Mars 2017 - n° 798

Du porte-avions

« Être une puissance mondiale, cela veut dire être une puissance maritime »

Georges Leygues

Il y a soixante ans, six pays d’Europe occidentale signaient le 25 mars 1957 le Traité de Rome, donnant ainsi naissance au projet européen. Celui-ci avait été initié quelques années plus tôt avec la création de la CECA permettant de mettre en commun charbon et acier, les matières premières indispensables à la reconstruction du « vieux » continent marqué par les cicatrices encore douloureuses de la guerre. Lire la suite

  p. 1-1

Le 60e anniversaire du Traité de Rome montre que la construction européenne a été complexe et hésitante entre plusieurs approches mêlant économie et stratégie, avec des ambitions et des projets différents entre les acteurs, dont principalement Paris et Bonn. Les pressions extérieures ont, de fait, poussé les Européens à progresser malgré leurs divergences. Lire les premières lignes

  p. 9-14

Du porte-avions

Le porte-avions a vécu un deuxième cycle d’activités de 2009 à 2016 marqué par la progression de ses capacités opérationnelles avec l’évolution vers le « tout Rafale ». Son interopérabilité avec les porte-avions américains a constitué un atout supplémentaire, renforçant l’intérêt stratégique du groupe aéronaval. Lire les premières lignes

  p. 17-21

L’arrêt technique majeur du porte-avions constitue un défi considérable pour la Marine, la DGA et les industriels, sous la conduite de DCNS. Une organisation spécifique, longuement préparée en amont, doit permettre de réaliser cette rénovation dans des délais contraints tout en se fixant des objectifs ambitieux mais réalistes. Lire les premières lignes

  p. 22-27

La refonte à mi-vie du Charles-de-Gaulle est un enjeu industriel majeur pour DCNS et qui a nécessité une anticipation de plusieurs années pour tous les acteurs. Les opérations à conduire représentent un défi hors-norme sans équivalent en Europe. Lire les premières lignes

  p. 28-33

L’histoire de l’aéronavale embarquée débute réellement après la Première Guerre mondiale avec d’abord le Royaume-Uni mais surtout les États-Unis et le Japon qui veulent innover, tant sur le porte-avions que les avions eux-mêmes. L’US Navy a ainsi vite compris que le cuirassé n’était plus le capital ship des flottes modernes. Lire les premières lignes

  p. 34-38

La Marine nationale a mis en œuvre son premier porte-avions en 1928. Le Charles-de-Gaulle, le huitième, bénéficie ainsi de cette longue expérience de l’aéronavale embarquée permettant à la France de mettre en œuvre un groupe aéronaval (GAN) aux capacités opérationnelles reconnues par nos Alliés. Lire les premières lignes

  p. 39-41

La Russie, l’Inde et la Chine ont fait le choix de se doter de porte-avions à catapultes et à propulsion nucléaire. Certes, l’apprentissage de l’aéronavale embarquée reste encore laborieux, mais ces projets associés à une volonté politique forte vont permettre à ces pays de disposer à terme de navires à vocation stratégique. Lire les premières lignes

  p. 42-48

Le porte-avions reste un must pour les marines, en particulier dans ses versions porte-aéronefs certes moins performantes militairement mais plus économiques. Plusieurs pays ont engagé de tels programmes leur conférant un avantage tactique, mais aussi politique, sur leurs voisins immédiats Lire les premières lignes

  p. 49-53

Défense et formation

Les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ont pour mission de préparer les futurs officiers à la réalité du commandement en leur permettant d’assumer leurs responsabilités dans l’adversité, en développant leurs qualités et en donnant un sens à leur vie d’officier au service de la nation. Lire les premières lignes

  p. 55-59

Le Séminaire interarmées des grandes écoles militaires (Sigem) constitue un premier temps fort pour la formation collective de nos futurs officiers. C’est l’opportunité d’appréhender la richesse et la diversité des jeunes cadres de notre défense issus de dix grandes écoles militaires. Lire les premières lignes

  p. 60-63

L’École du Val-de-Grace coordonne l’ensemble des formations médicales et paramédicales du Service de santé des Armées, ouverte sur les évolutions de la santé publique et permettant de garantir l’excellence des enseignements dispensés et leur adaptation aux exigences opérationnelles demandées au SSA. Lire les premières lignes

  p. 64-70

La DEMS est en charge de la formation des officiers supérieurs dans un cadre interarmées, à l’École militaire. Elle assure la cohérence des enseignements et contribue à renforcer la synergie entre les donneurs d’ordres, les employeurs et les formateurs, en ayant le souci de l’efficacité opérationnelle au profit de nos forces. Lire les premières lignes

  p. 71-74

La mission de l’École de Guerre dont les origines lointaines remontent à la défaite contre la Prusse, est de former les élites militaires françaises et de pays partenaires et alliés. Cette formation doit répondre aux menaces de demain en obligeant les stagiaires à « penser autrement » pour affronter les mutations de la guerre. Lire les premières lignes

  p. 75-80

L’Iris n’est pas uniquement un Think Tank dédié à la recherche. C’est également un outil de formation aux relations internationales. Iris Sup’ contribue ainsi à élargir le vivier de compétences autour de l’analyse géopolitique, s’appuyant sur les spécificités de l’Iris et permettant une réelle ouverture à ses étudiants. Lire les premières lignes

  p. 81-85

Contrepoint

La gendarmerie cultive deux qualités militaires indispensables pour garantir la continuité de ses missions face à une crise : la résilience, lui permettant de travailler y compris dans des situations dégradées et la culture de l’urgence, pour répondre sans délais aux pires situations comme les catastrophes ou les attaques terroristes. Lire les premières lignes

  p. 87-92

Approches régionales

Les pays du Golfe, malgré leurs divergences politiques, ont pris conscience du besoin d’avoir une approche stratégique commune face aux menaces géopolitiques. Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), malgré les pesanteurs, s’oriente peu à peu vers une organisation régionale de sécurité. Lire les premières lignes

  p. 93-98

Repères - Opinions

Le Service du Commissariat des Armées est engagé dans une réforme ambitieuse et indispensable pour les armées, en particulier pour le soutien aux opérations. L’ambition du SCA est de réussir cette mutation, complexe mais nécessaire, pour répondre aux exigences budgétaires imposées à la Défense depuis des années. Lire les premières lignes

  p. 101-105

Le renforcement des relations entre la Russie et la Turquie constitue une nouvelle surprise stratégique et donc un facteur d’inquiétude pour l’Otan, d’autant plus que la Turquie est un membre clé de l’Alliance atlantique et qu’un basculement n’est plus à exclure pour des raisons politiques. Lire les premières lignes

  p. 106-111

La crise ne dégénère pas nécessairement en guerre. Il convient donc d’étudier ce phénomène de façon autonome pour mieux en appréhender la complexité. Cette approche permet également de mieux répondre aux enjeux d’une crise, à condition d’avoir une conception différente du lien entre guerre et paix. Lire les premières lignes

  p. 112-116

Le terrorisme islamiste actuel a mis en avant le combattant volontaire étranger : le djihadiste ayant rejoint l’Irak et/ou la Syrie au nom d’une cause idéologique. Celui-ci récuse sa nationalité initiale, devenant de fait un ennemi universel dont le retour est redouté puisque son projet n’est plus compatible avec le nôtre. Lire les premières lignes

  p. 117-120

Chroniques

La mer de Chine compte parmi les grands dossiers de la stratégie maritime moderne. Les puissances régionales y affichent leurs revendications en ne dédaignant pas les démonstrations de force d'intensité variable. Parmi les acteurs de ce théâtre, les Philippines, aux nombreux intérêts maritimes dans la zone… Mais avec quelle marine entend-elle les protéger ? Lire les premières lignes

  p. 121-123

Les difficultés inhérentes à l’espace désertique, l’énormité des distances, la faiblesse des ressources alors reconnues furent autant de facteurs favorables à la liberté d’action à peu près totale que la France rencontra dans la conquête du Sahara. Cela lui permit de relier ses possessions algériennes à celles conquises ultérieurement en Afrique noire, des côtes sénégalaises et guinéennes au lac Tchad. Cette tâche titanesque fut accomplie par trois générations d’explorateurs et d’officiers depuis les premiers contacts établis avec les tribus touarègues jusqu’à la prise de contrôle des derniers foyers de dissidence en Mauritanie au cours des années 1930. La France était ainsi tombée dans le piège que lui avait tendu Bismarck qui se félicitait de voir « le coq gaulois user ses ergots dans les sables sahariens » pendant que lui-même réglait le concert européen des nations en en tenant rigoureusement éloignée la toute nouvelle République française (1)Lire les premières lignes

  p. 124-126

Recensions

Bruno Colson : Clausewitz  ; Perrin, 2016 ; 517 pages - Claude Le Borgne

Clausewitz, encore ? Certes, mais Bruno Colson, historien militaire spécialiste de Napoléon, assume son choix : il nous offre une biographie du maître prussien, sa vie plus que son œuvre, celle-ci n’étant abordée directement qu’au dernier chapitre. Aussi bien le portrait du héros, en couverture, nous présente-t-il un visage fort avenant et on ne s’étonnera pas du rôle éminent joué par son épouse dévouée, Marie née von Brühl, dans la restitution de l’œuvre de son Carl. Lire la suite

  p. 127-127

Laurent Fabius : 37 Quai d’Orsay - Diplomatie française 2012-2016  ; Éditions Plon, 2016 ; 200 pages - Eugène Berg

Ancien Premier ministre (1984-1986), Laurent Fabius a été, de mai 2012 à février 2016, ministre des Affaires étrangères de François Hollande qui l’a nommé, par la suite, président du Conseil constitutionnel. Il relate sur un ton relativement dépassionné dans un style clair, précis et percutant, ses quatre années passées au Quai d’Orsay, à la tête de la diplomatie française. Il dresse le bilan de son action et livre une réflexion globale sur les problèmes internationaux et les contributions que la France peut apporter à leurs résolutions. Lire la suite

  p. 128-131

Marie-Danielle Demélas : Parachutistes en Indochine  ; Vendémiaire, 2016 ; 383 pages - Michel Klen

Docteur d’État en histoire, chercheur au CNRS et professeur à l’université de Paris 3, Marie-Danielle Demélas nous livre un récit très documenté qui tire essentiellement ses sources des archives du Service historique de la Défense (SHD). Le but du document est annoncé dans le prologue : « Ce livre est destiné aux anciens qui ont passé leur jeunesse dans les bataillons parachutistes ; qui leur rappelle les bons et les mauvais jours et les aide à rassembler des souvenirs épars. Il aura aussi rempli son objet s’il permet aux plus jeunes de comprendre les aspects de cette guerre confuse qu’ont vécue leurs aînés ». Lire la suite

  p. 131-132

Revue Défense Nationale - Mars 2017 - n° 798

Du porte-avions

The 60th anniversary of the Treaty of Rome shows that the European construction has been complex and hesitant between several mixed economic-and-strategic approaches, with ambitions and different projects between actors, which are principally Paris and Bonn. In fact, the exterior pressures have, pushed the Europeans to progress despite their divergences.

The Aircraft-Carrier

The aircraft-carrier has gone through the second cycle of activities from 2009 to 2016, which is characterized by the progress of its operational capacities with development towards the “tout Rafale”.  Its interoperability with the American aircraft-carriers has constituted a supplementary asset, reinforcing the strategic interest of the aeronautical group.

The major technical cease of the aircraft-carriers constitute a considerable challenge for the Marine, the DGA and the industries, under the lead of the DCNS. A specific organization, prepared ahead of a long time, should enable it to make carry out this renovation with a limited delay while focusing on the ambitious but realistic objectives.

The revision to the mid-life of Charles-de-Gaulle is a major industrial issue for the DCNS and requires an anticipation of several years for all the actors. The operations to be conducted represent a unprecedented non-standard challenge to Europe.

The history of naval aviation on board started indeed after the Second World War with, first the United Kingdom, but especially the United States and Japan, the desire to innovate the aircraft-carrier as much as the aircrafts. The US Navy has then understood quickly that the battleship was not the capital ship of the modern navies.

The French Navy made use of its first aircraft-carrier in 1928. Charles-de-Gaulle, the eighth, is benefited from the long experience of the naval aviation on board, which allows France to establish a aeronautical group with operational capacities that is recognized by our allies.

Russia, India and China have made the choice of equipping their aircraft-carriers with catapults and nuclear propulsion. Certainly, the learning of the involved naval aviation still remains laborious. However, these projects are associated to a strong political will that is going to enable these countries to have a strategic vocation at their callings, in terms of ships.

The aircraft-carrier is always a must for the navies, particularly its visions that are indeed less successful militarily but more so economically. Several countries have committed in such programs that would give them both a tactic and a political advantage, over their close neighbors.

Defense and Training

The mission of the schools in Saint-Cyr Coëtquidan is to prepare future officers for the reality of leadership by allowing them to assume their responsibilities confronted with adversity, by developing their qualities and giving their official careers meaning to the service of the nation.

The Sigem constitutes a strong initial point for the collective training of our future officers. This is the opportunity to appraise the richness and the diversity of the young professionals of our defense from the ten great military schools.

The School of Val-de-Grâce, coordinating the medical and paramedical training together for the French Defense Health Service (SSA), opens with development in public health and is able to guarantee the excellence of the provided education and their adaptation to operational requirements demanded by the SSA.

The DEMS is in charge of the training of superior officers in the scale of joint-army, in the Military School (Ecole Militaire). It assures the coherence of the education and contributes to the reinforcement of the synergy between the clients, the employers and the trainers, being concerned of the operational efficiency in the benefit of our forces.

The mission of L’École de Guerre, whose origin dates back to the defeat against Prussia, is to train the French military elites and those of the partner and the ally countries. This training should respond to future threats while requiring the trainees to “think otherwise” to face changes in the war.

The IRIS is not only a Think Tank dedicated to research. It is also a training tool of international relations. IRIS Sup’ contributes to the expansion of the pool of competencies about geopolitical analysis, building on the specialties of the IRIS, and opens a new window to its students.

Counterpoint

The Gendarmerie cultivates two military qualities that are indispensable to guarantee the continuity of its missions facing a crisis: the resilience, allows it to do its job even in deteriorating situations; and the culture of emergency, to respond without delay to worse situations such as natural disasters and terrorist attacks.

Regional Approaches

The gulf countries, despite their political divergences, are aware of the need to have a commune strategic approach facing geopolitical threats. The Gulf Cooperation Council (GCC), despite the difficulties, heads towards a regional organization of security little by little.

Opinions and Viewpoints

Le Forces Commissary Service (Service du Commissariat des Armées, SCA) is engaged in an ambitious and indispensable reform to the armies, particularly for the support of the operations. The ambition of the SCA is to succeed this complex yet necessary change, in response of the economic requirements imposed on the Ministry of Defense several years ago.

The reinforcement of the relations between Russia and Turkey is a strategic surprise and thus constitutes a factor of concerns for the NATO, especially as Turkey is a key member of the Atlantic alliance. A diplomatic swing is no longer excluded for political reasons.

A crisis will not necessarily degenerate into a war. It is therefore agreed that studying this phenomena in an autonomous way could understand the complexity better. This approach also enables one to respond to issues of a crisis better, with the condition of having a different concept of the link between war and peace.

The current Islamic terrorism is put in front of the foreign voluntary combatants: the jihadist having joined Iraq and/or Syria in the name of an ideological cause. Those who reject their initial nationalities, become the universal enemies that their return is feared since their projects are not compatible with ours any more.

Chronicles

Book reviews

Bruno Colson : Clausewitz  ; Perrin, 2016 ; 517 pages - Claude Le Borgne

Laurent Fabius : 37 Quai d’Orsay - Diplomatie française 2012-2016  ; Éditions Plon, 2016 ; 200 pages - Eugène Berg

Marie-Danielle Demélas : Parachutistes en Indochine  ; Vendémiaire, 2016 ; 383 pages - Michel Klen

Revue Défense Nationale - Mars 2017 - n° 798

Du porte-avions

Il y a soixante ans, six pays d’Europe occidentale signaient le 25 mars 1957 le Traité de Rome, donnant ainsi naissance au projet européen. Celui-ci avait été initié quelques années plus tôt avec la création de la CECA permettant de mettre en commun charbon et acier, les matières premières indispensables à la reconstruction du « vieux » continent marqué par les cicatrices encore douloureuses de la guerre.

Dans un contexte d’incertitude stratégique et idéologique majeur, liée à la guerre froide avec la menace avérée de l’apocalypse nucléaire, ces États s’engageaient politiquement et économiquement dans une perspective de progrès partagé, permettant d’étouffer les nationalismes et les populismes des années 1930, source des désastres ultérieurs. Force est de constater que ces leçons de l’Histoire semblent aujourd’hui hélas oubliées par certains leaders politiques prompts à dresser des frontières et des murs.

Il y a quelques semaines, le porte-avions Charles-de-Gaulle rentrait au bassin, à Toulon, pour un chantier majeur d’une durée de dix-huit mois visant à le moderniser et à poursuivre jusqu’à l’horizon 2040 une carrière opérationnelle déjà particulièrement dense. Cette indisponibilité technique est l’occasion à la fois de présenter les objectifs du programme industriel en cours, mais aussi de réfléchir à l’outil politique que constitue ce type de navire. Ce n’est pas un hasard si les marines de Russie, de Chine et d’Inde s’efforcent de rattraper leur retard dans le domaine de l’aéronavale embarquée par rapport aux puissances occidentales comme les États-Unis ou la France. Ainsi, le deuxième cycle opérationnel de notre porte-avions a démontré la pleine maturité de notre groupe aéronaval désormais équipé en « tout Rafale », fruit de bientôt quatre-vingts ans d’expérience de ce type de bâtiment.

Ce type de maturité opérationnelle est également le résultat de notre système de formation. C’est le thème du deuxième dossier de ce mois avec des contributions portant sur des aspects souvent peu connus mais pourtant indispensables pour préparer nos cadres militaires mais aussi civils à assumer des responsabilités – que ce soit dans le cadre de la fonction publique, à l’international ou des entreprises, voire des ONG – dans un contexte plus difficile, où les tensions stratégiques ne cessent de croître sur fond d’une menace terroriste islamiste permanente.

À l’heure où notre pays est désormais entré dans la campagne présidentielle, il est essentiel que tant nos décideurs que les électeurs prennent conscience de ces enjeux de sécurité et de défense. Et que toute négligence ou baisse dans l’effort se payent désormais au prix fort.

Les leçons de l’histoire sont là pour nous le rappeler, à condition d’y réfléchir avec sérieux et sans se contenter d’en extraire des tweets. ♦

Jérôme Pellistrandi

Revue Défense Nationale - Mars 2017 - n° 798

Du porte-avions

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