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  • Revue n° 613 Octobre 1999
  • « American Military Options in a Taiwan Strait Conflict »

« American Military Options in a Taiwan Strait Conflict »

Henri Labrousse, « « American Military Options in a Taiwan Strait Conflict »  » Revue n° 613 Octobre 1999 - p. 197-198
Auteur(s) de l'ouvrage : Dr C.H. Whitehurst Jr. Naval Engineers Journal, juillet 1999

L’auteur de cette excellente étude est membre de l’American Enterprise Institute, Washington DC, et du Strom Thurmond Institute of Government and Public Affairs, Clemson University. Il analyse les relations entre les États-Unis d’Amérique et la république populaire de Chine (RPC) qui, depuis 1972, ont varié de la bonne entente à la froideur. Selon le Taiwan Relations Act, les États-Unis se sont engagés à soutenir par des moyens pacifiques la réunification avec la Chine continentale. Dans son étude, le Dr Whitehurst Jr. examine plusieurs scénarios dans lesquels les États-Unis emploient la force pour respecter leur engagement, dans l’hypothèse où la RPC utiliserait ses moyens militaires pour réaliser la réunification.

Pour la période 1999-2004, l’auteur envisage trois scénarios. Le premier est basé sur le blocus des ports de Taiwan, sauf pour les navires de commerce munis d’une autorisation de la RPC. Cette décision est acceptée par l’Union européenne, la plupart des nations asiatiques, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, mais elle est contestée par les États-Unis et le Japon. Le second envisage un blocus maritime et aérien de Taiwan avec minage de ses eaux territoriales. La plupart des nations, sauf les États-Unis et le Japon, acceptent ce blocus total. Washington et Tokyo unissent leurs forces aéronavales pour le briser, et la fin de ce scénario, selon l’auteur, pourrait être un cessez-le-feu du genre « guerre de Corée ». Le troisième consiste à lancer une invasion de Taiwan par des troupes aéroportées et amphibies. Ce scénario n’est pas jugé très réaliste par l’auteur, car, pour cette période, les moyens militaires de la RPC, en particulier sa marine, ne sont pas de taille à s’opposer à une alliance militaire États-Unis-Japon.

Pour la période 2004-2020, les trois scénarios sont les suivants. Le premier envisage un blocus maritime total des ports de Taiwan et supprime l’autorisation préalable de la RPC. La plupart des nations, sauf les États-Unis et le Japon, acceptent cette décision. Les moyens militaires de la RPC, en particulier ceux de sa marine, s’étant considérablement améliorés, c’est une véritable guerre aéronavale qui se déroule dans le détroit de Taiwan, en mer Jaune, en mer de Chine orientale, et en mer de Chine du Sud, avec aviation, missiles, porte-avions, sous-marins, mines, et avec des pertes en navires de commerce rappelant la Seconde Guerre mondiale. Selon l’auteur, un compromis garantissant la sécurité de Taiwan peut mettre fin aux hostilités. Le second scénario annonce un blocus total maritime et aérien de l’île avec minage de ses eaux territoriales. La plupart des nations acceptent cette décision, mais les États-Unis décident d’escorter militairement leurs navires à destination de Taiwan. Le Japon obtient de la RPC la liberté des communications maritimes pour assurer son commerce international, et, tout en annonçant qu’il ne dénonce pas son traité de sécurité mutuelle avec les États-Unis, refuse d’être engagé dans ce conflit qui devient une guerre navale entre ceux-ci et la RPC. En définitive, Washington et Pékin se mettent d’accord sur le principe « d’une nation et deux systèmes de gouvernement », l’un pour la RPC, l’autre pour Taiwan. Cependant, à l’issue de ce second scénario, l’auteur estime que les États-Unis d’Amérique ne sont plus, selon l’opinion des nations asiatiques, la puissance majeure de la région. Le troisième scénario est la tentative d’invasion de Taiwan par les troupes aéroportées et amphibies de la RPC, en menaçant les États-Unis de représailles contre le Japon, les îles Hawaii et Guam, sans utilisation de l’arme nucléaire, si Washington intervient. La RPC promet les libertés politiques et économiques pour Taiwan à la fin des hostilités, en soulignant le précédent de Hong Kong. Le Joint Chiefs of Staff et le National Security Advisor du président des États-Unis considèrent que l’US Navy ne peut gagner un conflit naval régional dans le Pacifique oriental contre la RPC. L’Onu fait pression sur les États-Unis pour que ceux-ci acceptent la promesse d’autonomie régionale pour Taiwan. Washington donne son accord, et c’est la fin de la puissance américaine comme puissance majeure dans la région.

En tenant compte de l’état de tension qui règne dans le détroit de Taiwan, l’auteur considère qu’il peut exister un nombre plus important de scénarios et de retours à la paix. Dans tous, les succès des États-Unis reposent presque entièrement sur la marine. Aussi, il pose des questions sur les capacités de celle-ci pendant la période de 1999-2004 et au-delà. Actuellement, il s’interroge sur l’efficacité de la VIIe flotte et sur la possibilité de la renforcer sans affaiblir les moyens de la Ve et de la VIe. Ensuite, il se demande si les États-Unis pourront remplacer les énormes pertes en navires de commerce prévues dans les différents scénarios, et s’il est bien nécessaire de conserver la doctrine des convois escortés. L’auteur s’interroge également sur la capacité des États-Unis, du Japon et de Taiwan, de gagner la « guerre des mines », compte tenu des moyens en ce domaine de la RPC. D’autres considérations techniques et géostratégiques sont développées dans cette remarquable étude, et, en conclusion, il estime qu’il faut éviter une guerre aéronavale dans le Pacifique oriental entre les États-Unis et la RPC en mettant en œuvre tous les moyens de la diplomatie et de la négociation. ♦

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