Outre-mer - Organisation de l'unité africaine (OUA) : les « Sages » africains et le conflit israélo-arabe - Rhodésie : l'accord anglo-rhodésien - La régionalisation dans les Départements d'outre-mer (Dom)
Parmi les résultats de la VIIIe conférence des chefs d’État de l’Organisation de l’unité africaine, tenue à Addis-Abéba du 21 au 23 juin 1971, s’inscrivait la création d’un comité de conciliation, destiné à faciliter un règlement du différend sénégalo-guinéen, et d’un « comité des Sages » chargé de participer à la recherche d’une solution au conflit du Proche-Orient. Tandis que par un de ces paradoxes dont la politique africaine n’est pas avare, le premier de ces organismes dont la constitution paraissait à première vue relativement aisée, ne pouvait être mis sur pied, en dépit des efforts déployés par M. Moktar Ould Daddah [NDLR 2021 : Mauritanien], président en exercice, le « comité des Sages », né d’une initiative du président Senghor et comprenant dix chefs d’État africains, commençait immédiatement ses travaux.
La première réunion tenue à Kinshasa, rassemblait sous la présidence de M. Moktar Ould Daddah, six chefs d’État et trois ministres qui décidaient de confier une mission d’exploration et d’information à un sous-comité, présidé par M. Senghor [Sénégal] et comprenant également les présidents Ahidjo [Cameroun], Gowon [Nigeria] et Mobutu [République démocratique du Congo].
Il était convenu qu’à l’issue de cette démarche le sous-comité des « Sages » tiendrait une réunion à Dakar afin d’y élaborer des propositions concrètes qui seraient soumises à l’Égypte et à Israël au cours d’un nouveau voyage.
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