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  • Revue n° 798 Mars 2017
  • Clausewitz

Clausewitz

Claude Le Borgne, « Clausewitz  » Revue n° 798 Mars 2017 - p. 127-127
Auteur(s) de l'ouvrage : Bruno Colson Perrin, 2016 ; 517 pages

Clausewitz

Clausewitz, encore ? Certes, mais Bruno Colson, historien militaire spécialiste de Napoléon, assume son choix : il nous offre une biographie du maître prussien, sa vie plus que son œuvre, celle-ci n’étant abordée directement qu’au dernier chapitre. Aussi bien le portrait du héros, en couverture, nous présente-t-il un visage fort avenant et on ne s’étonnera pas du rôle éminent joué par son épouse dévouée, Marie née von Brühl, dans la restitution de l’œuvre de son Carl.

Biographie, donc, divisée entre apprentissage (1780-1805), catastrophes (1805-1807), réformes (1808-1811), campagne de Russie (1812), chute de Napoléon (1813-1815) et, in extremis, le « temps de l’écriture » (1822-1831).

Dès 1802, pourtant, paraît un article de Carl, publié anonymement dans la revue Neue Bellona et justement célébré par les connaisseurs qui y relèvent déjà l’assimilation de la bataille militaire et du paiement en espèces. Le temps des « catastrophes » le voit prisonnier en France, situation confortable qui lui permet de mesurer « l’insupportable orgueil des Français », d’user des mathématiques comme d’un tranquillisant et, entre guerre totale et guerre « de cabinet », de privilégier, quoi qu’on en dise, cette dernière. Chemin faisant, on relèvera une conception psichariste d’une armée prussienne qui n’aurait « d’autre but que d’exister » (p. 32). Déjà Vom Kriege s’annonce, avec les distinctions essentielles entre tactique et stratégie, guerre totale et guerre limitée, avec surtout le riche concept de « friction ». Mais la campagne de Russie de 1812, qu’il observe sous l’uniforme russe, est déjà guerre totale, guerre « de tous contre tous » mise en œuvre par Napoléon, « coriace comme un juif et tout aussi cynique ».

Napoléon vaincu, Carl est en France et pas séduit du tout : « L’attachement obstiné des Français à leur Révolution lui paraît vraiment répugnant », cependant que Marie se réjouit de voir les Français enfin « humiliés » et que lui-même, sans illusion sur la délicatesse allemande, voit les Anglais « plus distingués que nous ». Finie la guerre, Carl devient directeur administratif de l’École de guerre à Berlin, sinécure pour l’écrivain en puissance. Pas pressé, il ébauche Vom Kriege, qui n’eût pas vu le jour sans les soins attentifs de Marie, tenant le rôle d’exécuteur testamentaire.

Je me souviens avoir scandalisé le regretté Hervé Coutau-Bégarie en lui faisant observer que Clausewitz était un paresseux. Il le fut pourtant, et de deux façons. L’une concrète : il n’a rien publié de son vivant, laissant ce soin à sa merveilleuse épouse. L’autre plus floue, et plus grave : ayant marqué sa préférence – non sans les contradictions qui ouvrent carrière à des commentateurs inattentifs – pour la guerre limitée, il nous laisse en plan face à LA question : qui limitera la guerre limitée ? ♦

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