Aéronautique - Ce que sera le Mirage F1-M 53 - Premier tir du Magic en combat tournoyant - La Military Airlift Command évalue le Boeing 747 C - La société LMT, leader européen en matière de simulation
Par une décision du 16 mars 1973, le Gouvernement français a apporté son soutien au programme Mirage F1-M53, ce qui a immédiatement entraîné le lancement d’un premier prototype (qui sera suivi d’un second) et l’accélération du programme du réacteur Snecma M53 avec l’objectif de sortir le premier avion de série en 1977. Un vaste programme de coopération internationale est proposé à divers pays européens et à l’Australie pour participer, dès l’origine, au développement et à la production de cet avion.
Le F1-M53 est directement dérivé du Mirage F1, dont les livraisons ont commencé à l’Armée de l’air et qui a fait l’objet de commandes étrangères. La société Dassault/Breguet Aviation, consciente des perspectives offertes par le M53, réacteur mono-corps, double flux et correspondant à une nouvelle génération de propulseurs, a vu la possibilité d’optimiser le F1 sans risque technique ou financier.
On note très peu de différences entre la version F1 (Atar 9K50) et la version F1-M53 : envergure (8,42 m) 8,45 m : longueur (15,25 m) 15,35 m : poussée réacteur sans postcombustion (5 000 kgp) 5 500 kgp : avec postcombustion (7 200 kgp) 8 500 kgp ; masse au décollage avion lisse (11 230 kg) 11 210 kg. La masse maximale au décollage, comportant 4 tonnes de charge extérieure, est identique pour les deux versions : 15 200 kg, avec une capacité interne de combustion identique de 4 300 litres.
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