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  • Revue n° 565 Juin 1995
  • Asie - Sri Lanka : reprise des hostilités

Asie - Sri Lanka : reprise des hostilités

Jacques Goldfiem (de), « Asie - Sri Lanka : reprise des hostilités  » Revue n° 565 Juin 1995 - p. 181-185

À l’issue d’un voyage au Bangladesh et en Inde, en mars 1995, la présidente Chandrika Kumaratunga était revenue assurée du soutien total du Premier ministre Rao pour qui la résolution du problème tamoul au Sri Lanka serait un problème de moins pour son pays. Outre les sympathies et complicités dont disposent les séparatistes tamouls au Tamil Nadu, reste posée (et exploitée par le Janata Party de Subramaniam) la question de l’extradition de Velupillai Prabhakaran, commanditaire de l’assassinat de Rajiv Gandhi. Sans illusion sur une issue rapide, mais sûre du désir de paix des populations, tant de la péninsule de Jaffna que du reste du pays, Mme Kumaratunga se montrait persuadée qu’avec des avancées et des reculs, les négociations ne pouvaient que progresser peu à peu. La brutale rupture de la trêve par le LTTE (Liberation Tigers of Tamil Eelam), le mercredi 19 avril 1995, fut pour elle, et pour l’ensemble du pays, un immense échec.

Jouant avec les nerfs du gouvernement de Colombo, Prabhakaran. le chef charismatique des Tigres, avait envoyé le 28 mars une demande de réunion pour le 1er avril sous forme d’ultimatum, menaçant de tirer les conséquences qui s’imposeraient en cas de refus, alors que la quatrième session de discussions était prévue pour le 10 avril. Devant le ferme refus de la présidente de laisser le LTTE « mener la danse », Prabhakaran avait semblé céder et avait même décidé, devant des éléments qu’il estimait positifs, de prolonger le cessez-le-feu jusqu’au 19 avril. Dans sa conférence de presse du 31 mars, Mme Kumaratunga avait refusé, représentant le gouvernement légal, d’accepter toute date limite imposée par les rebelles séparatistes. De même, elle avait refusé, dans l’état des négociations, d’élever la délégation gouvernementale au niveau ministériel. Elle avait également annoncé son intention de lever complètement l’embargo de la péninsule, déjà allégé par elle, mais elle avait refusé d’accéder à la demande du LTTE d’évacuer la base militaire de Pooneryn assurant le blocus du lagon, au sud-ouest de la zone contrôlée par les Tigres.

Le 18 avril, Velupillai Prabhakaran faisait savoir que, le gouvernement ne lui accordant pas ses exigences, il se retirait des négociations et mettait fin au cessez-le-feu. Le lendemain, le LTTE lançait une attaque contre les lignes avancées de Pooneryn et du camp de Elephant Pass bloquant l’accès terrestre de la péninsule de Jaffna et interdisant toutes les liaisons, autres que par la mer, entre le quartier général LTTE et ses bandes armées de la province Est. Parallèlement, un commando des fameux Tigres de la mer détruisait deux bâtiments de la marine gouvernementale, tuant douze marins et en blessant une vingtaine, au moyen de mines déposées dans le grand port de Trincomalee, où se trouve l’Académie navale, dans la province Est. La trêve n’aura duré que quatorze semaines, soit à peu près du même ordre que celle résultant des tractations secrètes entre les Tigres et le président Pramadasa en 1990.

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