Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 Revue Défense N@tionale La revue du débat stratégique
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 399 Mai 1980
  • Le Québec

Le Québec

Emmanuel Nolde, « Le Québec  » Revue n° 399 Mai 1980 - p. 187-187
Auteur(s) de l'ouvrage : Pierre Georges Puf, 1979 ; 127 pages

L’auteur décrit le Québec, son aspect physique, son peuplement. Il relate comment cette province, malgré la stagnation qui l’a longtemps caractérisée, se modernise à pas de géant, et comment, fidèle à ses origines françaises, elle cherche à affirmer sa personnalité propre. Il ne dissimule pas les difficultés auxquelles se heurtent encore les aspirations québécoises malgré les atouts considérables dont dispose le pays.

À la mort de Champlain, en 1635, les colons français sont au nombre de 200. Ils sont 2 000 en 1663, 65 000 après le Traité de Paris en 1763. Après cette date, il n’y aura plus de colons venant de France, mais à la fin du XIXe siècle, le nombre de Québécois de souche française s’élève à 1 300 0000. Ce sont eux qui ont rendu habitable et mis en valeur un pays froid, neigeux, parsemé de lacs et couvert de forêts. En 1976 ils représentent 80 % d’une population totale de 6 234 000 habitants. Nonobstant leur vaine révolte de 1837, malgré la naissance d’un nationalisme canadien français, les francophones restent longtemps encadrés par le pouvoir économique des anglophones et par une Église catholique profondément conservatrice et méfiante quant à leur affranchissement politique. Mais les choses changent après 1960. Ce pays de paysans et de bûcherons modernise son agriculture et s’industrialise. La pâte à papier, les mines, l’énergie hydraulique, les industries de pointe, le secteur tertiaire prennent un extraordinaire essor. Le Saint-Laurent devient une voie maritime et Montréal un grand carrefour international. L’éducation rénove ses méthodes et la vie culturelle s’intensifie. La communauté française aspire à prendre pleinement en mains son destin. Les relations entre le Québec et la France se renforcent. En bref, les Québécois veulent échapper à la tutelle d’Ottawa et à la mainmise sur leur pays de la minorité anglophone.

Y parviendront-ils pleinement et peut-on dire que le Québec soit à la veille de l’indépendance ? C’est une formule « souveraineté-association » que le gouvernement québécois a adoptée. Il aura cependant à tenir compte des droits de la minorité anglophone et de ce qu’il est convenu d’appeler les pesanteurs sociologiques. À cet égard un fait n’est pas sans signification : dans la province, le nombre des francophones parlant l’anglais est sensiblement supérieur à celui des anglophones parlant le français. La part des capitaux anglo-saxons dans l’économie québécoise est considérable, à Montréal notamment. Et il ne faut pas se dissimuler la méfiance des Anglo-Saxons ni l’importance des moyens de pression dont ils disposent. L’auteur pense que, une fois tranché le débat préalable sur le principe de la souveraineté, la négociation sur les modalités de l’association « reste largement ouverte ».

Quoi qu’il en soit, la naissance d’un État francophone sur le continent américain ne laisse personne indifférent.

Le livre de Pierre George, d’une grande densité et accompagné d’utiles cartes dans le texte, ne se borne pas à décrire le pays et la progression de son économie. Il présente aussi les données humaines et politiques du problème du Québec libre. ♦

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Janvier 2023
n° 856

Pour une stratégie d'influence

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-02-2023

Finalisation des discussions entre la France et l’Italie sur la livraison du SAMP/T-MAMBA à l’Ukraine

02-02-2023

Guerre en Ukraine : état des lieux
26 janvier - 2 février 2023

30-01-2023

Le ministère des Armées lance avec l’Italie l’acquisition de missiles Aster

27-01-2023

La DGA réceptionne la première vedette de fusiliers marins (VFM)

21-01-2023

Annonce de la LPM 2024-2030

15-01-2023

Il y a 10 ans – Quatre Rafale sur Gao

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.