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  • Revue n° 176 Janvier 1960
  • Politique et diplomatie - Avant le sommet

Politique et diplomatie - Avant le sommet

Jacques Vernant, « Politique et diplomatie - Avant le sommet  » Revue n° 176 Janvier 1960 - p. 135-142

En pleine guerre froide, avec la crise de Berlin qui dure depuis deux ans, les États-Unis d'Eisenhower, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne fédérale (RFA) essaient de s'accorder dans leurs négociations avec l'URSS de Khrouchtchev.

Le principe d’une rencontre — sinon d’une négociation — au sommet ayant été admis par tous les chefs des gouvernements occidentaux, notamment par le Président Eisenhower, dès lors que la menace sur Berlin était levée, il importait avant tout que les gouvernements du monde libre soient en mesure de concerter leurs vues avant de tenir conseil avec M. Khrouchtchev. Pour que cette condition soit remplie il fallait d’abord que l’on se mît d’accord sur un calendrier des activités diplomatiques. Il faudrait ensuite que les positions occidentales qui, sans s’être jamais réellement opposées, présentent parfois des différences de nuance, soient harmonisées en une position commune.

Quant au calendrier, il n’était pas facile d’en établir un qui donnât satisfaction à tout le monde. La diplomatie de mouvement qui caractérise la phase actuelle des relations internationales se manifeste par une plus grande souplesse des blocs antagonistes et par une extrême mobilité des chefs d’États, des chefs de gouvernements ou de leurs ministres des Affaires étrangères. En sorte que les programmes des différentes chancelleries comportaient, au début novembre, toute une série d’engagements, de visites données ou rendues, qui compliquaient la tâche de trouver une date qui convint à tous pour un « pré-sommet » occidental. À cette difficulté s’ajoutait celle de trouver une autre date qui permit d’informer en temps voulu l’ensemble des membres de l’Alliance Atlantique des conclusions auxquelles ceux de ses membres directement intéressés par le sommet étaient parvenus.

Troisième difficulté enfin : qui allait-on inviter à participer à la réunion restreinte qui, du côté occidental, allait préparer la rencontre avec M. Khrouchtchev ? La question ne se posait pas pour les Trois Grands Occidentaux qui avaient déjà participé à la conférence de Genève du printemps et de l’été derniers. Il était normal qu’aux trois puissances de calibre « mondial » qui conservent une responsabilité particulière sur le destin de l’Allemagne et sur le sort de Berlin, se joigne la République Fédérale, directement intéressée par une discussion dont le problème allemand, y compris la situation de Berlin, doit être normalement l’un des objets. La participation de la République Fédérale au pré-sommet occidental était toutefois compliquée par deux raisons : d’abord le Chancelier Adenauer avait à plusieurs reprises, et avec son énergie habituelle, demandé que les conversations entre Occidentaux et Soviétiques ne portent pas sur le problème allemand, mais exclusivement sur le désarmement. On pouvait, dans ces conditions, s’interroger sur la part que les représentants de la République Fédérale pourraient prendre à la réunion préliminaire des puissances occidentales. Serait-ce pour défendre la thèse négative du Chancelier quant à l’objet des conversations avec M. Khrouchtchev ? Serait-ce pour examiner avec la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis, les questions autres que la question allemande, dont il était probable que s’entretiendraient les dirigeants de l’Ouest et de l’U.R.S.S. ? Mais, dans ce cas, la seule présence de la République Fédérale était-elle justifiée ? Si, par exemple, les chefs d’État occidentaux allaient tenter de définir une position commune sur le désarmement ou sur l’aide aux pays sous-développés, la participation de l’Italie, pour ne parler que des pays d’Europe continentale, à ces entretiens n’était-elle pas aussi utile que celle de la République Fédérale ? Mais si l’on admettait l’Italie, qu’allait dire la Belgique ? Et ainsi de suite. En ce qui concerne la République Fédérale, la solution la plus normale eût été sans doute, comme cela avait, je crois, été envisagé, qu’elle soit admise à participer à toutes les conversations des Trois Grands portant sur la question allemande ou le problème de Berlin, mais qu’elle ne bénéficiât pas d’un traitement de faveur pour toute conversation portant sur d’autres questions. Cependant, le Chancelier Adenauer ayant vivement souhaité que la République Fédérale participe à toutes les conversations du pré-sommet, satisfaction lui fut donnée.

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guerre froide, Berlin, URSS, États-Unis, RFA, France, Royaume-Uni, désarmement

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