La circulation de l'énergie à travers le monde, sous forme de pétrole brut ou de produits raffinés, constitue l'un des systèmes les plus complexes des transports maritimes. Elle tient une place essentielle dans les affaires de défense, et il n 'est pas de problème stratégique, de nos jours, qui n'ait à en tenir compte. Les oléoducs et les superpétroliers constituent les pièces de cet ensemble ; tantôt ils se complètent, tantôt ils sont en concurrence. L'auteur donne le meilleur rôle aux superpétroliers, et il est hors de doute que leur développement technique est fondamental pour l'accomplissement de leur mission de transport et pour la limitation des risques que la circulation de ces mastodontes fait courir aux océans et aux pays maritimes.
Oléoducs et superpétroliers
La mise en service, le 20 juin dernier, de l’oléoduc de l’Alaska qui, de Prudhoe Bay à Valdez, de l’Océan Arctique au Pacifique, et sur 1 360 km, fera transiter 70 millions de tonnes de pétrole par an, a relancé la polémique à propos du transport des produits pétroliers. L’oléoduc et le superpétrolier sont quelquefois considérés comme des moyens associés, ou complémentaires, pour acheminer le pétrole brut. En fait, ils sont souvent en concurrence, et le choix du système d’évacuation est lié à de nombreux facteurs.
L’oléoduc de l’Alaska, par sa longueur et son débit, se place en bonne position par rapport aux principaux oléoducs internationaux comme l’indique sommairement le tableau ci-dessous :
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Oléoduc, Alaska, pétrole, Russie, États-Unis
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