Maritime - L'activité maritime internationale au mois de novembre - Quelques mots sur les flottes logistiques de l'étranger - Les problèmes de la marine marchande dans le monde et en France
L’océan Indien et le Sud-Est asiatique naturellement exceptés, l’activité maritime internationale a été assez réduite au mois de novembre et n’a guère concerné que le matériel naval.
En France, la loi de finances pour 1966 a été définitivement adoptée à l’Assemblée nationale le 19 par 287 voix contre 150. Sauf sur un petit nombre de points de détail, les crédits militaires accordés, comme ceux de la marine marchande, sont conformes aux projets gouvernementaux, déjà analysés dans la Revue.
Au demeurant, un seul exercice de quelque importance a été exécuté entre le 13 et le 25, escales comprises. C’était, une fois de plus, un exercice franco-espagnol, anti-sous-marin (ASM) ; il était dirigé par l’amiral commandant la flottille de la Méditerranée, notre participation consistant en 5 escorteurs et 1 sous-marin ; il avait les eaux des Baléares pour théâtre. – Un peu auparavant, du 25 octobre au 6 novembre, s’étaient déroulés sur le littoral de Provence de nombreux exercices d’appontage et de catapultage, à bord du Clemenceau, de la Flottille 12F d’aviation embarquée, entraînée à terre depuis longtemps déjà, et dont il s’agissait de procéder à la qualification opérationnelle : on sait que les appareils américains d’interception Vought F-8 Crusader équipant cette flottille ont reçu un armement français (engins air-air Matra) et ont dû subir de légères transformations pour pouvoir opérer sur le Clemenceau ou le Foch, dont ni la vitesse, ni les dimensions, ni la puissance des brins d’arrêt n’équivalent à celles des porte-avions d’outre-Atlantique. Les essais ont été fort satisfaisants, malgré des circonstances météorologiques souvent défavorables ; ils se poursuivront prochainement sur le Foch, pour la qualification de la flottille de Crusader 14F.
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