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  • Revue n° 627 Janvier 2001
  • Asie - Où en est le Viêt-nam ?

Asie - Où en est le Viêt-nam ?

Jacques Goldfiem (de), « Asie - Où en est le Viêt-nam ?  » Revue n° 627 Janvier 2001 - p. 181-184

Après la réconciliation avec la Chine, le rétablissement des relations diplomatiques avec Washington, puis l’adhésion à l’Ansea, le voyage de Bill Clinton au Viêt-nam, en novembre 2000, a symboliquement mis fin à vingt-cinq ans d’hostilité. Pour les Vietnamiens, il s’agit, avant tout, d’ouvrir la voie à une coopération économique qui sortirait le pays du marasme économique dans lequel il se trouve. Pour résoudre ce problème, qui empêche encore le Viêt-nam de jouer un rôle régional à la mesure de son poids démographique et de sa situation géographique, il faudrait une profonde mutation intérieure que les vieux dirigeants du Parti communiste vietnamien (PCV) ne sont pas encore prêts à entreprendre.

La république socialiste du Viêt-nam, fondée le 2 juillet 1976 par la réunion du Nord et du Sud sous la houlette d’Hanoi, est immédiatement apparue comme agressive et perturbatrice dans la région. L’installation des Soviétiques dans les anciennes bases militaires américaines, puis l’adhésion au Conseil d’assistance économique mutuelle (CAEM), en juin 1978, suivie du traité d’amitié et de sécurité du 3 novembre 1978, avaient arrimé la sécurité et l’économie vietnamiennes à l’URSS. Cet alignement sur Moscou s’était fait au détriment de Pékin en conflit depuis plus de quinze ans avec le Kremlin. Malgré l’aide chinoise pendant les deux guerres d’Indochine, les prochinois du PCV furent écartés. La Chine était un « grand frère » trop proche et trop pesant. Hanoi n’avait pas apprécié que, le 19 janvier 1974, la république populaire de Chine (RPC) s’emparât des îles Paracels contrôlées par le Sud-Viêt-nam. Dépendant encore de l’assistance militaire chinoise, la protestation de Hanoï avait dû rester modérée. De plus, Pékin manifestait son hostilité à la réunification. Tandis que le Viêt-nam supplantait l’influence chinoise au Laos, les Khmers rouges, pro-chinois, multipliaient les provocations frontalières. Les relations diplomatiques furent rompues le 17 décembre 1977, puis en décembre 1978, les Vietnamiens envahirent le Cambodge, installant un régime à leur solde à Phnom Penh. La Chine, furieuse de voir renverser son seul allié dans le Sud-Est asiatique, lança une opération de représailles au Tonkin, du 17 février au 16 mars 1979. L’hostilité sino-vietnamienne prit à nouveau une forme armée lorsque, le 14 mars 1988, un grave incident naval opposa les deux pays dans l’archipel des Spratley.

Les pays de l’Association des nations du sud-est asiatique (Ansea), souvent alliés des États-Unis dans leur guerre indochinoise, et confrontés à des guérillas communistes, s’étaient décidés à établir des relations avec la Chine après le changement de politique de M. Nixon de ce pays. La prise du pouvoir par les communistes dans les trois pays de la péninsule, leur fit craindre d’être les prochains objectifs de l’expansion communiste et les engagea à se lier par un traité d’amitié et de coopération, signé le 24 février 1976, délibérément « ouvert à l’adhésion d’autres États de l’Asie du Sud-Est ». L’invasion, et surtout l’occupation durable du Cambodge par le Viêt-nam, les amena, pour la première fois, à des actions diplomatiques communes pour exiger le retrait vietnamien. Pendant les dix ans d’occupation du Cambodge, le Viêt-nam, soumis à un embargo américain et à un isolement international, connut un appauvrissement généralisé qui provoqua la deuxième vague des boat people, dit « économiques », tandis qu’Hanoi était de plus en plus tributaire de Moscou pour sa survie. Pourtant, en 1986, sous l’influence de l’Union soviétique, le VIe congrès du PCV avait décidé de lancer le pays dans un grand plan de libéralisation progressive de l’économie dit Doi Moi (rénovation, renouveau), dont les premiers effets véritables ont été perceptibles après le retrait du Cambodge et la fin de l’effort de guerre d’autant plus coûteux que l’URSS, moribonde, n’était plus en mesure d’assurer une aide massive. Le destin du Viêt-nam se replaçait dans la sphère sud-asiatique. Le contentieux politique étant levé, l’Ansea trouva un intérêt politique et économique à une intégration d’un pays comptant la population la plus nombreuse de la région, derrière l’Indonésie. Sept mois après la disparition de l’URSS, le Viêt-nam obtenait le statut d’observateur, à la réunion de Manille des 21 et 22 juillet 1992, puis posa officiellement sa candidature le 17 octobre 1994. Finalement, le 28 juillet 1995, il devint le septième membre de l’Ansea qui accueillait ainsi le premier pays communiste.

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