Défense en France - Coup d'arrêt à l'agitation révolutionnaire et aux comités de soldats - Quel avion de combat pour l'Armée de l'air en 1985 ? - Doctorat du IIIe Cycle diplôme d'études approfondies : histoire militaire et études de défense nationale à l'Université Paul Valéry (Montpellier III) et à l'Institut d'études politiques (IEP Aix-Marseille III)
Devant les récents incidents qui se sont produits en novembre à Besançon, Chaumont et Cazaux, où des soldats du 19e Régiment du génie, du 403e Régiment d’artillerie et de la Base aérienne 120 ont déclaré former une section syndicale, de même que la distribution de tracts à des permissionnaires à la gare de l’Est pour soutenir la formation de comités de soldats et les inciter à mener une action de masse, il fallait impérativement et rapidement porter un coup d’arrêt énergique à l’agitation révolutionnaire visant, de l’avis même de ses organisateurs, à démolir notre appareil de défense. C’est pourquoi le président de la République lui-même, au cours d’un conseil interministériel réuni pour examiner cette affaire très grave, a donné le feu vert tant au Premier ministre qu’au ministre de la Défense pour l’ouverture d’une information par la Cour de sûreté de l’État, afin de poursuivre les responsables de cette tentative de subversion caractérisée.
Certains organes de presse ou de radiodiffusion n’ont d’abord vu dans cette affaire qu’une « tempête dans un verre d’eau », d’autres ont taxé le gouvernement de « manque d’imagination, d’audace ou tout simplement de générosité » (Le Monde du 29 novembre 1975 dans son éditorial « La grande crainte du conscrit en Europe »). Qu’on en juge par les quelques échantillons suivants prélevés dans la littérature révolutionnaire s’adressant aux soldats :
– Journal Libération (21 janvier 1975) rendant compte des assises du Comité antimilitariste
« Le but final du comité antimilitariste est clair aux yeux de tous : détruire l’armée bourgeoise ».
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