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  • Revue n° 177 Février 1960
  • De la continuité du Gaullisme

De la continuité du Gaullisme

Maurice Schumann, « De la continuité du Gaullisme  » Revue n° 177 Février 1960 - p. 201-216

Ceux qui embrassent d’un regard critique l’ensemble de la doctrine gaulliste, telle qu’elle est énoncée et appliquée depuis vingt ans, croient aisément y découvrir deux signes de contradiction.

En premier lieu (disent-ils), la France Libre n’a pu devenir dépositaire de la souveraineté nationale que grâce à l’existence de l’Afrique française : si le Général de Gaulle avait dû rester à Londres pendant toute la durée de l’occupation du territoire métropolitain, si — pour faire en sorte que la France demeurât constamment présente au combat — il n’avait pas eu Brazzaville comme recours dès 1940, puis Alger à partir de 1943, sans doute n’aurait-il pas réussi à devenir un allié à part entière ; or, en consacrant la substitution de la Communauté à l’Union Française, en acceptant ou en précipitant l’accession des territoires africains à l’indépendance (même si l’indépendance n’est pas la sécession), en proclamant le droit des Algériens à l’autodétermination (même si l’exercice de ce droit est, à ses yeux, le seul moyen d’associer définitivement l’Algérie à la France après avoir « exorcisé le démon »), il court le risque d’enlever à ses successeurs cette « carte impériale » qui fut, entre ses propres mains, le suprême atout du pays.

D’autre part, l’Appel du Dix-huit juin fut, par essence, le refus de l’armistice, donc l’affirmation de la continuité des alliances, qui engageaient l’honneur de la France tout en commandant son avenir ; cette définition court comme un leitmotiv à travers les trois volumes des « Mémoires de Guerre » ; le troisième souligne qu’il n’eût pas été possible de « prétendre pour la France à un rang de grande puissance belligérante et victorieuse » si l’institution de la Haute-Cour n’avait pas permis de juger sans tarder « la capitulation, la rupture des alliances, la collaboration délibérée avec l’ennemi » ; plus loin, l’auteur se déclare contrarié de voir les juges et les guides de l’opinion « s’abstenir dans une large mesure de stigmatiser l’armistice et, au contraire, se saisir longuement des faits qui lui étaient accessoires » ; ici encore, « l’abandon de nos alliés » figure, entre la capitulation et la collaboration avec l’envahisseur, au centre de la trilogie des crimes impardonnables. Or, quand le Président de la Ve République énonce, du haut de la chaire du Centre des Hautes Études militaires, les axiomes d’une défense purement française et, tout en déclarant que « notre stratégie doit être conjuguée avec la stratégie des autres », annonce que « le système de l’intégration des armées de différents pays a vécu », il tombe sous le coup d’une suspicion qui n’est plus seulement exprimée au-delà de nos frontières : sans méconnaître le péril mortel de l’isolement, qu’il fut, il y a vingt ans, le seul à conjurer, ne se laisse-t-il pas porter insensiblement à confondre la sauvegarde de « notre personnalité nationale » avec le mythe de la grandeur solitaire ?

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