Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 787 Février 2016
  • Verdun février 1916, une bataille improbable

Verdun février 1916, une bataille improbable

André Bach, « Verdun février 1916, une bataille improbable  » Revue n° 787 Février 2016 - p. 29-36

La bataille de Verdun n’avait été ni anticipée ni réfléchie du côté français, contrairement au commandement allemand qui avait soigneusement préparé son offensive. Au-delà de la surprise tactique et de l’improvisation initiale, le commandement français sut réagir avec efficacité.

Verdun February 1916, an improbable battle

The battle of Verdun was neither anticipated nor considered by the French side, contrary to the German command that was carefully prepared for its attack. Beyond the tactic surprise and the initial improvisation, the French command knew how to react with efficiency.

Dans le cours de la Première Guerre mondiale, Verdun n’a ressemblé à aucune des grandes confrontations franco-allemandes. La culture militaire tant française qu’allemande n’incitait absolument pas à s’engager dans ce type de batailles sans perspectives stratégiques.

Les projets français pour 1916

L’idée n’en est certes pas venue du camp français. Le Haut commandement français, féru d’études napoléoniennes, après, en début de guerre, s’être laissé emporter par le fantasme de l’offensive à outrance, avait été contraint ensuite à se plier à une manœuvre en retraite, en défensive dynamique, pour gagner la bataille de la Marne. En 1915, tout l’effort du GQG avait été tendu vers l’idée de la percée suivie d’exploitation décisive. Au printemps 1915, la tentative avait eu lieu en Artois, puis à une échelle plus importante, à l’automne, en simultané, en Champagne et en Artois. Devant cet échec, avec toujours l’idée de percer sur des terrains favorables, on en était arrivé en décembre 1915 à persister dans ce modèle tactico-stratégique et à vouloir l’étendre à toutes les armées alliées. Aussi avait-il été admis que, pour donner plus de forces à ce modèle, l’assaut serait mené simultanément sur leurs théâtres d’opérations respectifs par Russes, Italiens, Britanniques et Français. On pensait ainsi déstabiliser la défense allemande dans cette attaque sur plusieurs fronts. Pour le Franco-Britannique, le théâtre d’engagement avait été choisi : la Somme. Dès lors tous les efforts du GQG, à partir de janvier 1916, s’étaient orientés vers la préparation de cette bataille, sur large front, avec définition d’objectifs lointains en lançant, percée faite, la cavalerie en direction du Nord-Est. On s’était, par ailleurs, peu soucié finalement de ce que pourrait être une initiative des Allemands en 1916 : procédés et lieu d’application. La seule parade prévue était de se conserver en arrière du front un certain nombre de divisions en réserve, au cas où. Certes, en 1915, l’armée allemande n’avait fait que se défendre, très efficacement d’ailleurs, mais n’avait rien entrepris d’aussi important que les offensives françaises. Le camp allié, pour faire oublier ses échecs de percée, avait répandu le bruit que ces attaques, infructueuses, avaient eu en fait pour but de retenir en France des forces qui, sans cela, auraient été déployées sur le front russe. Mais, pour 1916, on en restait aux procédés de 1915, étendus en moyens et espace.

La démarche allemande

Du côté allemand, la stratégie menée en 1915 s’était révélée bonne, conservant, au moindre prix les acquis, mais elle n’avait pas apporté la victoire et il fallait donc en changer, si on voulait conclure. En 1915, le choix avait été de mener une stricte politique défensive à l’Ouest afin de tenter, pendant ce temps, d’annihiler le géant russe. Le succès tactique avait couronné les efforts à l’Est, mais les Russes, fortement bousculés, avaient profité de la profondeur de l’espace dont ils disposaient, pour se retirer vers leurs frontières nationales sans être défaits. Succès allemand donc, complété par un second dans les Balkans, où, en contribuant à l’écrasement de l’armée serbe, elle avait conforté son allié autrichien et assuré ses liaisons avec la Turquie, victorieuse elle-même de la lutte dans les Dardanelles. Réussites donc, mais sans résultat décisif. Devant ces demi-résultats, décision avait été prise de rechercher la solution en 1916 sur le front Ouest contre les Franco-Britanniques et à s’attaquer prioritairement à l’armée française. La lutte contre les Britanniques devait s’orienter vers la création d’un contre blocus sur mer à partir de la flotte de haute mer et surtout des sous-marins. Restait le choix du lieu d’application de l’anéantissement des forces françaises. À tort ou à raison, le commandement allemand estima ne pas disposer du volume de forces suffisant pour, après une ouverture de brèche, entretenir une bataille d’exploitation, en rase campagne, sur large front. Sa force, et ce depuis le début du conflit, résidait dans son avance qualitative et quantitative dans le domaine de l’artillerie : supériorité en tubes, en calibres, en rapidité de tir, en portée. Beaucoup a été écrit sur le choix de Verdun. Certains s’appuient sur ce que Falkenhayn a écrit pour justifier son choix : obliger l’armée française à venir se faire massacrer sous les canons allemands dans une aire délimitée, et pour ce faire, l’appâter en menaçant la ville-forteresse de Verdun. La prise de décision a dû être plus complexe.

Il reste 78 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

Les projets français pour 1916

La démarche allemande

La Ve Armée allemande

Une attaque allemande sur Verdun inimaginable et à la limite souhaitable par le GQG

Un secteur affaibli

Le général Dubail applique les plans du GQG

Les alertes étaient parvenues jusqu’au Parlement par le truchement du député-colonel Driant

Un changement de responsabilité avant le combat

La réaction politique

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Mai 2025
n° 880

Océans, des défis pour la France

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

05-05-2025

La DGA présente son bilan d’activités 2024

30-04-2025

Camerone – 1863

29-04-2025

La Marine nationale teste en pleine mer un drone offensif sur une cible réelle

29-04-2025

Lancement réussi du 4e Vega C – Succès de la mise en orbite de Biomass

28-04-2025

Signature du contrat Rafale Marine pour l’Inde

22-04-2025

Disparition d'Odile de Vasselot

10-04-2025

Début des essais à la mer du BRF Jacques Stosskopf

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.