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  • Revue n° 166 Février 1959
  • Militaire - Missions et réorganisation de l'Armée de terre - Nouvelles diverses

Militaire - Missions et réorganisation de l'Armée de terre - Nouvelles diverses

E.-J. Baude, « Militaire - Missions et réorganisation de l'Armée de terre - Nouvelles diverses  » Revue n° 166 Février 1959 - p. 363-365

Missions et réorganisation de l’Armée de terre

La guerre atomique semble obnubiler nombre de stratèges militaires qui préconisent de ce fait une réduction des forces terrestres.

Or, la guerre atomique n’est pas la seule hypothèse à envisager. C’est peut-être, au contraire, la seule qui soit à exclure depuis que les deux grands disposent chacun d’explosifs nucléaires et de moyens de transport en quantité supérieure à ce qui est nécessaire pour se détruire réciproquement. La guerre atomique sans limitation d’emploi conduirait donc à un suicide collectif. On peut admettre qu’elle ne serait déclenchée que si l’un des antagonistes en était réduit à la dernière extrémité.

On en arrive ainsi à envisager une guerre avec emploi limité des engins nucléaires, soit par convention préalable, soit par accord tacite. Ces limitations sont possibles en cas de conflits limités à un théâtre d’opérations particulier, ou grâce à des accords concernant la puissance des bombes employées ou la fixation explicite des objectifs relevant des bombes atomiques. De telles limitations seront toujours précaires, car il suffira d’un échec grave pour que l’un des belligérants, acculé à la défaite, rompe ses engagements et joue son va-tout.

Une certitude semble se dégager de ces considérations : tous les conflits futurs se déclencheront sous la menace des explosifs atomiques. Il est donc nécessaire que l’Armée de terre soit apte, après un début de guerre conventionnelle, de mener une guerre nucléaire, d’où une réorganisation des forces terrestres.

Nous laisserons de côté la guerre subversive dont les procédés sont ceux de la guerre révolutionnaire – d’inspiration marxiste – et à laquelle l’Armée de terre doit être capable de faire face d’une façon constante, en raison même de sa permanence en temps de paix.

Quelle que soit la volonté de paix des nations de l’Otan, celles-ci doivent tenir compte que l’URSS dispose à proximité de leurs frontières orientales d’une armée mécanisée et blindée, puissante et disponible. Elles doivent donc maintenir un bouclier destiné à couvrir leur système de bases aériennes et d’engins et à affirmer leur volonté d’arrêter toute expansion soviétique.

La France participe à ce bouclier, dont l’efficacité dépend non seulement des forces qui le constituent, mais aussi de leur état en effectifs et en armements, de leur degré d’entraînement et de leur aptitude à s’engager rapidement. Derrière ce bouclier, il existe des moyens de nature analogue, initialement conservés pour dos besoins nationaux, mais qui représentent une force d’intervention.

Ainsi, l’Armée de terre doit fournir aux forces de la coalition un certain volume d’unités pour participer au bouclier appelé à s’opposer à une offensive des armées conventionnelles soviétiques. En même temps, elle doit pouvoir assurer l’ordre intérieur en France, face aux menaces subversives. En outre, elle doit disposer de grandes unités en réserve, équipées comme celles du bouclier et appelées à le renforcer ou à assurer les relèves indispensables.

Une telle tactique exige des effectifs nombreux, beaucoup plus nombreux que ceux nécessaires pour le service des engins atomiques, et qui diminuent d’ailleurs au fur et à mesure que la puissance des bombes augmente.

La mise sur pied de ces forces terrestres doit tenir compte de l’éventualité du déclenchement d’une attaque nucléaire par surprise. Les procédés classiques de mobilisation sont donc périmés, en raison de leurs délais, des concentrations qu’ils prévoyaient et de la mise en condition des réserves.

Le bouclier ne peut donc être constitué qu’avec des forces immédiatement disponibles, par conséquent d’active, avec une très forte proportion d’éléments de carrière. Il en est de même pour les forces d’intervention.

Quant à la mobilisation, elle ne peut fournir que des éléments de volume réduit, réservés à des missions locales. Les déplacements par fer ou par route, de même que les ravitaillements, ne doivent être que de faible amplitude, sinon ils risquent d’être perturbés et de provoquer de graves mécomptes. La voie aérienne ne peut fournir, dans tous les cas, que de faibles appoints.

Quant à la logistique, elle doit être adaptée à l’organisation de l’Armée de terre et utiliser les techniques les plus modernes. Des dépôts nombreux, pour éviter des destructions trop importantes, mais aussi polyvalents que possible, doivent être poussés au plus près des zones d’emploi. Ils doivent être protégés contre les explosions nucléaires. Logistique coûteuse, certes, mais indispensable pour assurer l’efficacité du bouclier.

Nouvelles diverses

Italie

L’Italie vient de recevoir des États-Unis deux types de fusées téléguidées terre-air : des Nike Hercules et des Nike Ajax.

Ces matériels avaient été officiellement pris en charge par le Chef d’état-major des forces armées italiennes [NDLR 2023 : Giuseppe Mancinelli] au Centre de la défense aérienne de l’armée de Fort Bliss, dans le Texas, en octobre 1958. L’Italie était alors le premier des pays de l’Otan à recevoir ces types d’engins.

En les lui remettant, le Brigadier-Général Snodgrass, commandant adjoint, déclara qu’il était juste que l’Italie soit la première à les recevoir, non seulement parce qu’elle était une alliée fidèle « mais aussi parce que les États-Unis avaient grandi dans l’héritage de l’Europe occidentale et qu’ils étaient soucieux de préserver la civilisation qu’elle représente ».

Plus de 650 officiers et soldats des forces aériennes italiennes ont été, pendant un an, entraînés à Fort Bliss à l’utilisation de ces missiles.

États-Unis

À la date du 1er novembre 1958, les effectifs des forces US étaient ainsi répartis :

– US Army : 902 000
– US Navy : 641 000
– Corps des Marines : 189 000
– US Air Force : 864 000
Total : 2 596 000

Missiles logistiques

L’engin américain de ravitaillement Lobber a effectué des essais réussis, livrant à 10 kilomètres une charge de 25 kg intacte. Dans sa forme actuelle, il peut être transporté et mis en œuvre par une équipe de trois hommes. La Société Convair, qui le construit, annonce qu’elle étudie d’ores et déjà un « missile » capable de transporter des hommes ou des équipements lourds. ♦

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