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  • Revue n° 372 Décembre 1977
  • Libre opinion - Les armes guidées avec précision changent les formes de combat

Libre opinion - Les armes guidées avec précision changent les formes de combat

Ferdinand Otto Miksche, « Libre opinion - Les armes guidées avec précision changent les formes de combat  » Revue n° 372 Décembre 1977 - p. 59-70

Il y  a quelques années encore, la stratégie nucléaire et ses problèmes se trouvaient au centre des discussions militaires. Désormais, ce sont les questions posées par les armes guidées avec précision (Precise Guided Munitions), ou armes de précision, qui paraissent prendre le relais. Certains experts fondent sur elles une double espérance : l'intervention des armes de précision pourrait, d'une part, diminuer sensiblement le danger du recours aux moyens atomiques, et d'autre part permettre aux forces armées de réduire éventuellement leurs effectifs. Si la première de ces propositions est parfaitement admissible, au moins dans certaines circonstances, la seconde, selon l'auteur de cet article est à rejeter absolument.

Sans doute le recours aux armes de précision provoquera-t-il une véritable mutation dans les éléments de base de la bataille. Mais le tout est de savoir de quelle manière et sous quelles formes. Une vieille expérience nous apprend que l'apparition de nouvelles armes n'a son plein effet que si celles-ci sont employées en quantités suffisantes et dans le cadre tactique correspondant à leurs caractéristiques. Sachons appliquer cette vérité aux armes de précision et nous pourrons admettre qu'il résultera de leur emploi une image de la guerre fort différente de celle qui est actuellement prévue.

La physique nous enseigne que dans un système où deux forces se neutralisent réciproquement, d'autres forces deviennent décisives. Cette loi s'applique aussi bien à l'évolution des formes de combat. Dans la mesure où les chars et les avions, ces systèmes d'armes essentiels de la guerre de mouvement, voient, dans l'un et l'autre camps, leur action de plus en plus enrayée par les techniques qu'on leur oppose (armements antichars et antiaériens), l'importance du combat d'infanterie, dans une conception moderne, devrait s’accroître. Puisque les armes de précision ne se justifient que contre des cibles importantes, principalement chars et avions, et perdraient leur raison d'être contre la poussière d'objectifs infimes offerts par une infanterie nombreuse et dispersée, la victoire restera finalement à celui qui disposera des « plus gros bataillons ».

Telle est la thèse que la présente étude entend soumettre à discussion. Notre revue l'accueille comme une contribution au débat que suscitent depuis quelque temps les concepts de certains experts américains ou européens de l'Otan qui tendent à faire des armes guidées avec précision un substitut ou du moins un frein à l'emploi de l'arme nucléaire tactique.

En tactique, action et réaction sont en constante corrélation. L’engagement de nouvelles armes incite le défenseur à prendre des contre-mesures tactiques aussi bien que techniques, lesquelles suscitent à leur tour chez l’assaillant des conversions de même nature. Les réactions en chaîne ainsi déclenchées ont pour effet de modifier progressivement, dans les deux camps, les méthodes de combat et, par suite la structure des forces. Le discernement préalable de ce processus d’évolution est un des facteurs essentiels du succès. Le fait, maintes fois historiquement constaté, que les réalités du combat aient si rarement correspondu aux doctrines militaires qui avaient été antérieurement élaborées en temps de paix en prévision de la guerre montre combien sont fréquentes les erreurs commises en la matière. En fait, il n’est pas facile d’évaluer d’avance la nature et l’intensité des transformations que de nouveaux armements imposeront aux formes de combat. Cette constatation est aussi valable pour les armes de précision, c’est-à-dire pour les diverses catégories d’engins — missiles ou obus d’artillerie — qui, une fois lancés, sont susceptibles d’être guidés en vol vers l’objectif.

Certains experts estiment qu’une armée fortement dotée de tels engins aurait un tel pouvoir de destruction, une telle puissance d’arrêt que toute attaque menée contre elle avec des moyens classiques serait désormais très risquée. Compte tenu de l’évolution actuelle de la technologie, ce jugement est parfaitement acceptable. En revanche, la thèse selon laquelle, dans les années à venir, l’équilibre des forces ne se mesurera plus en nombre de divisions, mais dépendra uniquement de l’aptitude à transformer des progrès technologiques en potentiel militaire de riposte, demeure fort contestable.

Cette thèse méconnaît le fait que l’ultime objectif du combat est de vaincre les hommes et non point des machines. Certes, comme dans toute autre activité humaine, il est possible, dans l’art de la guerre, de remplacer à un certain degré des hommes par des machines. Mais les deux éléments que sont le matériel technique et la force humaine de combat sont et resteront toujours indispensables. Loin de se remplacer, ils se complètent, en proportions variables selon les circonstances. Quelle que soit l’importance prise par la technique, c’est l’homme qui reste, en dernière analyse, l’élément déterminant.

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