranger, président exécutif de MBDA ; Joël Barre, Délégué général pour l’arme ment ; Isabelle Sourbès-Verger, directrice de recherche au CNRS ; Caroline Moricot, enseignante à Paris 1 ; l’Amiral Alexandros Diakopoulos, ancien conseiller à la sécurité nationale de la Grèce ; Alain Alexis, coordonnateur à la Direction générale de l’industrie de défense et de l’espace de l’UE. Et, comme chaque année, la Revue Défense Nationale publie, dans son numéro de juin, le contenu synthétique de leurs interventions. Lire la suite
La guerre en Ukraine pourrait être qualifiée de « bâtarde » tant elle mêle de nombreuses formes de guerre et donc de risques de dérapage. Guerre conventionnelle interétatique de haute intensité, guerre hybride avec des cyber-opérations et des manipulations des opinions publiques et chantage nucléaire assumé par Moscou. Lire les premières lignes
Après la construction de la dissuasion nucléaire par le général de Gaulle, un des fondamentaux de la Ve République, la guerre du Golfe marque une mutation de la politique de défense de la France. Trente ans après, le cycle de réformes s’achève, obligeant à envisager une nouvelle phase pour le projet stratégique national. Lire les premières lignes
La France se veut être encore un acteur stratégique de premier rang. Or, les faits démontrent une réelle perte d’influence. La campagne présidentielle de 2022 devrait obliger à une réflexion en profondeur sur notre modèle de défense et sur la définition d’une vraie stratégie pour affronter les défis de demain et non ceux d’hier. Lire les premières lignes
Benoît d’Aboville Lire la suite
À quelques mois de l’élection américaine, le bilan de la politique étrangère de Trump est accablant, alors que le monde est plongé dans une déstabilisation avec la pandémie de Covid-19. L’absence de leadership américain oblige les Européens à se ressaisir, mais en auront-ils la volonté, face à une Chine de plus en plus opaque ? Lire les premières lignes
La Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains a été consacrée principalement à l’Europe et à sa défense dans un contexte compliqué et aggravé par le processus chaotique du Brexit. L’Union européenne est de fait à un tournant existentiel, obligeant celle-ci à mieux s’affirmer sur le plan stratégique. Lire les premières lignes
L’Europe est dans le désarroi stratégique, dans un environnement international devenu délétère. Il est urgent de réaffirmer le besoin d’une défense européenne légitime et crédible. Le défi à relever est immense et nécessite beaucoup d’efforts de conviction. La France, allante dans ce domaine, prendra ses responsabilités. Lire les premières lignes
La Chine a atteint ses objectifs géopolitiques avec une grande habileté, sachant jouer sur tous les champs, lui permettant de progresser et d’imposer son point de vue. Pékin sait utiliser les faiblesses des uns et des autres en s’inscrivant dans la durée, rivalisant désormais avec les États-Unis. Lire les premières lignes
Le quatrième cycle de la « Chaire grands enjeux stratégiques contemporains » porte sur la Russie. Celle-ci est redevenue un acteur majeur de la scène internationale avec des positions souvent contestées. Le dialogue avec Moscou reste indispensable en cette période de tensions mais celui-ci doit se faire sans complaisance. Lire les premières lignes
Le SGDSN héritier d’une institution créée en 1906, est un acteur majeur de la France. Il n’a cessé de s’adapter dans son organisation et son approche interministérielle pour être plus efficace et répondre aux nouvelles menaces comme le cyber ou le terrorisme, renforçant ainsi son rôle central. Lire les premières lignes
La chaire « Grands enjeux stratégiques » a proposé pour son cycle annuel une approche approfondie du Moyen-Orient et de ses tensions géostratégiques avec un constat, l’incertitude permanente inscrite dans le temps long. Une réflexion sur la patience stratégique doit devenir une priorité face aux réalités d’un monde instable. Lire les premières lignes
La volatilité actuelle de la scène internationale ne peut qu’inquiéter avec l’augmentation des crises et conflits ouverts aux dimensions multiformes. Plus que jamais, la réflexion stratégique s’avère indispensable pour comprendre les confrontations actuelles et à venir. Lire les premières lignes
L’équilibre des puissances comme régulateur, la puissance globale comme moyen, la supériorité militaire comme garantie, autant de modèles que la période actuelle de mondialisation n'invalide pas vraiment, même si la dynamique du système international ne peut s'y résumer. Le directeur de la nouvelle chaire stratégique de la Sorbonne met en perspective les travaux effectués et partage ici ses réflexions. Lire les premières lignes
En soulignant la dépréciation de l’analyse stratégique et en analysant ses causes, l’auteur montre comment l’université entend pallier cette carence dommageable et rénover le débat stratégique français. Lire les premières lignes
C’est d’un électrochoc qu’a besoin la bien mal nommée Europe de la défense pour clarifier ses concepts, redonner confiance en la PSDC et enclencher un processus vertueux et pragmatique, et pour la sortir de l’ornière où la confusion et le manque d’ambition l’ont confinée. Lire les premières lignes
Dans un large tour d’horizon, l’auteur, expert des dossiers Défense, expose les conceptions d’un observateur engagé et trace les lignes d’effort de la prochaine législature au premier rang desquelles figurent la question de la capacité militaire européenne et la stabilité de l’outil nucléaire français. Lire les premières lignes
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