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  • Revue n° 515 Décembre 1990
  • Afrique - Afrique australe : le temps des ajustements - L'Afrique privée des instruments de son essor

Afrique - Afrique australe : le temps des ajustements - L'Afrique privée des instruments de son essor

Bernard Brionne, Bernard Guillerez, « Afrique - Afrique australe : le temps des ajustements - L'Afrique privée des instruments de son essor  » Revue n° 515 Décembre 1990 - p. 193-199

Les pays voisins de l’Afrique du Sud ont institué, en 1980, en réplique à des propositions faites par M. Pieter Botha, Premier ministre d’Afrique du Sud de créer une communauté économique des pays de l’Afrique australe, la « Conférence pour la coordination du développement de l’Afrique australe » (SADCC). Cet organisme a fêté, fin août 1990, son dixième anniversaire à Gaborone (Botswana). Ce fut l’occasion de faire une analyse de la situation de cette partie du continent dont la stabilité dépend, pour une part de la faculté d’adaptation de chaque État aux nouvelles donnes du jeu international, pour une autre part des dispositions que peut prendre le gouvernement de Pretoria en vue d’associer les formations politiques noires à l’élaboration et à la gestion des affaires de l’État et de supprimer toute trace d’un « développement séparé » surtout lorsque les règlements qu’il inspire prennent une forme « mesquine ».

La SADCC, créée à l’initiative des pays dits de la « ligne de front », s’était déclarée initialement destinée à promouvoir le développement de la région dans le but de limiter l’importance du rôle qu’y jouait l’économie sud-africaine. La situation d’interdépendance que connaissaient l’Afrique du Sud et ses voisins interdisait en effet à ces derniers d’exercer de véritables sanctions à l’encontre de Pretoria sans avoir à en payer eux-mêmes le prix. Les initiateurs de l’alliance entendaient donc créer, avant de s’engager dans la voie des sanctions, les conditions d’indépendance qui leur permettraient, dans un avenir plus ou moins proche, de peser sur l’évolution du pays de l’apartheid. Ils espéraient aussi rallier indirectement à leur cause des États qui entretenaient des relations plus étroites avec l’Afrique du Sud par intérêt, comme le Malawi, ou à cause de leur enclavement, comme le Lesotho ou le Swaziland. Ils pensaient également sans doute qu’en élargissant leur collège, ils seraient en mesure de renforcer les oppositions aux pouvoirs mis en place par Pretoria dans les bantoustans [NDLR 2021 : régions créées pendant l’apartheid réservées aux populations noires] émancipés. L’exemple de l’évolution du Transkei montre peut-être que le calcul n’était pas erroné.

En 1990, année de son dixième anniversaire, la SADCC compte dix États, mais ses dispositions initiales ont subi les outrages du temps. Le manque d’intérêt des investisseurs internationaux n’a pas permis notamment la création ou l’amélioration des voies permettant de libérer la zone de l’emprise sud-africaine : le chemin de fer, construit par la Chine pour relier la Zambie à la côte tanzanienne, ne supporte pas un trafic régulier et aboutit au port de Dar-es-Salaam qui est presque toujours saturé : pour utiliser le débouché sur Beira, au Mozambique, il faut traverser des zones d’insécurité ; il en va de même, à l’ouest, avec celui qui emprunte le port angolais de Benguela. Les relations commerciales avec l’Afrique du Sud n’ont donc pas cessé de se développer.

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Afrique australe : le temps des ajustements 

L’Afrique privée des instruments de son essor

 
 

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