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  • Revue n° 586 Avril 1997
  • Armée de terre - L'action militaire en milieu urbain

Armée de terre - L'action militaire en milieu urbain

Fenice, « Armée de terre - L'action militaire en milieu urbain  » Revue n° 586 Avril 1997 - p. 168-169

De tout temps, les localités ont joué un rôle considérable dans les opérations militaires : valeurs de symbole, Strasbourg, Berlin, Stalingrad, ou valeurs de gage, Sébastopol, elles représentent des intérêts politiques ou économiques qui leur confèrent un rôle prépondérant dans les opérations militaires. Pour cette raison, les hypothèses d’engagement retenues dans le Livre blanc sur la Défense en font un milieu préférentiel d’action selon les scénarios retenus : conquête de vive force, défense, ou encore investissement puis contrôle dans la durée.

Vers un élargissement du concept

Les engagements des dernières années dans des missions de maintien de la paix ou d’interposition en zones urbaines ont conduit l’armée de terre à redéfinir le concept restrictif de « combat en zone urbaine » pour l’élargir à celui, plus global, « d’action militaire en milieu urbain ».

Le terme général « d’action militaire » permet ainsi de distinguer la forme d’action de combat, plutôt destinée à détruire un adversaire, de celle d’action de contrôle, plutôt destinée à maîtriser une situation. Toutefois, l’imprévisibilité des situations opérationnelles, qui peuvent rapidement basculer d’une forme vers l’autre, nécessite une grande aptitude à l’adaptabilité des forces terrestres engagées. Cette capacité ne peut être que le fait de troupes entraînées et équipées pour mener l’action la plus exigeante, à savoir celle du combat, dont l’histoire a largement prouvé combien elle peut être meurtrière.

Le terme de « milieu », préféré à celui de zone, permet quant à lui d’englober toutes les réalités du contexte urbain. Outre les données physiques — infrastructures, voiries, points névralgiques —, il tient également compte du contexte humain, caractérisé par l’imbrication des populations civiles avec les forces antagonistes, par la présence systématique des médias et bien souvent par celle des organisations non gouvernementales.

Ainsi, l’élargissement du concept exige-t-il de l’armée de terre une aptitude à assurer un rôle primordial de conquête comme de contrôle durable et permanent dans les milieux urbains.

Les caractéristiques du milieu urbain

Ainsi défini, le milieu urbain se distingue par des caractéristiques qui en font à la fois un réducteur de capacités offensives et un amplificateur de capacités défensives. La faible visibilité qu’il permet, due à des infrastructures de types très variables — zones périphériques, centre-ville, zones pavillonnaires, immeubles — crée des difficultés de localisation, de mobilité et de renseignement, accrues par l’imbrication des facteurs.

Ces multiples contraintes font de l’engagement terrestre en milieu urbain une action militaire de très grande complexité qui exige de privilégier fortement certains domaines de l’emploi opérationnel.

Des domaines à privilégier

Quatre domaines de l’emploi opérationnel sont dorénavant à privilégier.

La maîtrise de l’information. Celle-ci passe avant tout par un accroissement des capacités d’observation de tous les acteurs du terrain, combattants débarqués et véhicules : moyens d’observation tous temps, individualisés et déportés, à base d’intensification de lumière ou d’imagerie thermique, radars d’alerte et de détection couplés à des moyens de riposte de précision. La capacité d’observation doit être utilement complétée par des systèmes de transmissions ramifiés jusqu’aux plus petites cellules d’emploi, le poste radio du combattant en étant l’expression technologique.

La maîtrise des feux. En milieu urbain, et compte tenu de l’élargissement du concept, l’application des feux doit être conditionnée par le souci permanent de la précision et de l’efficacité. La plus grande souplesse dans la mise en œuvre doit être recherchée ; elle milite pour un emploi interarmes — infanterie, chars, artillerie de précision — fortement coordonné.

La mobilité. Sous ce terme générique, il faut considérer les actions d’appui à la mobilité et celles de contre-mobilité. Le rôle du génie y est prépondérant ; il est renforcé par la nécessité de dépollution au profit des forces ou des populations, la remise en état d’infrastructures ou celle des services vitaux du milieu urbanisé — l’eau, l’électricité, le gaz — considérés souvent par les protagonistes comme de véritables moyens de pression sur le cours des opérations.

La protection. Les moyens de protection revêtent une grande importance pour éviter de mettre inutilement en danger la vie des combattants. Cette prise de conscience se traduit par différentes mesures, telles que la protection individuelle par gilet, l’emploi systématique de véhicules blindés, la protection des infrastructures pour des missions de longue durée, ou encore l’utilisation autant que possible de moyens d’observation et de tir déportés.

Conclusion : nécessité de l’entraînement

Plus que jamais, les milieux urbains sont et seront le théâtre privilégié des conflits et des crises modernes. Compte tenu des caractéristiques spécifiques aux actions militaires qui s’y dérouleront, il conviendra de porter une attention toute particulière à la préparation des unités appelées à s’y engager. Celle-ci doit privilégier la réalisation d’infrastructures réalistes et suffisantes, l’élaboration de modes d’action du niveau du groupement interarmes, et enfin par-dessus tout la cohésion des unités. ♦

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