Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 397 Mars 1980
  • Afrique - L'Afrique face à l'affaire afghane - Mauritanie : la paix n'est pas sans risques

Afrique - L'Afrique face à l'affaire afghane - Mauritanie : la paix n'est pas sans risques

Bernard Guillerez, Bernard Brionne, « Afrique - L'Afrique face à l'affaire afghane - Mauritanie : la paix n'est pas sans risques  » Revue n° 397 Mars 1980 - p. 163-170

Pour la première fois depuis l’indépendance de ses États, l’Afrique est appelée à prendre position sur une affaire qui ne la concerne pas directement, dans une crise dont elle n’est pas l’enjeu mais qui atteint de plein fouet l’équilibre diplomatique existant. Certes, elle a souvent été invitée à se prononcer au sein d’organismes internationaux comme l’Assemblée générale de l’ONU ou la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), mais en la circonstance elle était partie prenante et agissait le plus souvent en tant que membre du mouvement des pays non-alignés ou en qualité de continent en voie de développement. Elle n’avait donc pas à prendre des dispositions qui lui soient propres. Avec des nuances plus ou moins accentuées, elle conformait son attitude à celle de l’ensemble des pays se trouvant dans la même situation qu’elle. On va d’ailleurs retrouver dans l’affaire afghane de pareils gestes de solidarité lorsque la situation sera examinée sous un angle très particulier à la conférence d’Islamabad : les pays africains musulmans réagiront en fonction de leur appartenance à l’Islam.

L’Afrique n’est cependant pas totalement islamique et nombre de ses États n’auront pas à prendre position en ce domaine, ce qui ne veut pas dire qu’ils puissent se tenir à l’écart. Politiquement, il est vrai, rien ne les en empêcherait, mais il y a cet appel au boycottage des Jeux olympiques (JO) de Moscou. Cette initiative américaine contraint subitement l’Afrique à se déterminer en tant que telle et on aurait tort de négliger le retentissement d’une telle initiative sur le continent africain. D’abord en plusieurs disciplines les Africains atteignent les sommets de la compétition internationale ; ensuite en matière de sports l’Afrique est organisée et ne peut que réagir à l’unisson par le biais du Conseil supérieur du sport en Afrique (le CSSA) ; enfin quel gouvernement refuserait de tenir compte d’une opinion publique souvent indifférente aux choses politiques mais toujours passionnée par les exploits de ses sportifs ?

Considérée dans une perspective exclusivement sportive, l’affaire afghane ne peut conduire les pays africains à refuser le rendez-vous de Moscou. C’est du reste l’attitude affichée en janvier à Cotonou par les ministres des sports des nations francophones. À cette occasion M. Lamine Ba, le secrétaire général du CSSA (un Sénégalais qui a récemment succédé au Congolais Jean-Claude Ganga) s’est appliqué à préciser la position de l’Afrique. N’oublions pas qu’aux JO de Montréal l’Afrique avait en majeure partie boycotté les épreuves en signe de protestation contre la participation de la Nouvelle-Zélande accusée d’accointances avec l’Afrique du Sud. Pour M. Lamine Ba, il est normal que les athlètes africains mettent à l’index des manifestations sportives au sein desquelles existe une ségrégation raciale. En revanche il n’est pas admissible qu’une crise politique devienne le prétexte à des mesures de rétorsion à caractère purement sportif. L’analyse ainsi faite par le secrétaire général du CSSA est logique en soi. Mais cette prise de position est encore renforcée par l’expérience : en refusant de participer aux JO de Montréal les États africains ont provoqué un affaiblissement du niveau sportif de leurs athlètes. D’où le refus, dans un premier geste, de boycotter les jeux de Moscou.

Il reste 87 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

L’Afrique face à l’affaire afghane

Mauritanie : la paix n’est pas sans risques

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.