Sous ce titre, l'auteur, l'un de nos diplomates les plus familiers du Tiers-Monde, entreprend de nuancer et corriger la vision trop brutalement globale qui nous vient des pays sous-développés au travers des statistiques et des idées reçues. Créer des pôles de développement tournés vers l'Occident ne suffit pas pour conduire au progrès – et quel progrès ? – les innombrables communautés qui, précisément, refusent l'Occident. L'écart est moins grand entre nations riches et nations pauvres qu'à l'intérieur des nations pauvres.