Training of officers is based on the acquisition of a general knowledge, similar to the one passed by other « grandes écoles », to which comes in addition what is required by military specificity, which results form the exercice of military profession. However, that military specificity risks to lead to drift : corporatism, unique thinkey, intellectual hardening. There is a necessity to train the future elite in « grandes écoles » - system appropriate for France - like Saint-Cyr. To refuse to ack now ledge it relates to intellectual nearsightedness. It is still necessary the preparation for the admittance in these high schools takes place in a civilian environment, to organize, from the very beginning, a symbiosis of the armies with the nation ; and of high quality Saint-Cyr that prospects of career are clearly showed at the entrance of the Academy in order to have a recruitment has to be transformed into a military academy up opened of high quality the civilian world, in one University environment.
La réforme de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
Tout métier exige un apprentissage, nul n’en disconvient. On ne naît pas agriculteur, forgeron ou mécanicien, on le devient. Avant l’apprentissage d’un métier, il est nécessaire de recevoir une formation qui rende apte à assimiler cet apprentissage. À titre d’exemple, est-il concevable d’aborder des études, mêmes élémentaires de mécanique, sans avoir appris à lire ?
Très naturellement, les études consacrées à la formation initiale, puis à une spécialisation, sont plus ou moins poussées et longues en fonction du métier considéré. La formation est d’autant plus approfondie qu’elle détermine des capacités potentielles d’adaptation. Or, il faut envisager, au cours d’une vie active, de changer d’emplois, voire de métier, plusieurs fois. Pour le moins, il s’agit de ne pas être dépassé par la mutation des technologies comme des idées, faute d’être capable de s’y adapter. C’est une question de niveau initial, acquis avant des études spécialisées en vue d’un emploi précis, études qui seront reprises tout au long d’une carrière.
Il en est de même du soldat. On ne naît pas soldat, même si le caractère prédispose à l’être, on le devient après formation et spécialisation. C’est encore plus vrai pour un officier, dont on attend qu’il puisse assumer des responsabilités élevées. On ne naît pas plus officier que tacticien ou stratège, pas plus que mécanicien ou architecte. Se pose ainsi la question de la formation initiale de l’officier comme celle de sa spécialisation tout au long de sa carrière, en regard de son métier et des responsabilités qu’il devra assumer et auxquelles il doit être préparé. C’est là l’objet de l’examen. À cet effet, l’accent sera porté en premier lieu sur les caractères propres du métier des armes, problème qui, à différents égards, reste controversé. L’interrogation s’attachera ensuite à un état des lieux avec ses dérives et ses ambiguïtés, puis aux solutions possibles, comme à l’éventualité d’une réforme.
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